Commenti disabilitati su Commentaire rapide sur les nouvelles apps de monitorage social introduites à la faveur de la crise sciemment mal gérée du Covid-19, 8 avril 2020

Re : « L’application StopCovid retracera l’historique des relations sociales » : les pistes du gouvernement pour le traçage numérique des malades

Par Martin Untersinger , Chloé Hecketsweiler , François Béguin et Olivier Faye

Publié aujourd’hui à 06h15, mis à jour à 10h35 https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/08/stopcovid-l-application-sur-laquelle-travaille-le-gouvernement-pour-contrer-l-epidemie_6035927_3244.html

Commentaire rapide :

(1 ) Avant-hier nous apprenions que le prof Raoult comptait 7 décès sur plus de 2000 personnes traitées. Si cela s’avère dans le temps, on conclura que les gouvernements occidentaux furent négligents sinon criminels en cherchant à interdire ou à occulter les dérivés de la chloroquine et qu’ils le seraient plus encore en cherchant à banaliser le traçage informatique des gens – traçage qui est déjà effectué par les services de sécurité mais de manière ciblée. Ici nous aurions affaire à un traitement de masse des données avec toutes les manipulations et le nudging que l’on sait. Bref si les dérivés de la chloroquine plus antibiotique fonctionnent – et en attendant un vaccin – le monitorage individuel et le traitement suffisent avec le confinement, ciblé ou total, car la logique serait alors symptômes individuellement détectés-tests-traitement- test après 7 jours – guérison ou hôpital.

Mais en l’absence de traitement efficace – ce fut le cas en Chine au début de cette pandémie lorsqu’elle fut confrontée à un virus inconnu – personne ou presque n’a rien contre une app. à condition que :

a ) de tels apps ne soient pas tolérées en l’absence de masques, de gants et autres protections nécessaires en particulier dans les transports publics et sur les lieux de travail. Les citoyens se montrent en général responsables sans contrainte – voir le confinement actuel – mais ils/elles exigent que leur gouvernement le soit également.

b ) paradoxalement elle doit être obligatoire pour toutes et tous sans exception, l’égalité citoyenne l’exige et ceci constituera la meilleure garantie contre beaucoup de dérapages prévisibles.

c) ses fonctions doivent être précises et limitées par un mandat parlementaire clair.

d ) un comité parlementaire incluant en plus des scientifiques et des citoyens ordinaires – ref., mes « instances de contrôle démocratique » – doit en assurer le suivi.

e ) l’utilisation doit être limitée dans le temps – donc on doit pouvoir l’effacer légalement du vecteur où elle est installée, une fois l’urgence passée. Ce vecteur sera, par exemple, un téléphone portable rendu disponible à tous avec une contribution monétaire étatique pour l’utilisation online.

f ) il importe que l’usager-citoyen puisse toujours avoir recours à un comité des plaintes citoyen – composé d’un policier, d’un avocat et de deux citoyennes ou citoyens pris au hasard.

g ) la gestion doit en être assurée par la Sécurité sociale sans connexion avec les appareils de sécurité, donc restant strictement civile.

Dans ce cas de figure, il va de soit que le système devra être centralisé sous les auspices de la Sécurité sociale qui devra par conséquent créer un bureau spécialisé. Ceci permettra de recouper les données sur les déplacements personnels en temps d’urgence sanitaire avec les informations santé sans violations externes de la vie privée.

Il faut écarter comme la peste toutes les solutions soi-disant décentralisées car leur seul avantage c’est de prétendre ne pas tomber sous le contrôle gouvernemental – une blague triste, au mieux, pour qui sait comment est géré Internet – alors que son « avantage » est de permettre la marchandisation des données par l’action de firmes privées s’ingérant via divers cookies et backdoors comme le fit dernièrement Cambridge-Analytica pour subtiliser des données personnelles en vue de leur commercialisation. Le système étatique centralisé est plus efficace. En outre, étant géré par la Sécurité sociale il permettra, en cas de violation par les entreprises piratant les données privées, de les poursuivre en justice.

En créant ce genre de système et d’applications officielles, il faut donc également prévoir des peines exemplaires dissuasives – radiation à vie de la branche de travail dans laquelle les individus ou les entreprises opèrent – en cas de violation des données personnelles.

Les instances de contrôle démocratique – protégeant le for intérieur des individus, donc leur libre arbitre et la salubrité mentale et morale de la société dans laquelle ils ou elles vivent , voir mon Pour Marx, contre le nihilisme – sont la clef de tous ces édifices techniques-sociaux qui seront toujours plus envahissants – 5G etc – mais nécessaires. De fait, Rabelais le disait déjà en discourant de la science et de la conscience, toutes les technologies présentent cette dualité. Le principal c’est d’assurer le recours des citoyens contre une utilisation non légitime de ces technologies et de ces apps. Autrement on dérivera vers une société du crime, une société à la Philip Zimbardo, une société de crottés pathologiques. Une société exclusiviste et foncièrement anti-démocratique.

Pour bien comprendre ces dangers, je renvoie les lectrices et les lecteurs à mes plaintes et à mes appels contenus dans ce même site. Ils sont toujours ignorés avec la complicité la plus crasse et la plus criminelle par des gouvernements et des magistrats mettant en scène leur propre impunité.

L’impunité est la porte ouverte à tous les crimes.

Paul De Marco, ex-professeur de Relations internationales – Economie Politique Internationale.

NB : Mon livre Pour Marx, contre le nihilisme est librement accessible dans la section Livres-Books de mon vieux site jurassique www.la-commune-paraclet.com. C’est un premier jet comme la plupart des autres textes du site, ceci pour éviter, si je prenais le temps d’éditer correctement, d’être obligé de citer des plagiats à l’envers commis par des pitres ayant illégalement accès à mes ordinateurs. Ce livre, qui contient la première critique définitive des âneries charlatanesques de Freud et de la psychologie bourgeoise en générale, fut écrit dans des conditions de harcèlement permanent. Plus tard, en 2013, m’étant rapatrié en Italie où le harcèlement philosémite nietzschéen et policier-mafieux continu de plus belle avec la complicité active du gouvernent, de la magistrature et des services de sécurité italiens aussi incompétents que dévoyés, j’avais passé une année et demie à éditer mon vieux site. Un jour en rentrant chez moi, outre les serviettes de bain tâchées de peinture rouge – en Calabre, terre de corruption et de ‘ndrangheta institutionnalisées  …! –, j’ai trouvé, ma clef USB brulée. Il me fut impossible de récupérer les corrections. J’ai donc décidé de ne plus rien éditer afin que cela serve de témoignage, pour le moins de ma Résistance. Mais, à la fin, lorsque la justice est niée sauvagement, la Justice finit toujours par passer.

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