Commenti disabilitati su PASTICHE SUR LA SORTIE DE CRISE, on vous exploitera plus que hier et moins que demain, comme dit la romance, 25 avril 2020

Exemple de conjugaison en splouk nouveau, langage où le singulier se donne pour Universel : Je travaille/tu travailles, il/elle travaille/ nous travaillons/vous travaillez. Ils /elles profitent.

C’est en effet « le roman du retour inachevé» vers Minuit où l’on dansera « une fois encore » dans les cimetières. La Société des Èlus sera fondée sur une New Economy hyper-moderne, intelligente et robotisée, accouplant soigneusement la production à deux Grands Entrepôts, ces trois sphères étant irriguées par notre Banque centrale monétariste. Seuls 20 % de la force de travail actuelle sera indispensable. Cette force de travail très hiérarchisée assurera le contrôle systémique, la production et le contrôle des flux entre les trois Sphères de la production, de la consommation et de la circulation.

La production sera robotisée au maximum et imprégnée de IA. Ses produits seront automatiquement acheminés vers l’Entrepôt Consommation qui recevra la marchandise, paiera avec la monnaie électronique fournie par la Banque Centrale et procèdera immédiatement à la consommation productive soit au déchiquetage, et au tri pour le recyclage. A chaque équinoxe et chaque solstice, cet entrepôt organisera un banquet rituel pour conserver le rythme temporel et renouveler l’inféodation heureuse des fidèles servants à leurs Èlus. La marchandise ainsi traitée sera automatiquement convoyée vers le second Entrepôt qui reformatera le tout en matières premières qui seront ensuite convoyées vers la production. De temps à autre cet entrepôt produira un César pour le Nouveau Musée d’Avant-garde selon des algorithmes choisis par des robots à la sensibilité artistique.

Nous tenons-là l’économie circulaire écologique monétariste. Plus besoin de quémander un Green New Deal déjà suspect à trop de gens. Car il suffira d’un secteur primaire –agricole et minier – suffisant pour pallier la marge de non-recyclable, au demeurant toujours susceptible d’être réduite. Nos monétaristes nous assurent, en jurant sur les manuels magistraux, qu’en procédant de la sorte les Trade Cycles – en splouk nouveau dans le texte, langue parfaitement adaptée à notre Nouvelle Société car dépourvue de toute mémoire historique – seront ainsi abolis. Quelques marxistes en doutent fortement, mais il ya peu de chance que leurs histoires de facteurs de production pas comme les autres puissent influencer qui que ce soit dans ce système si savamment bouclé.

Nos Èlus vivront dans des villes forteresses, par exemple comme Neuilly pour les nostalgiques mais au mieux à l’image des villes forteresses américaines et splouk nouvelles. Sin City dans le désert deviendra la ville étendard. Pour les autres membres de cette Société nouvelle, les Apps et les tatouages du MIT permettront des performances qui iront bien au-delà de ce qui était envisageable à Soweto – où les bienveillants Elus en étaient réduits à construire des maisons dépourvues de toit pour le populo afin de pouvoir assurer leur sécurité en les observant par hélicoptères – ou encore dans les Territoires palestiniens occupés avec toutes ces tracasseries sans fin et si peu efficaces que l’on connaît. Même contre des cerfs-volants, puisqu’il fallut se résoudre à évacuer Gaza … Les relations interpersonnelles seront soumises à un contrôle permanent par la distanciation sociale imposée au populo avec la prise de la fièvre permanente et par tant d’autres moyens plus fins et plus efficaces que le bombardement comportemental par nudging, mais dont nous ne traiterons pas ici …

(Intermède populo, « Un jour, un jour » : https://www.youtube.com/watch?v=4i25x7CusII )

La Fin étant posée, voyons la Voie Nouvelle qui s’ouvre à nous

Il n’y a rien comme une bonne crise pour remettre les pendules à l’heure et pour empêcher que le populo ne se remette à rêver à de jours meilleurs, voire à des lendemains qui chantent et pourquoi pas, en singeant nos douces manies, qu’il ne s’avisât à rêver de se glisser en douce dans le fauteuil et le lit du souverain en prétextant l’élection divine ?

Nous avons compris que la peur salutaire induite par l’invention de la « guerre contre le terrorisme » a son bon côté hobbesien mais que son utilité reste très limitée. Nous multiplions les attentats en blâmant de vagues « terroristes » mais le populo finit pas s’habituer. Pire, il démontre par toutes sortes de manières qu’il n’est plus dupe. Allant de ce pas, au lieu de nous adorer pour nos mérites auto-attribués et dangereusement niés par la crise multiforme actuelle, sinon de nous craindre pour notre proverbial Marteau, ils finiront par nous mépriser tout de bon. On en voit déjà défilant avec de drôles de gilets qui nous verseraient, avec le plaisir du devoir accompli, au tas de fumier de l’Histoire !

Bref, un changement de stratégie s’imposait. L’écologie climatologique néolibérale a vite dévoilé son vrai visage malgré tous nos efforts médiatiques et ca-cadémiques : notre empreinte écologique est décidément trop grotesque pour convaincre au-delà des esprits les plus simples, qui sont de tout temps voués aux catéchismes dominants. Et notre position d’Èlus ne nous permet pas le luxe de la frugalité monacale. Exhiber notre richesse avec impunité reste une des clés de notre pouvoir dument appuyé par une fiscalité régressive affichée. Par contre, une bonne pandémie, voilà qui permet de refaçonner la société des gentils populos pour nos propres besoins d’auto-élus.

Avec la « guerre contre le terrorisme » nous avons déjà marqué des points. Nous avons réussi à mettre sur pieds quelques carcans et jougs solides, inspirés de la bonne vielle Inquisition : la déférence envers l’Autorité auto-conférée – qui avait osé rêver de Gaulois courtisans, avant nous ?; le contrôle des flux de communication ; la substitution de la science par nos crédos – notre Vieux testament et Nietzsche ont mille fois raison car la science est dangereusement égalitaire et propre à guider le devenir humain, elle doit donc être écartée et occultée par nos habiles narrations ; le retour de l’Index par le contrôle de l’Académie, des médias et de la sphère digitale bien appuyée par notre nouvelle Inquisition culpabilisante, elle-même bien soutenue par une bonne dose de racisme ordinaire et surtout d’islamophobie. (1) Nous avons fait le tri chez les gentils entre les nihilistes éveillés qui nous secondent et les nihilistes militants que nous menons, en bons freudiens revisités par Ph. Zimbardo, à notre bon vouloir, éventuellement jusqu’au passage à l’acte. Dans notre savante « sodomie monstrueuse de l’hostie et du victimaire », rien de plus désarmé que la victime accusée par un Pouvoir kafkaïen d’être le bourreau, le « terroriste » par excellence, donc sans recours légaux. Nous avons bien avancé dans notre dessein de palestiniser les populos gentils. Mais la peur hobbesienne n’est pas encore devenue instinctive, elle n’est pas encore physiologiquement intériorisée, il reste des cocos, des rebelles et des insoumis au chant insidieux pour les consciences. Cependant, en gérant bien cette pandémie bien étudiée en laboratoire et autres simulations universitaires, la porte est désormais ouverte pour gérer les évènements, sans négliger les éventuelles surprises crées par des nihilistes militants n’en faisant qu’à leur propre tête. Nous serons ainsi en mesure de remporter la dernière manche.

Pour bien faire, selon notre bonne vielle méthode, il convient d’inverser le sens du schéma marxiste qui dévoile scientifiquement comment tout le système socio-économique repose sur les rapports d’exploitation, à savoir la relation et le contrat de travail. Sur eux se construisent les rapports de distribution, à savoir le système de stocks et de flux des richesses, que Marx et son fidèle disciple Paul – c’est pour alléger le texte … – analysent dans ses Equations de la Reproduction Simple et Elargie. Enfin, sur ces deux rapports, et en interactions dialectiques avec eux, s’érigent les rapports de redistribution larges, soit le domaine politique et légal de la lutte et des alliances de classes qui, selon la définition classique, concerne l’allocation prioritaire des ressources de la Communauté au bénéfice des classes et castes dominantes sous couvert, si possible, de l’intérêt national et de l’utilité sociale. La stabilité n’est qu’au prix de la cohérence du système.

Concrètement qu’est-ce à dire ?

1 ) Vous vous souvenez sans doute de la vieille directive européenne sur la possibilité du retour légal aux 48, 60, voir 72 heures semaines qui plaisait tant à Alain Lipietz et qui prit forme en même temps que la Bolkestein, ouvrant sur le travail détaché au sein de l’UE ? Bien. Depuis, nous avons savamment détricoté les 35 h. bien au-delà de l’annualisation et l’usage des jours RTT ; nous avons su reprendre 2.5 milliards d’euros supplémentaires par an en imposant le travail de la Pentecôte à ces bons Gaulois laïques et solidaires. Bien entendu, nous nous étions activés en parallèle pour saborder le Code du travail et poser, avec Parcoursup, les bases de la précarisation de la masse des étudiant.es populo qui s’imaginait avoir droit au plein emploi avec Bac + 2 ou 3. Il était grand temps d’assujettir de nouveau les travailleurs comme des bêtes de somme non pensantes à leur travail. Leur productivité au prix d’une meilleure composition organique du capital – R&D – ne nous intéresse pas. Souvenez-vous toujours de notre cher Samuel Huntington – oui, oui, celui des « chocs des civilisations » et des nouvelles croisades – enseignant à la Commission Trilatérale, encore toute imbue de technétronique sortie d’un occulte Report from the Iron Mountain, la nécessité d’un aggiornamento à rebours visant à mettre fin aux « rising expections » du populo, lequel, souvenez-vous, était tout entiché de Just Society au point qu’il se mettait à prétendre la substance de la démo-cratie, y compris dans les campus universitaires, plutôt que de se contenter sagement de son apparence !

Grâce à la pandémie nous avons imposé en quelques jours l’idée qu’il n’y a pas de secteurs économiques essentiels, de sorte que notre secteur financier spéculatif est désormais mis à l’abris. Nous avons également réussi à généraliser le travail partiel. Il faut que la crise sanitaire et hospitalière soit bien intériorisée dans le comportement quotidien du populo, traqué en permanence et forcé de travailler sur demande 60 h. et plus, sans même pouvoir prétendre choisir ses congés payés ; il faut l’habituer au chômage partiel avec 70 % du salaire brut et 84 % du salaire net. Ainsi la voie nous sera ouverte pour réduire d’autan les salaires. Car la reprise sera lente et la force de travail trop nombreuse. En effet, nombre de jeunes et de séniors seront impitoyablement écartés par l’allongement du temps de travail des actifs qui sert également à créer ce plein de sans-emplois, ce qui permettra à notre patronat d’imposer toutes les conditions archaïques de travail qui lui conviendraient le mieux. Plut tard, la technologie nous permettra d’imposer un exosquelette à chaque travailleur comme tenue de travail, ce qui nous permettra un contrôle bien plus fin que celui des bracelets Amazon. Nous obtiendrons ainsi des performances qui découpleront les potentiels du micro-taylorisme.

Avec une telle baisse structurelle des revenus , il est clair que le poids des cotisations sociales sur la fiche de paie sera trop onéreux. Il faudra le baisser car autrement le populo des travailleurs se retrouvera sur une courbe très pentue vers le seuil physiologique. Robert Solow savait sans le dire qu’il est très élastique puisqu’il dépend des normes civilisationnelles retenues. Pour l’heure, ce seuil est réservé aux plus démunis et à ces étranges gilets qui trouvaient le temps de défiler dans les rues, le jour du sabbat, avec leurs prétentions de citoyennes et de citoyens issus d’une soi-disant République se réclamant de la « Liberté, Egalité, Fraternité»!!! Nous serons vite contraints d’aller dans ce sens puisque, pour plus de 50 % d’entre eux, nous les avons déjà réduits à un revenu si maigre qu’ils ne peuvent plus contribuer le moindre impôt direct dans les caisses de l’Etat minimum, c’est-à-dire les nôtres. Au demeurant, nous avons déjà peaufiné la recette magique qui consiste à payer le maintien du salaire net avec la baisse du salaire différé et l’élimination en tout ou en partie des taxes et impôts pesant sur les fiches de paie… Cependant, force nous sera de constater que les recettes de la fiscalité générale et celles des cotisations sociales baissent structurellement, de sorte qu’ il faudra bien rationaliser le tout et privatiser les infrastructures, les entreprises publiques et les services sociaux que l’Etat ne pourra plus financer et qu’en tout état de cause il ne doit plus financer selon notre public policy.

La démocratie syndicale devra être revue de fond en comble. Un rapide coup d’œil sur la Péninsule au sud des Alpes, toujours en avance dans ce genre de retour, montre toutes les potentialités de ce choix et la possibilité piduiste – P2 – de l’imposer malgré les Constitutions, nées de la Résistance. Il suffit pour cela de contrôler tous les éventuels opposants en écartant et en dénigrant sauvagement celles et ceux qui ne plient pas. Car, pour l’heure, ce populo gentil est berné par nos mesures d’urgences « sanitaires » que nous entendons bien rendre aussi «transitoires » que nos mesures d’urgence sécuritaires. Grâce à cette crise sanitaire nous avons jusqu’ici brillamment amplifié le sentiment d’urgence épidermique du populo en liquidant les stocks de DPI tout en faisant des misères au professeur Raoult – tout imbu de Foch semble-t-il, rendez-vous compte ! – qui serait bien capable de tout ficher à l’eau avec ses méthodes scientifiques renommées et ses génériques qui ne coûtent pas un sou percé et ne rapportent rien à Big Pharma. Mais le risque demeure que le populo finisse par réaliser l’évidence, à savoir que sans sa contribution, finance ou pas finance, le PIB dégringole en chute libre et de manière inexorable, de quoi nous faire revisiter – quelle horreur !– la spirale dépressive vers le bas des keynésiens !

Imaginez ce qui se passerait si, faisant le décompte des jours de grève générale mur-à-mur au mètre des 2.5 milliards d’euros de la seule journée de la Pentecôte, le populo et les drôles de gilets citoyens se mettaient soudain à rêver en couleur « aux jours heureux » et, horreur sans nom, « au retour de l’égalité fraternelle républicaine » de leur vieille Sociale. Je comprend que les J P Morgan et autres Denis Kessler en fassent cauchemars. Heureusement, nous pouvons compter sur des jaunes et sur quelques Notat, Le Coq, Berger et autres qui s’appliquent studieusement à penser les relations de travail modernes de concert avec nous… La distanciation sociale sans tests sur grande échelle, sans DPI gratuits et sans chloroquine et antibiotique permettra de faire la guerre préventive à tout rassemblement contestataire et à toute velléités de grève. A moins que …. Mais là, nous avons déjà gagnés à nous les forces de l’ordre avec de bons plans de pensions sectoriels cousus sur mesure. En effet, nous avons su redéfinir l’universalité en splouk nouveau en donnant la singularité pour l’universalité. Après tout, comme l’enseigne notre Habermas, celui-là même qui, au désespoir d’un Marcuse travaillant pour la CIA, appelait les flics sur le campus, Immanuel Kant n’était jamais qu’un Allemand … Nous avons accompli cette cooptation des forces de l’ordre en prenant bien soin de ne pas honorer rapidement leurs heures supplémentaires passées à réprimer le populo en visant bien les têtes selon la bonne méthode rabbinique-sharonesque. Si les syndicats cocos rentrent dans le rang grâce à ce qui reste de la section Krigiel, c’est dans la poche … Le marché vaut mieux que Georges Marchais, n’est-ce pas ?

2 ) La Sécu. Au désespoir d’un Alain Minc pensant à son père centenaire et aux « vieux » gentils qui s’éternisent ici-bas, nous déplorons un taux de létalité moins élevé que prévu dans « les maisons de vieux ». Cette façon aussi qu’ont les travailleurs de vouloir faire leur part par devoir et avec désintéressement sans même les DPI minimum. Cependant, nous avons presque fait admettre à toute la naïve société gentille une dérive eugéniste ; nous avons encore du mal, sous couleur de « mort dans la dignité », à économiser sur les postes lits. Il est vrai que c’est une tâche difficile à mener à bon port lorsque les ouvriers meurent de 7 à 11 ans – voire 17 ans pour les égoutiers – avant leurs dirigeants et avec des structures publiques démantelées par tant de coupes budgétaires sombres qui les rendent incapables d’assurer les conditions matérielles minimales d’une telle dignité en fin de vie ; elles sont encore moins à même d’assurer un choix authentique et éventuellement rétractable le moment venu. Mais nous avons su jouer à plein du thème de l’acharnement thérapeutique en ôtant, en tout état de cause, la liberté du choix aux patients, aux familles, voire aux médecins, pour la mettre dans les mains des managers sanitaires.

En désagrégeant encore les solidarités familiales et sociales intergénérationnelles que le populo gentil pense être naturelles et acquises par le devenir civilisationnel, nous pourrons remettre la reforme des pensions sur le chantier. Blackrock et les autres restent mobilisés, plus que jamais d’ailleurs vu la nécessité de se refaire après les derniers remous financiers. Nouvelle austérité oblige. Toute la Sécurité Sociale devra être revue. Car le populo doit comprendre qu’il n’est pas banquier et que, par conséquent, il lui revient de payer pour son bailout transitoire. Le manque de cotisations sociales produit par le confinement et le chômage total ou partiel fit exploser la dette publique. Mais comme il ne peut y avoir de droits sans devoirs, le populo a désormais le devoir de payer la dette de la Sécu, ainsi que la dette publique encourue pour sauver la mise à nos banquiers qui sont le cœur du système.

Remarquez que le confinement ayant étalé les vagues de malades de Covid-19 parvenant aux soins intensifs et en réanimation, les gens meurent toujours de ce bon virus fabriqué en laboratoire, mais à un rythme plus lent. Ce bon et dévoué personnel soignant, en fait très populo, se met même à respirer de soulagement, y compris dans le Grand Est, bien qu’il soit toujours aussi surchargé et dépourvu de bonnes conditions de travail, y compris de DPI. Mais l’ingéniosité du bon populo n’a pas de limite, voire les sacs poubelles transformés en surblouses car « c’est mieux que rien et qu’il faut bien faire son devoir » selon leur archaïque éthique professionnelle … Pour un peu on croirait entendre la petite musique de Gérard Filoche ! Sans compter que les nôtres ont vite compris le double intérêt fiscal à faire des dons médiatisés aux hôpitaux dans ce contexte tendu : d’abord, ces dons sont en grande partie déduits des taxes et surtout, en comblant les besoins à la marge en temps de crise, on évite de transformer ce petit désagrément passager en revendication portant sur le retour à une fiscalité républicaine progressive. Les nôtres ont toujours le loisir de penser à moyen et long termes, même en temps de confinement social et d’urgence sanitaire et socio-économique.

N’oublions pas non plus que, dans les structures privées, la crise fut bien moins ressentie. Ergo, en vrais bons cartésiens talmudistes, nous nous devons de conclure que, dette publique oblige, l’austérité budgétaire est plus nécessaire que jamais. De sorte que pour satisfaire la logique du sentier de consolidation fiscale, il faudra bien couper et privatiser d’avantage. La santé est au fond une question de Volonté comme nous l’enseigne notre bon maitre Ludwig Mises, qui fut le digne conseiller du Chancelier fasciste autrichien avant l’Anschluss, et les structures privées seront toujours là, si nécessaire, moyennant paiement. Pour le populo, à l’encontre de tout son détestable héritage humaniste et pythagoricien, nous avons réussi à le onvaincre de ne pas visiter ses malades, ce qu’il pourrait faire en toute sécurité avec les DPI, ni à les accompagner dans la guérison ou dans la mort et au cimetière.

N’oublions pas non plus que, dans les structures privées, la crise fut bien moins ressentie. Ergo, en vrais bons cartésiens talmudistes, nous nous devons de conclure que, dette publique oblige, l’austérité budgétaire est plus nécessaire que jamais. De sorte que pour satisfaire la logique du sentier de consolidation fiscale, il faudra bien couper et privatiser d’avantage. La santé est au fond une question de Volonté comme nous l’enseigne notre bon maitre Ludwig Mises, qui fut le digne conseiller du Chancelier fasciste autrichien avant l’Anschluss, et les structures privées seront toujours là, si nécessaire, moyennant paiement.

Pour le populo, à l’encontre de tout son détestable héritage humaniste et pythagoricien, nous avons réussi à lui imposer de ne pas visiter ses malades, ce qu’il pourrait faire en toute sécurité avec les DPI, ni à la accompagner dans la guérison ou dans la mort et au cimetière.

3 ) Cette crise sanitaire est si opportune que le bon Mike Pompeo n’a pu s’empêcher de dire lucidement qu’elle constituait un exercice pratique – « a live exercise ». En vérité c’est de loin plus instructif que ces simulations universitaires, genre le EVENT 201 portant, par une sorte de hasard récurrent, sur une pandémie due à un coronavirus organisé à la John Hopkins grâce au financement des Gates, Bloomberg et autres du genre, juste un peu avant le déclenchement connu de cette pandémie en Chine. Nous taisons tous très soigneusement la fermeture du laboratoire militaire américain de niveau 4 de Fort Detrick en juillet-août, fermeture rendue nécessaire par des fuites ayant probablement causé la mort de plus de 10 000 personnes aux USA, toutes atteintes par une étrange grippe exhibant des étranges symptômes de pneumonie. Certaines vérités ne sont pas bonnes à dire en public.

Reste que cette crise sanitaire et socio-économique nous a permis de procéder à une « répétition générale » pour le développement du télétravail ou, en jargon orwellien, du nouveau smart-working. Nombre d’ouvriers devront être abrutis en travaillant plus pour travailler idiot dans des journées de 60 h peu rémunérées et productives, tout en laissant la place aux algorithmes et aux robots sans prétendre à une nouvelle RTT. Les quelque 20 % de la force de travail active encore nécessaire pour les besoins des secteurs productif, financier et du capital connaissance, pourront être co-optés grâce au miroir aux alouettes des horaires flexibles rendus possibles par le smart-working, tout en étant soigneusement soumis à un contrôle permanent online.

L’expérience de Uber est saisissante, car elle parcelle la main-d’œuvre et ouvre la voie à des relations de travail régies, sans syndicats, par des contrats de gré à gré. Finie la porosité du travail et les frais en capital fixe, bureaux, PC et ainsi de suite. A part un siège social centralisé, tout ceci ou, en tout cas une grande partie, peut être transféré sur le dos des salariés désormais acquis au smart-working qu’ils prennent pour une gestion personnalisée du temps de travail. Il y a les élus et il y a les autres, n’est-ce pas aussi notre conviction talmudiste-darwinienne ? Il se trouve que la 5 G permettra de transférer des volumes énormes de données bureautiques et mêmes industrielles grâce aux imprimantes 3 D etc., alors que la blockchain permettra de le faire, sinon de manière sécuritaire, du moins de manière difficilement falsifiable. Et que dire de cette production sans usine, sinon délocalisée, déjà conçue par nos plus fertiles esprits ? En menant à terme notre nouvelle politique d’austérité, nous pourrons nous payer le luxe de relocaliser sans frais supplémentaires dans nos propres périphéries.

Le monde de la justice sera largement reformé par le télétravail. Cette avancée arrive d’ailleurs à temps puisque nous avons vu récemment nombre d’avocat.e.s rejoindre le populo dans la rue, voire chanter avec lui …, dans leur propension à prendre la Constitution et la justice républicaines au sérieux. C’est tout un monde ! Méfions-nous, car dans la rue, ces privilégiés, voués  à l’accès capitaliste de leurs clients à la justice, ont pu comparer leurs fiches de paie. Nous avons-là un foyer de contamination républicain fort dangereux. Souvenez vous que l’Incorruptible, si difficile à délégitimer chez nous, était un homme de loi …

L’éducation nationale est toute désignée pour l’enseignement à distance. Arrêtons avec ces histoires de méthode syllabique – nous achetons anglo-saxon, donc la méthode holiste s’impose – cessons ces histoires de contacts oculaires entre parents et bébés, enseignants et élèves et autres balivernes du genre. Si nous ne prenons garde, on va nous ressortir outre Condorcet et Rousseau, H. Wallon et J. Macé, Nadia Kroupskaïa et Makarenko … Watson ne fut pas très prudent, il ne sut guère occulter la part africaine de son ADN, lui qui aurait tant aimé se cloner – on voit d’ici la tête de Rosalind Franklin …, mais il voyait loin ! D’ailleurs, en Amérique du Nord, cette narration va son petit bonhomme de chemin avec l’entrée payante des distributeurs de soft-drink et de fastfood dans les écoles. La privatisation de l’enseignement y prédomine depuis longtemps et va de pair avec la substitution de l’étude boursière à l’arithmétique pour bien former les têtes à la pensée acquisitive qui est le socle de notre société.

Ne sous-estimons pas non plus la dialectique du maître et de l’esclave. Dans la foulée de la guerre interne contre le populo, qui est par instinct terroriste, des pas de géants furent accomplis dans la voie de l’enseignement à distance. De fait, il anticipa l’ubérisation des services taxis avec des tuteurs corvéables à merci se rendant, à leurs frais, dans les maisons de leurs élèves . La banlieue et ses « sauvageons» juste bons pour des nihilistes pitres déguisés en surnombre en « hussards de la République » sont superflus pour notre Nouvelle Société. Comme nous l’avons vu, les enfants des banlieues sont mal connectés à Internet et souvent ils ne peuvent se permettre ni PC ni abonnement en ligne. Ils ne nous servent donc à rien.

En privatisant d’avantage et en passant à l’enseignement à distance nous posons les bases pour une nouvelle sélection sociale de caste indolore et plus compatible avec avec notre propre mérite, qu’il faut à tout prix abstraire de toute vérification selon la Loi des grands nombres. Le mérite par la science, c’est très vieux jeu, et il fait naître des velléités de mobilité sociale dans la tête du populo. Or, nous ne sommes ni des jésuites gentils, ni des tenants de l’égalité républicaine, si dangereuse qu’il convient de toujours la présenter pour son contraire, c’est-à-dire pour un nivèlement par le bas.

En outre, les enfants des milieux aisés, déjà bien à l’aise avec le langage informatique et celui des nouvelles technologies, gagneront sur les deux tableaux à la fois. En premier lieu, ils épargneront sur leurs frais de scolarité tout en créant un marché de tuteurs personnels et bien ubérisés. De fait, ceci est déjà le cas pour les concours préparatoires aux Grandes Ecoles dont les syllabus sont heureusement de moins en moins républicains et de plus en plus en ligne avec le splouk commercial. Comme le corps enseignant d’ailleurs, car nous nous sommes arrangés pour qu’il n’y ait plus d’Althusser pour mettre la pagaille dans le ronron académique convenu. En second lieu, le budget de l’éducation nationale publique – qui à l’instar de celui des services sociaux compte dans la dette publique mais pas comme contribution au PIB car n’ayant pas de prix de marché – pourra ainsi être rationnellement réduit à son expression la plus rationnelle selon notre bonne vielle public policy. Il y a là un filon d’économies considérables et une contribution comptable au PIB qui a tout son intérêt dans le contexte actuel. (Note du 14 mai 2020 : Mal exprimé il faut plutôt dire que cela est mal comptabilisé en tant que secteur non marchand, v. http://hussonet.free.fr/apupu.pdf . Les socio-libéristes de tous bords qui ne font pas la différence entre compétitivité macroéconomique et productivité micro-économique, cette dernière reposant fortement sur la première, se coupent l’herbe sous le pied tout en créant la paupérisation sociale en effectuant des coupures linéaires dans les services sociaux publics dont le multiplicateur reste très élevé. )

4) L’urbanisation et la Smart city. Les villes de moins de 1 000 000 d’habitants n’apparaissent pas dans les classements internationaux et donc elles ne jouissent pas du même crédit financier, ni des mêmes «avantages » pour financiariser et titriser les budgets. Toute la planification du Territoire doit donc être revue en conséquence. Les villes pavillonnaires sont un rêve de populo se prenant pour des classes moyennes quand personne ne sait ce que ce concept fumeux recouvre, pas même jadis son concepteur C. Wright Mills ! Et la Révolution verte écolo-anti-CO2 va changer toute la problématique de la mobilité. Peu importe que le populo et les drôles de gilets citoyens semblent avoir du mal à le comprendre, il faudra voyager beaucoup moins sauf pour se rendre au travail pour des temps de travail allongés. Par contre, les marchandises bien encadrées par un libre échange régi par une définition de l’anti-dumping qui écarte d’office toute référence aux droits du travail et aux critères environnementaux, pourront continuer leurs danses marchandisées et leurs joyeux voyages autour du Monde. A cette tendance plus anomique que libertaire, s’ajoute la substitution de la souveraineté alimentaire par la sécurité alimentaire assurée par les « futurs » et les dérivés financiers.

Pour ce qui est du populo gentil, il doit voyager sur permis et avec un bon traçage électronique. La Smart City permettra d’ailleurs de régler ces nouvelles relations sociales urbaines ainsi que les relations villes-campagne online et en temps réel. Entre Apps, tatouages et caméras de télésurveillance et autres détecteurs positionnés partout, la sécurité des gens biens sera garantie et la peur instinctive sera entretenue dans les entrailles du populo dument culpabilisé et palestinisé.

En Chine populaire et au Portugal semble-t-il, les policiers et employés publics servent à rendre le confinement des citoyens plus efficace et moins dur, en leur apportant la nourriture etc. Chez nous, comme en Italie, les forces de l’ordre furent utilisées pour dresser nombre de contraventions au moindre écart dans une logique bancale, mais calculée de sang froid, consistant à imposer le confinement des particuliers, alors que ces mêmes particuliers, en tant que travailleurs, devaient et doivent toujours prendre tous les risques pour se rendre au travail dans des transports en commun bondés et pour effectuer leur travail quotidien sans protections minimales.

Ainsi qu’il fut fait pour la gestion des parking urbains, nous avons-là une poule aux œufs d’or à privatiser, comme d’ailleurs une partie de l’Armée. Israël et les Américains sont très en avance dans la mise sur pieds de ces entreprises de mercenaires qui privatisent la sécurité sur fonds publics. Et qui souvent font le sale boulot de proto-colonisateurs pour les grandes transnationales apatrides. Là aussi des énormes économies budgétaires sont possibles dans le cadre de l’Etat minimum et de notre très efficace public policy.

De fait, dans le cadre de la palestinisation de ces populos gentils, on se demande bien à quoi peu servir le parc nucléaire civil – sauf pour la partie à privatiser d’urgence afin de rendre les onéreuses et catastrophiques sources d’énergie alternatives rentables. Car, trop d’énergie à bon marché cela fait trop de production, trop de bien-être et trop de mobilité, toutes choses qui donnent l’illusion et le gout de la liberté pour ceux qui, à l’encontre de la Loi, pensent encore que la Planète appartient également à tous les Humains. De même que la dissuasion nucléaire qui n’a aucune raison d’être hors de la Terre promise. On le voit, la situation présente est intenable. Mais nous avançons aussi dans ces domaines. Plusieurs des nôtres ont déjà imaginé comment réinterpréter la Charte des Nations Unies et l’inacceptable et « fautive » Déclaration Universelle des Droits à la lueur de notre propre version dogmatique, dument corrigée, du Code Hammourabi.

Souvenez-vous, nous avions quasiment convaincu la bande d’alcooliques choisie de Eltsine guidée par J. Sachs et de Boissieu, et puissamment appuyée par la 5 ème Colonne surreprésentée, à accepter la modeste somme de $ 50 millions pour démanteler l’arsenal nucléaire russe ; le tout , en recyclant généreusement le plutonium aux USA et en attendant de démanteler la Fédération de Russie comme l’URSS. N’oubliez jamais le rôle primordial de la surreprésentation et de la fausse représentation, ni celui d’un Yeshov imitant, pour le compte des frères Warburg travaillant pour le Kaiser, la GB et les USA contre la Révolution bolchévique, l’œuvre sadique qu’un Sade avait menée contre la Révolution française en poussant la Section des Piques à la Terreur, dans le but d’éliminer les meilleurs dirigeants révolutionnaires. Cette manœuvre sournoise fut menée à bien en France mais défaite en URSS par ce Dugashvili qui ouvrit les portes d’Auschwitz mais que nos blouses blanches assassinèrent avec la complicité active de Béria parce que sa façon de vouloir traiter la question juive en authentique marxiste le rendait plus criminel qu’Hitler. Ce Staline était vraiment un marxiste-léniniste indécrottable …

Bref, vous avec compris. Je vois laisse terminer par vous-mêmes. Pa ex., le populo gentil déjà mis à l’écart par l’éducation nationale universitaire, a-t-il vraiment besoin de l’accès à la culture, à part œuvrer dans l’industrie touristique ou servir dans la restauration – un excellent filon d’emplois comme le démontrent les USA. Imaginez un Jouvet et ses lubies petites bourgeoises de porter les grands auteurs classiques au peuple et avec eux quelques dangereux Beaumarchais, quelques Rimbaud, ou pire encore des Jules Vallès, des Bertold Brecht et leurs trop nombreux émules. Des Maisons du Peuple et de la Culture aussi, tant qu’on y est ? Si même les petits rats de l’Opéra s’encanaillent, où va-t-on ?

Les musées, qu’il faut privatiser ainsi que leurs œuvres et tout le patrimoine archéologique – voire la Péninsule au Sud des Alpes – car il faut bien rentabiliser l’argent imprimé sur les proverbiaux rouleaux que j’ai surnommé « Kerouac money ».

Les sports et donc une partie cruciale de l’hygiène public et de la médecine préventive nationale. La première victoire des Bleus sous la « gauche plurielle », nous la devons surtout à un ancien travailleur spécialisé, tout imbu d’éthique professionnelle, un entraineur qui était issu d’un système national reposant sur le sport amateur et ses valeurs de dépassement de soi. Celles des vrais premiers de cordée travaillant en tandem et celles des arpenteurs du globe, rescapés de justesse, qui pouvaient écrire, en célébrant la Terre des Hommes, que ce qu’ils avaient réussi à endurer, même les bêtes n’auraient pas pu le faire. Sans trace aucune de vénalité.

Les piscines municipales sont souvent privatisées et les salles municipales transformées en Fitness clubs payants. Le sport professionnel est une question de performances droguées à des rythmes infernaux qui fauchent souvent la vie des jeunes sportifs. Il n’est plus qu’un business mené à grands coups de markéting télévisés et autres. En leur appliquant la logique du télétravail – puisque se sont des sportifs à cachets – on en déduit que les grandes infrastructures physiques qui défigurent souvent les villes et causent la congestion du trafic routier deviennent elles-mêmes archaïques. Et bientôt en remplaçant les sportifs par des robots, à l’instar des speakerines TV et des hôtesses d’hôtels et de bars, le tour sera joué …

Bon amusement …

Votre

Paul

Note 1 ) Sur la crapuleuse fabrication philo-sémite nietzschéenne de l’affaire du « voile », voyez mon Livre III dans la section Livres-Books de mon vieux site jurassique www.la-commune-paraclet.com . Il suffit d’utiliser le terme « voile » comme mot clé dans la fonction Rechercher.

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