Commenti disabilitati su Sécuriser les chaînes de la valeur, le nom de code de la Nouvelle Guerre Froide ? 21 janvier 2021

Texte en cours d’élaboration

A lire:« Generations Of Globalist Ghouls Collaborate On “Manifesto” For Post-Trump Economic “Reset” », by Tyler Durden, Wednesday, Jan 20, 2021 – 22:05, https://www.zerohedge.com/geopolitical/generations-globalist-ghouls-collaborate-manifesto-post-trump-economic-reset

Proponents of the QAnon “conspiracy theory,” which the NYT can’t seem to stop writing about, are going to love seeing this. »

Le point fondamental est le suivant: les chaînes de la valeur ajoutée relèvent de la microéconomie, donc de l’entreprise. Les échelles de la valeur renvoient au rang mondial des Formations Sociales (FS) nationales, multinationales ou supranationales où la valeur d’échange se forme par l’intégration des fonctions de production microéconomiques dans le cadre des Equations de la Reproduction Simple ou Elargie, soit en langage mainstream dans l’équilibre économique stationnaire ou dynamique.

Comme on le voit, le rang d’une FS au Centre, dans la Semi-périphérie ou dans la Périphérie, selon l’utile description de Galtung, dans un univers dominé par l’Economie Mondiale Capitaliste (EMC) est bien plus important que l’optimisation de l’organigramme d’une entreprise multinationale ou transnationale.

Ceci est encore plus vrai dans la phase de l’hégémonie du capital spéculatif, puisque l’émission de la monnaie et du crédit de chaque FS peut être plus ou moins privatisée et assujettie à une devise externe jouissant abusivement de la suzeraineté monétaire. Ainsi qu’exposé dans mon Tous ensemble, l’insertion de la FS dans l’EMC peut se concevoir comme une imbrication de deux systèmes d’Equations de la Reproduction Simple et Elargie (RS-RE). Le premier système concerne la FS analysée ; le second la somme des échanges externes. La médiation entre les deux se fait par le taux de change qui, bien que parfois sous l’influence d’une suzeraineté monétaire externe, incarne la compétitivité macro-économique réelle de la FS rendant ainsi possible le calcul économique tant pour la comptabilité d’entreprise que pour la comptabilité nationale. (1) .

Ceci reste le cas au sein de l’espace d’intégration intergouvernemental européen, fondé sur l’Europe des Etats-nations aspirant à une Europe Sociale (2), bien que cet espace glisse dangereusement et de manière autodestructrice vers une fédération européenne hyper-centralisée et néocoloniale qui ne fait aucun sens au vu de l’Histoire des peuples la composant. L’euro Mundell hyper-centralisé – contre quoi dans mon Tous ensemble j’avais proposé une alternative mettant en œuvre la coordination de ratios Cooke nationaux, ce qui nous aurait épargné bien des déboires – ne repose néanmoins pas encore sur une économie fédéralisée gérée par un budget central. C’est si vrai que les équilibres-déséquilibres des balances externes au sein de la Communauté européenne font l’objet d’une grande attention en particulier par le bais du suivi méticuleux connu sous le nom de Target 2. (3)

Comment se fait la formation de la valeur dans un système de libre-échange global soumis à la doctrine de l’Etat minimum – public policy néolibérale monétariste avec la dérèglementation, et la privatisation visant le démantèlement de l’Etat social encore constitutionnalisé – soumis à la « gouvernance globale privée » ? Autrement dit, est-il possible d’avoir une micro-économie sans macro-économie ? Il y a deux aspects à cette question :

Le premier concerne la concurrence libre et non faussée selon le démagogique adage européen qui est cependant toujours surdéterminée quoique de manière aléatoire, hors planification étatique, par la « demande sociale ». Ceci est analysé en détail dans la dernière partie de mon Précis d’Economie Politique Marxiste, librement disponible dans la section Livres-Books de mon vieux site jurassique www.la-commune-paraclet.com

Le second aspect concerne le rôle de la monnaie et du crédit pour accélérer la croissance. Or, aucune théorie bourgeoisie ne sait distinguer entre monnaie et crédit, la première concernant les masses salariales réelles ou sociales nécessaires et suffisantes pour assurer la circulation portant à la réalisation de la valeur dans un système reproduction donné. A fortiori, aucune se sait distinguer entre intérêt et profit ou intérêt classique – déduit du profit – et intérêt spéculatif usurpant et phagocytant le profit. Pourtant, cela fait une énorme différence de savoir si le crédit, qui n’est jamais qu’une anticipation de la production réelle, est émis par le système bancaire fractionnel privé ou bien par l’émission de crédit public par une banque centrale publique, dans le cadre d’une Reproduction Elargie qui serait soit par la « main invisible » soit régulée par la planification d’Etat, y compris pour des économies mixtes comme celles qui émergèrent des constitutions occidentales d’après-guerre.

Dans le premier cas, la logique du profit individuel prime avec sa loi de motion du capital mettant en œuvre la centralisation et la concentration du capital. Ce système produit un grand gaspillage des ressources et saccage l’environnement, de sorte que tous les besoins sociaux essentiels non solvables sont négligés ou, au mieux, sujets à la « théorie du ruissèlement » – dont J. Galbraith disait sans détour que ce n’était que « horse hit » puisqu’elle revenait à prétendre nourrir les chevaux pour nourrir les oiseaux … Ce système spéculatif, par nature car soumis à la logique du profit dans le cadre de la dominance anomique de l’allocation des ressources disponibles par la « main invisible », conduit également à l’expansion de certains secteurs et branches accompagnée par la concentration en d’autres, c.à.d., aux crises capitalistes conjoncturelles récurrentes et, in fine, aux crises structurelles lorsque les discrépances sectorielles – fin des cycles longs de massifications de nouvelles technologies etc. – sont plus accentuées et les facteurs externes moins favorables. Ce genre de crédit capitaliste est par nature colonial, ou néocolonial et impérialiste. Il permet aux grandes entreprises de passer outre les contraintes de la RS-RE nationale en allant chercher les matières premières manquantes ou les débouchés pour leurs produits à l’extérieur afin d’assurer leur propre croissance. Mais au prix d’une gestion impérialiste des balances externes et de guerres pour les débouchés et le partage impérialiste du monde.

Dans le deuxième la planification offre un système RS-RE cohérent avec une insertion mondiale contrôlée, de sorte que le crédit public anticipera la croissance nouvelle prévue par la Reproduction Elargie en vue de satisfaire au mieux les priorités économiques et sociales démocratiquement établies par la démocratie représentative, industrielle et participative ou mieux encore par la démocratie socialiste que l’Europe sociale et le reste de la Planète se doivent de favoriser. Ce crédit sera octroyé au fur et à mesure avec les audits nécessaires pour éviter les gaspillages et la corruption. Il se transformera ainsi en masse salariale nouvelle et en moyens de production tangibles ou intangibles donc les infrastructures publiques et la R&D. La demande interne productive et de consommation en sera soutenue, préférablement de manière qualitative compatible avec la préservation environnementale.

Le taux de change encadré par le souci d’équilibrer la balance commerciale et celle des paiements fera office de médiation pour obtenir les ressources externes manquantes. Ceci devrait se faire en refusant la soumission à toute devise monétaire dominante ou suzeraine. Ce qui est facile dans le cadre de l’imbrication des deux systèmes RS-RS – celui de la FS et celui relevant de l’insertion dans l’EMC avec ses sous-systèmes nationaux etc. – via la régulation des échanges par des swaps bilatéraux de ligne de crédit fondés sur la projection sur moyen terme de l’import-export bilatéral.

De la sorte les deux balances externes tendront automatiquement vers un équilibre car tout déséquilibre pourra faire l’objet de réajustement. Un tel système anticipant un nouvel ordre monétaire et financier mondial fondé sur l’économie réelle et la cohérence des FS pourra prévoir une convertibilité en un panier de devises afin d’assurer une plus grande flexibilité. A terme, ce système devrait s’inscrire dans le fonctionnement des Droits de Tirage Spéciaux (DTS ) du FMI, une fois que ce dernier aura été mis à date et démocratisé – quotas, processus de décision etc. Mais il sera fatalement devancé par des systèmes bilatéraux et régionaux qui défendront pas conséquent la nouvelle et nécessaire définition de l’anti-dumping calée sur la défense du « revenu global net » des ménages au sein d’une FS donnée. ( voir l’Appel dans ce même site)

Le reste sera l’objet non pas de l’extension global de multinationales et transnationales visant à dominer la division sociale mondiale du travail pour le seul bénéfice de leurs grands actionnaires – « the World is our oyster » – mais plutôt celui de joint-ventures entre entreprises publiques selon des mandats fonctionnels appropriés. Cette recette, parfaitement compatible avec la planification nationale, fonctionne parfaitement comme il fut démontré au sein de l’UE avec les coopérations renforcées, par exemple Airbus avant la privatisation rampante en faveur de supposés champions nationaux de fait assujettis à la gouvernance globale privée ainsi qu’à la financiarisation et à la boursiarisation à outrance de l’économie. En effet, ces joint-ventures publiques permettent de mutualiser les ressources pour atteindre rapidement des objectifs précis à moyen et long termes, tout en fournissant un débouché élargi pour les produits ou services offerts, et surtout tout en conservant la souveraineté des Etats participants et la cohérence de leur planification.

Depuis la « pin factory » d’Adam Smith nous avons appris à concevoir une entreprise moderne comme le lieu où se mettait en place une division du travail interne visant à optimiser les efforts en vue de la production d’un produit simple – pièce – ou complexe. De ce processus l’économie bourgeoise avec Pareto ne comprend que la composition technique du capital étant incapable de concevoir la cohérence fondamentale entre composition technique et composition valeur d’échange du capital, ainsi que démontré dans mon Introduction méthodologique, librement accessible dans la section Livres-Books de mon vieux site jurassique www.la-commune-paraclet.com.

Cette logique d’entreprise peut viser la maximisation des ressources disponibles en s’organisant verticalement ou horizontalement dans au plan national qu’international. Stephen Heymer avait fourni une description utile en soulignant le passage de l’entreprise familiale, à l’entreprise nationale puis multinationale, et aujourd’hui, transnationale avec son siège social, ses succursales, et ses optimisations fiscales via les paradis fiscaux et les tax rulings. Les marxistes pour leur part spécifièrent les deux aspects de la loi de motion du capital, la centralisation et la concentration, menant au passage du capital marchand, au capital industriel, au capital financier, au capital productif internationalisé et aujourd’hui à la transnationalisation des activités sous l’hégémonie du capital spéculatif. Ces passages définissent les époques de redistribution du mode de production capitaliste. L’organigramme des entreprises est ici important, y compris pour la maximisation des flux des profits. Raymond Vernon, grand analyste des firmes multinationales dans la Harvard Business School of Administration, soulignait que selon le degré d’ouverture des échanges au niveau international, le meilleur atout moderne d’une MNC était son département de comptabilité. Aujourd’hui avec l’hégémonie du capital spéculatif prenant le pas sur l’économie réelle les CFO dictent leur loi aux CEO.

La FS au contraire est l’espace macro-économique dans lequel la division sociale du travail se fait avec plus ou moins de cohérence en articulant les diverses fonctions de production au sein des Equations RS-RE tout en gérant au mieux l’insertion dans l’EMC, soit la tenue des balances externes qui doivent viser à l’équilibre. La tendance capitaliste, en particulier parmi les pays disposant de la suzeraineté monétaire internationale ou d’une devise forte, fut de négliger la balance commerciale – économie réelle – en faveur de la balance des payements alors que les flux monétaires sont souvent spéculatifs donc déconnectés de l’économie réelle. En se berçant de l’illusion de combler les déficits chroniques de la première par les excès illusoires et instables de la seconde, souvent acquis par la « planche à billets », l’Occident se mis en devoir d’éliminer son industrie et son économie réelle. Les USA furent et restent l’avant-garde de cette logique délétère qui porte aujourd’hui au déclin de l’empire américain que seul el recours à la multi latéralité des échanges réglée par la nouvelle anti-dumping reposant sur le « revenu global net » des ménages, tout particulièrement le salaire différé, pourra entraver.

Certains comme Martin Sieff (2) réalisèrent que la théorie de l’interdépendance asymétrique avait contribué à désindustrialiser les US et l’Occident tout entier à part l’Allemagne. Avec la financiarisation de l’économie, le mépris pour l’économie réelle pris la forme de la délocalisation et de l’outsourcing alors qu’au niveau domestique les CFO remplaçant les CEO la spéculation financière phagocytait les entreprises. Sieff regrettait les Etats-Unis de son enfance, ses travailleurs se prenant pour des middle classes et pouvant rêver une mobilité sociale pour leurs enfants pendant que le pays se développait, fort du bon vieux pragmatisme américain qui, avec le New Deal de FDR, avait sut comprendre que les entreprises prospéraient d’autant plus qu’elles étaient flaquées par des tarifs protecteurs et des filets sociaux adéquats, y compris les syndicats faisant contrepoids aux Big corporations.

Bien entendu, il convient encore de comprendre que les deux vont de pair comme je l’ai théorisé par mon concept de « revenu global net » des ménages qui doit accompagner une nouvelle définition de l’anti-dumping formalisée au sein de l’OMC. (Voir mon Appel dans ce même site) Ce développement qui s’imposera de toute manière, ne serait-ce que pour sauver une fois encore le capitalisme moderne de ses « esprits animaux », exige une sortie de la boîte noire et son « groupthink » (Janis) dans lesquels sont enformés les dirigeants occidentaux, en tout premier lieu ceux proche du Forum Economique de Davos – avec leur Great Reset – et les auteurs globalistes cités dans l’article mentionnés plus haut. Dont certains n’arrêtent pas de vouloir vendre des vessies pour des lanternes avec une ineffable et sempiternelle Troisième voie, même pas une Voie du Milieu emprunte de sagesse antique – dans un monde dominé par la valeur absolue …

Finalement ce que l’on nous propose en prétendant sécuriser les chaînes de la valeur ajoutée n’est rien d’autre que l’ancienne interdépendance asymétrique reposant désormais sur l’hégémonie du capital spéculatif qui rêve de refaire la vielle Triade de la Commission Trilatérale – US-EU-JAPON – bien entendu sous hégémonie américaine-israélienne. La chaîne de la valeur ajoutée émanant de l’organigramme des multinationales et des firmes transnationales, financières ou non, devant être sécurisées pour empêcher le déclin des Etats Unis dans le cadre d’un nouveau Cocom, c.-à-d., d’une Nouvelle guerre froide puisque ce recentrage –selon le mind set de la guerre préventive croisée – vise toujours les rivaux militaires et économiques de l’axe impérial Etats-Unis-Israël. La Russie, la Chine, Cuba et tant d’autres pays savent déjà parfaitement à quoi s’en tenir, mais l’Allemagne et le Japon apprécieront … Et voudront de défaire au plus tôt de leur subordination actuelle via la prétention à l’extraterritorialité.

Dans mon Keynesianism, Marxism, Economic Stability and Growth, 2005, ou Livre III (*) j’avais dénoncé les illusions découlant de cette théorie de l’interdépendance asymétrique qui reposait sur la multinationalisation du capital productif, déjà alors soumise à l’hégémonie croissante du capital spéculatif destructeur de l’économie réelle et passant à la forme incarnée par les transnationales et leur gouvernance globale privée. Dans le meilleur des cas, les transnationales retenaient la conception et le financement dans leurs sièges sociaux et répartissaient les activités de leurs filiales – mandats de production – selon les coûts de production globaux les plus avantageux. Ceci était appuyé par l’actuelle anti-dumping qui exclut toute considération des droits du travail – notamment le salaire différé nécessaire pour financer les retraites publiques et la Sécurité Sociale – ainsi que toutes considérations des critères environnementaux les plus minimes.

Ces principes délétères étant inscrits à l’OMC et dans tous les traités internationaux depuis le Uruguay Round, la course au moins disant devenait l’Alpha et l’Oméga des échanges internationaux. Comme on sait les L. Summers et autres rêvaient de déménager les activités soi-disant polluantes – qu’il convenait simplement de mettre aux normes – vers la périphérie, Bhopal par exemple. Ainsi l’industrie métallurgique fut sacrifiée aux USA et en France et aujourd’hui en Italie alors même que ces pays ont beaucoup de problèmes pour conserver leurs anciens secteurs intermédiaires anciennement intensif en travail, comme l’automobile, mais qui rêvent aujourd’hui de plateformes, de robotisation et de chaines de valeurs sans usine.

Le problème était donc de savoir qu’elle était la place respective des trois pôles de cette Triade trilatérale. Or, la logique du capital sous toutes ses formes reste la concentration et la centralisation. Fatalement l’harmonie intra-impérialiste fait place aux rivalités inter-impérialistes. La question est donc de savoir qui dans ses chaines sécurisées et défendues par un nouveau Cocom contrôlera la propriété, le financement, la R&D et l’assemblage en bout de ligne soit les segments dans lesquels se concentrent les gains en terme de valeur ajoutée. Transformer l’UE et le Japon y compris par le bais de la subordination militaire et de son complexe militaro-industriel en succursales de l’axe croisé USA-Israël, en faire de vaste entrepôts comme Singapour ou des ateliers de production à bas coût, semble donc être la nouvelle lubie. Les deux pôles subalternes devront se contenter de mandats de production comme des chaînons subalterne dans l’organigramme d’une multinationale spéciale, l’Empire croisé putatif Inc. Remplaçant les Etats nations et mettant la démocratie censitaire des Grands actionnaires de la gouvernance globale privée en lieu et place des peuples souverains et de leurs parlements démocratiquement élus. Bref, la marche vers la nouvelle domesticité et le nouvel esclavage dont on sait aujourd’hui à la lueur de la cirse sanitaire et des ses thérapies géniques à quel transhumanisme elle aspire sans le moindre état d’âme.

Bien entendu il est trop tard pour ces lubies d’impérialistes vieillissants et démodés. Des pays sous influence par le bais d’une grotesque surreprésentation notamment l’Italie et la France accepteront peut-être – cela n’est pas sûr – de se priver de l’accès au vaste marché de la nouvelle route de la soie et aux technologies chinoises – 5 G, ordinateurs quantiques, nucléaire à sel fondus etc. la Chine déposant plus de brevets désormais que les USA – mais ni le Japon ni l’Allemagne ne pourront se le permettre.

Les farces du New Green Deal démonisation le CO2 pourtant bénéfique à la végétation – et suivant le réchauffent plutôt que de le provoquer – échoueront sur une simple évidence que j’ai énoncé dans mon écomarixisme toujours dans mon Livre III de 2005 : a ) comme tarif invisible il est trop tard puisque contrairement au stratagème des CFC durant l’Accord de Montréal ce ne sont plus les Dupont et Nemours occidentaux qui contrôlent les technologies de rechange pour renouveler touts les parcs de produits existants plutôt que de se contenter du remplacement des produits obsolètes ; b ) l’économie moderne est encore plus énergivore que l’économie manufacturière.

Noter que dans le cadre des QE en fait la phase du crédit spéculatif ou « crédit sans collatéral », cette narration verte délétère va de pair avec la réellement débile théorie de la MMT, laquelle pousse la logique spéculative des QE à son paroxysme comme si la monnaie et le crédit étaient des outils économiques autonomes alors qu’ils ne sont jamais que des équivalents généraux utile pour faciliter les échanges, lesquels peuvent bien se faire selon un équivalent particulier incarné par une marchandise quelconque par ex., un sac de patates ou un collier de coquillages, la valeur d’échange de la force de travail, cœur de l’économie réelle, étant le seul équivalent universel qui permet un calcul économique rationnel. Voir : a ) « Credit without collateral » (2007) et « The Treasury and the FED » (2008) dans https://www.la-commune-paraclet.com/EPIFrame1Source1.htm#epi ; b ) le Précis d’Economie Politique Marxiste sur la monnaie, les formes de crédit et le rôle des banques centrales, notamment publiques ; la modulation des ratios en liens avec les secteurs et les branches est rationnelle, les taux directeurs capitalistes ne sont que le moyen capitaliste pour assurer l’égalité toute formelle d’accès des acteurs au crédit, ce qui favorise fatalement les plus aisés, dans la logique de la propriété privée soumise à la mentalité acquisitive capitaliste ; c ) pour la narration verte du Giec et Cie voir : « Climate and indoctrination » March 2019, dans http://rivincitasociale.altervista.org/climate-and-indoctrination-march-2019/ .

De sorte que le développement socioéconomique et culturel harmonieux repose sur les surplus énergétiques, des surplus alimentaires et le respect le plus rigoureux possible du principe de précaution acquis grâce à une planification mettant en œuvre le crédit public pour développer les infrastructures publiques et les services sociaux publics d’accès universels.

Toujours dans mon Livre III – 2005-, j’avais montré que la productivité microéconomique repose sur la meilleure compostions organique du capital laquelle dépend beaucoup de la compétitivité macroéconomie qui repose pour sa part sur la planification. Ce livre avait opposé « les échelles de la valeur » qui concernent la compétitivité macro-économique aux chaînes de la valeur ajoutée qui relèvent des organigrammes des multi et transnationales au détriment des Formations Sociales nationales ou multinationales et de leur insertion gagnante dans l’Economie mondiale capitaliste. Il est malheureux que le Rapport Ramsès de 2007 (pp 69-79 – ait perverti cette notion essentielle d’échelle de la valeur en remettant au goût du jour cette archaïque de chaînes de la valeur, encore que cette intéressante étude est axée sur les performance sectorielles nationales … Mon concept n’acquit d’une étude sur les statistiques du MITI japonais qui avait l’habitude de convertir les données de manières harmonisées de sorte que la hiérarchie internationale ressortait parfaitement le reste étant affaire d’approfondissement analytique. Mais on comprend la pente : l’IFRI, comme OFCE conseillant de sacrifier l’industrie à Holland, se mit dans la ligne de la micro-économie sans macro-économie – tant pis pour les cours d’intro à la logique – et marcha béatement dans la foulée de la « gouvernance globale privée » au niveau globale et donc au sein même de l’UE. Tant pis donc pour les Préférences communautaires du grand walrasien classique Maurice Allais et tant pis pour mon invocation d’une nouvelle anti-dumping calée sur la défense du « revenu global net des m`nages compatible avec la compétitivité macroéconomique du pays, puisque aussi bien aucun Etat ne saurait vivre longtemps au-dessus de ses moins. Reste que cette nouvelle anti-dumping est bien plus efficace que les tarifs classiques pour stimuler une croissance de qualité puisqu’elle permet da défense des outils productifs nationaux mis en cohérence par la planification tout en les revigorant au besoin par l’accès au capital international qualitatif – technologies – via le fair trade. .

Aucun grand pays ne suivra dans cette course destructrice. Tant la Russie, que la Chine, le Japon, le Vietnam et les pays Non-alignés voudront au contraire élargir l’espace multilatéral qui s’ouvre à eux avec des traités de fair trade opposés au libre-échange néolibéral monétariste et exclusiviste. Et dans cette perspective, tout en défendant la cohérence de leur Formation Sociale, ils s’appuieront indirectement – et espérons-le directement – sur une nouvelle définition de l’anti-dumping qui de facto préservera le « revenu global net » des ménages donc leur standard de vie – à ne pas confondre avec le pouvoir d’achat qui est un index pour mesurer l’inflation à la Irving Fisher – et leur indépendance nationale.

De fil en aiguille je ne désespère pas qu’ils voudront réformer le FMI et la Banque Mondiale ou s’organiser en dehors de ces deux jumelles trop marquées par le défunt Système de Bretton Woods pour finalement établir le Conseil Economique et Social comme organe premier de l’ONU, marginalisant ainsi le Conseil de Sécurité qui a oublié de metteure sur pied un Conseil d’Etat-major pour ses casques bleu et qui a trop tendance à ce comporter comme le bras sanguinaire d’une OTAN dévoyée et grotesquement hors zone. La Charte de l’Onu ne reconnait pourtant que des organisations régionales dans la mesure où elles œuvrent pour la sécurité collective …

Bref, il est trop tard pour la Triade et ses rêves de domination.

Reste à ajouter que la micro-économie sans macroéconomie est une pitrerie digne d’un Jean Tirole, le quel ne sait même pas ce qu’est une fonction de production scientifique et comment elle s’intègre rigoureusement dans la Reproduction – équilibre général simple ou dynamique – de la FS, à savoir dans sa macro-économie. D’ailleurs, j’ai déjà résumé Tirole comme étant l’homme de trois grandes idées menant à trois très grandes catastrophes qu’il suffit de nommer pour les condamner ; première grande idée la dérèglementation financière – 1993 – menant l’abrogation du Glass Steagall Act en 1999 et à la crise des subprimes ; la deuxieme grande idée, le contrat unique menant au Jobs Act italien et à la loi travail en France ce qui se passe de commentaire ; troisième grande idée, la concurrence imparfaite mise à la page pour plaire aux Gafam dont la commissaire européenne au commerce ne savait même pas où pouvaient bien se trouver leurs sièges sociaux, en adoptant de fumeuses régulations censées protéger les consommateurs, par exemple la liberté d’expression des citoyens y compris l’ex-président Trump !!! Il paraît que Tirole travaille à une 4è grande idée avec le pitre criminel Daniel Kahneman – Tirole en bon mathématicien met ses connaissance au services de la subjectivité behavioriste nouvelle très en deçà de celle d’un Boulding ou d’un Laborite et dont le grand cinéaste Alain Renais avait fait la magistrale citrique dans son film Mon oncle d’Amérique. Certains se rappelleront sans doute que miser le tout sur la subjectivité dominante contre la science fut toute la supercherie qui fonda la dismal science des marginalistes, aujourd’hui dominante dans ses pires oripeaux ceux du juif-autrichien fasciste Ludwig »Mises.

Bref, je rappelle ma demande à la Commission européenne au sujet des marchés captifs organisés comme celui de Facebook et d’autres qui non seulement ne sont pas tolérables – et contrevienne au Traité de fonctionnement de l’UE et à son principe de concurrence libre et non faussée – mais, en outre, contreviennent au droit d’auteur sur les contenus et à la privacy des données postées.

Paul De Marco

Notes

1 ) Pour la comptabilité nationale scientifique donc marxiste voir:

« LE PIB, OUTIL DE NARRATION MARGINALISTE CONTRE LE BIEN-ÊTRE DES PEUPLES ET LA PROSPÉRITÉ DES ETATS-NATIONS, 24 mai 2020. » dans http://rivincitasociale.altervista.org/le-pib-outil-de-narration-marginaliste-contre-le-bien-etre-des-peuples-et-la-prosperite-des-etats-nations-24-mai-2020/

« POUVOIR D’ACHAT, NIVEAU DE VIE, TEMPS DE TRAVAIL SOCIALEMENT NÉCESSAIRE ET « REVENU GLOBAL NET » DES MÉNAGES, 2-31 déc. 2018 » dans http://rivincitasociale.altervista.org/pouvoir-dachat-niveau-de-vie-temps-de-travail-socialement-necessaire-et-revenu-global-net-des-menages-2-31-dec-2018/

2 ) Voir: « Europe des nations, Europe sociale et constitution » dans https://www.la-commune-paraclet.com/europeFrame1Source1.htm#europe

3 ) Sur Target 2 voir, https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_transferts_express_automatis%C3%A9s_transeurop%C3%A9ens_%C3%A0_r%C3%A8glement_brut_en_temps_r%C3%A9el

That should still be us, how Thomas Freidman’s flat world myths are keeping us flat on our backs, John Wiley and Sons, 2012.

3 ) Livre III

4 ) Lettera aperta alla Commissaria europea Margrethe Vestager: Si prega di mettere un termine alla « captive market strategy » delle GAFA ed altre imprese simili. – dans ce meme site Catégorie « internazionale »

 

Comments are closed.