Commenti disabilitati su COVID-19 = Pour un confinement ciblé planifié et une sortie de crise socialement vertueuse, 2 mai 2020

RE = En Allemagne, Angela Merkel face au défi du déconfinement

La chancelière, en retrait au début de l’épidémie de coronavirus, a revu sa stratégie. Sa cote de popularité a bondi de 15 points depuis mars et le nombre de morts reste limité.

Par Thomas Wieder Publié aujourd’hui à 11h00 https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/02/en-allemagne-angela-merkel-face-au-defi-du-deconfinement_6038444_3210.html

Commentaire rapide : Je souligne de nouveau que je ne suis pas un docteur en médecine mais un citoyen prenant le prof. Testart au sérieux sur la nécessaire implication des citoyens.

On ne peut sortir du confinement total sans risques sanitaires et économiques intolérables qu’en planifiant le confinement ciblé.

On sait qu’il y a plusieurs phases à cette maladie insidieuse . On sait que les asymptomatiques porteurs du virus, mêmes jeunes, présentent des fibroses dans les poumons. On sait que le protocole du prof. Raoult, dérivés de la chloroquine et antibiotique, est efficace à plus de 90 % lorsqu’il est administré très tôt dans l’apparition et la progression de la maladie.(1) On sait qu’il y a possibilité de formation de petits caillots sanguins. On sait que l’oxygène peut aider en réanimation. On sait que durant les dernières phases d’hospitalisation le virus est absent mais c’est la tempête immunitaire qui fait problème. On sait que le plasma aide les malades en phase finale mais aussi ceux guéris mais chez lesquels le virus persiste de manière latente. Il convient d’investiguer le rôle des vaccins ordinaires faits dès l’enfance ainsi que leur rappel, par ex., le vaccin contre la polio, pour en vérifier le potentiel préventif. On sait que la recherche d’autres voies curatives continuent d’être explorées ce qui permettra éventuellement un ajustement sans toutefois rien changer au protocole du prof. Raoult pour la phase initiale.

On sait que le virus se transmet surtout par gouttelettes – droplets – mais qu’il survit également sur les surfaces de quelques heures à quelques jours, ce qui est crucial pour la reprise sécuritaire du travail. Donc les gels désinfectants et les gants sont nécessaires ; les masques, mêmes faits maison, peuvent servir à éliminer les postillons, donc à protéger autrui mais, attention, ils ne protègent pas contre l’inhalation nasale ou orale du virus, celui-ci étant plus petit que les mailles du tissu. Les masques spécialisés FFP2 et FFP3 doivent être changés toutes les trois heures pour conserver leur efficacité. S’agissant de masques, dans tous les cas, il faut enseigner aux citoyens comment s’en servir efficacement, en plus de la distanciation sociale. Lorsqu’on met un masque et qu’on l’enlève, on est forcé de porter les mains – le gant ne changera rien ici – au visage, prés de la bouche et du nez. En outre, avec un masque on est toujours tenté de l’ajuster car il doit couvrir la bouche et le nez. Et si on porte des lunettes, les infirmières et les docteurs pourront vous dire ce que cela cause d’inconvénients … et peut-être comment y remédier. Un jeune italien conseille de mettre in clinex dans le masque pour éviter que la buée ne se propage sur les lunettes.

Sur les lieux de travail, non seulement les dirigeants avec l’aide du gouvernement devront prendre toutes les précautions relatives à la sécurité au travail, mais les comités d’entreprises, obligatoires partout, devront participer pour édicter les règles de conduite à suivre, en plus des règles gouvernementales générales, au cas par cas.

La stratégie de déconfinement doit donc partir de ce que l’on sait. Dans les pays qui ont le mieux réussi un bon confinement avec beaucoup de tests nasaux et oraux, il est possible d’envisager – en conjonction avec la prévision d’un financement accru pour les arrêts maladie – de faire obligatoirement des tests deux fois par semaine à tous les ouvriers et employés tout en décalant les horaires d’arrivée et de départ au travail pour ne pas bonder les autobus et les wagons de métro, puisque le début et la fin de la journée de travail correspond aux heures de pointe.

En cas de test positif d’un ouvrier, tous les autres travailleurs dans son unité de travail seraient également détectés puisque les tests se feraient pour tous durant les mêmes jours. Resterait à tester tous les contacts interpersonnels et au sein de la famille et à imposer un confinement ciblé très strict. Ceci implique l’assistance nécessaire des pouvoirs publics – nourriture etc. L’arrêt maladie entrerait en ligne de compte et finirait dès que le nouveau test effectué après 7 jours ou un peu plus en suivant scrupuleusement du prof Raoult , le permettrait.

La même chose vaut pour les écoles, les universités et les centres de recherche. La crise sanitaire a démontré que si l’école maternelle est nécessaire, un système national public de garderie d’enfants et de halte-garderie est vital pour la socialisation citoyenne des enfants, pour l’économie et pour la vie sociale en général. Un tel système, complément nécessaire aux autres grands régimes publics – éducation, pensions, assurance-chômage, santé et aide à domicile, logement social et transport collectifs, culture et loisir – crée également nombre d’emplois d’une utilité sociale cruciale pour de nombreux jeunes diplômés.

Selon la situation épidémiologique donnée par les statistiques ainsi collectées, il faudra également effectuer plus de tests de manière systématique et préventive, à commencer par les quartiers les plus touchés. Ceci permettra déteindre les foyers de propagation potentiels de proche en proche. Cette stratégie préventive s’étendra au fur et à mesure à l’ensemble du territoire. Les tests sérologiques, dont la fiabilité n’est pas prouvée, ne sont pas utile pour cette stratégie. Ils servent uniquement pour obtenir une photo falsifiée par définition – vue la fiabilité douteuse et le nombre relativement restreint qui en sera fait – du taux d’immunologie dans le cadre d’une stratégie insensée visant à une immunologie grégaire avec plus de 70 % de personnes infectées. Ceci est ascientifique, a-médical et implique l’acceptation de milliers de morts qui pourraient être évitées.

Par contre en multipliant les tests nasaux et oraux plus le protocole du prof Raoult, on transitera vers un déconfinement partiel qui permettra de reprendre les activités de manière relativement sûre. En tout cas, avec l’assurance d’obtenir des soins appropriés avant de finir à l’hôpital.

Car, malgré ce que l’on veut faire croire aux gens, l’immunité acquise par les patients, y compris ceux soumis au traitement avec le dérivé de la chloroquine plus antibiotique, dure, semble-t-il, quelques mois seulement. Ce qui devrait suffire, si le prof. Raoult a raison par rapport à l’aspect saisonnier de ce genre de contamination. Je crains pour ma part que le virus n’ait été modifié pour prendre appui sur les anticorps – la modification de l’ADE. Auquel cas, il faudra être prêts pour l’Automne prochain, en cas de récidive probablement aggravée, car les virus sont, par définition, mutants. Une telle modification serait susceptible de retarder l’élimination naturelle des chimères, processus mis de l’avant par le prof. Montagnier. Ce qui milite encore une fois pour la généralisation du protocole du prof. Raoult le plus largement possible …

Toute la stratégie tient en peu de choses : tests oraux et nasaux tout le temps et partout jusqu’à l’étouffement de la propagation du virus, selon les priorités mentionnées ci-dessus ; confinement ciblé et assisté par les pouvoirs publics, et distanciation sociale raisonnable – distance, masque etc.

Le problème est que nos gouvernements misent, non pas sur l’étouffement, mais sur l’immunologie grégaire qui est scientifiquement impossible à obtenir de manière durable et sans coût énorme en vies humaines. La stratégie de l’étouffement a parfaitement réussie en Chine , au Vietnam et ailleurs, en somme partout où les structures sanitaires n’avaient pas été sacrifiées à la Public Policy néolibérale monétariste et où les gouvernements ont sur planifier rapidement en comptant sur les structures de premières lignes, clinques de quartiers et conseils de quartiers notamment. Nos gouvernements occidentaux, souvent vendus à Big Pharma, font mine d’ignorer l’aspect purement transitoire de l’immunologie car ils sont victimes du mirage d’un vaccin contre le SARS-CoV-2 – bien que nous devions saluer l’initiative UE prête à financer un vaccin universellement accessible. Or selon les meilleurs experts en ce domaine aucun vaccin à date ne fut efficace contre les virus du type corona.

Les faits donnent raison au prof. Raoult d’une manière si limpide qu’il est impossible de ne pas en tenir compte sans mettre la santé des citoyens, jeunes et vieux, en danger tout autant que l’économie.

Sans tests par millions et selon les besoins, il y aura forcément un second pic puis des mutations ; de sorte que le problème Covid-19 s’éternisera tout en devenant toujours plus grave. Cette situation sera propice à toutes les dérives totalitaires. (2)

Ainsi le gouvernement italien a perdu un temps précieux en février et mars et causa ainsi la mort de milliers de gens – dont ceux morts chez eux par l’effet du triage et ceux « achevés » en soins intensifs par euthanasie, car jugés trop fragiles ou ayant une pauvre espérance de vie – selon quels critères et au nom de quoi ? – car, tout simplement les hôpitaux étaient débordés et qu’il n’y avait pas assez de lits ni de ventilateurs disponibles, pour ne rien dire des DPI.

Aujourd’hui on sait déjà que les deux mois de confinement total subis jusqu’ici avec patience par les citoyens n‘auront servis à rien puisque le gouvernement et des régions crassement et anticonstitutionnellement coupables et indisciplinées n’ont prévu ni les millions de tests oraux et nasaux nécessaires, ni les stocks de dérivés de la chloroquine plus antibiotique – qui pourtant sont à peu près la seule chose qui ait fait son effet pour freiner la pandémie. Mais cela se fit en silence grâce à quelques médecins courageux et fidèles à leur Serment d’Hippocrate et sans le soutien public du fait de la présence de tant de pushers de médicaments de Big Pharma, dont plusieurs comme le remdesivir encore non testés –moins encore en double aveugle – et à très forte toxicité. Nous sommes donc confrontés à un défaut de planification minimale, du fait du double mirage vénal de l’immunité de groupe et du vaccin. Ce qui explique sans doute le traitement statistique plus que douteux.

Toutes les statistiques fournies sont pas natures faussées. Ce sont des chiffres sans grand fondement car peu de tests oraux et nasaux furent faits et très peu sont prévu pour l’avenir. On préfèrent les peu fiables tests sérologiques dans le cadre de l’objectif de l’immunité grégaire. Du coup, les statistiques sont toutes faussées car elles reposent sur les rares tests effectués pour établir la positivité. Même les statistiques sur le taux de létalité, parmi les plus honteusement élèves dans mon pays, sont faux car ils ne tiennent pas compte du triage barbare et du renvoi à la maison, sans test et sans traitement, en attendant que cela passe.

Le rituel de la communication journalière des statistiques suivait la logique – et les trucs de présentation et de fabrication – utilisée en temps de guerre pour maintenir le moral des troupes et de l’arrière donc en minimisant le nombre des victimes ainsi que l’incurie criminelle des pouvoirs publics – qui sont juste bon à violer le domicile des citoyens honnêtes en utilisant des méthodes policières-mafieuses tout en cherchant à salir leur réputation, voir mes plaintes dans ce même site.

Il en fut de même pour le refus de permettre la visite des familles aux patients en fin de vie alors qu’un masque, des gants et une surblouse auraient suffit. Mais il fallait dissimuler le plus que possible l’euthanasie active en cours, une dérive que le gouvernement avait froidement prévue en protégeant les médecins contre toutes tentatives de saisie de la justice. La médecine défensive philosémite nietzschéenne contre les fautes professionnelles remplace la nécessaire montée en puissance de la médecine préventive. Il reste qu’Il s’agit-là d’une violation très grave du Serment d’Hippocrate ainsi que d’une violation grave de la Constitution – droit à la vie, aux soins et à la dignité – puisque ce faisant on ne respectera ni le vœux des patients, ni celui des familles, ni éventuellement celui des médecins. J’espère que la Cour suprême ne voudra pas s’entâcher à ce point et qu’elle démolira au plus vite cette dérive philosémite nietzschéenne vers l’euthanasie active et l’eugénisme systémique.

En rétrospective, on comprend que le confinement « total » – excluant plus de 60 % des travailleurs légalement exposés sans la moindre protection – fut entrepris uniquement pour stabiliser le nombre d’arrivants en soins intensifs, rien d’autre. Et la logique du déconfinement suit cette même inspiration vu le ralentissement relatif de l’épidémie. Il est sûr que l’on épargnera ainsi – sans drame aux urgences – sur les pensions versées à nos anciens ainsi sacrifiés ; mais il est sûr aussi que, du point de vue sanitaire et économique, c’est la logique la plus vénale et la plus incompétente qui pouvait être imaginée. En cas de déconfinement sans tests oraux et nasaux, les travailleurs et les citoyens ordinaires devront se protéger eux-mêmes. Ceci inclut dès aujourd’hui une organisation capillaire en comités citoyens pour le moment venu donner un bon coup de balai aux prochaines élections locales et nationales. Il en va de notre santé et de cette de nos Républiques, nées de la Résistance.

J’ai peu de respect pour les « prix Nobels » d’économie, servi in caméra des falsifications marginalistes et autres que j’ai documenté ; mais se ne sont que de pseudo-prix Nobels. Par contre, je crois que la solidarité médicale internationale, l’abnégation ainsi que l’importance cruciale des personnels soignants et des structures sanitaires publics, méritent d’être réhabilités et salués. Pour la première fois, les informations vitales sur le génome du virus et sur les tentatives de soins et les essais cliniques se firent avec une rapidité et une transparence exemplaires. Un Prix Nobel de la Paix honorerait ce rôle avec profit pour toutes les Nations et pour la Communauté internationale. Le rôle des travailleurs en premières lignes dans les services essentiels – en gros toute la production de biens et services sauf les dérivés financiers spéculatifs ? – méritent de partager cette reconnaissance internationale. Le Prof. Raoult a bien mérité le Prix Nobel de médecine avec ses collègues chinois.

Un mot sur le déconfinement économique. Mes recettes paramétriques sont bien connues, voir l’Avant-propos et l’Appel ici : http://rivincitasociale.altervista.org/avant-propos-2/

En renvoyant à mon Tous ensemble je voudrais souligner ici le rôle crucial que doit jouer la reprise en mains publiques d’une partie du crédit ainsi que la nécessitée de relancer les grands travaux infrastructurels, classiques et nouveaux, grâce de swaps dette publique contre actions dans des consortiums publics-privés.

Le crédit public est crucial car la politique actuelle de la BCE – QE, Tltro, etc., etc. – ne vise à soutenir que les banques et entreprises privées par la création de crédit ex-nihilo. Son action sur la dette publique est, par statut, très indirecte alors que le problème de base est bien le financement de cette dette publique sans lequel le secteur privé irait rapidement au fond de l’abîme.

La BCE achète la dette publique sur le marché secondaire aux banques privées maintenant de la sorte le spread à un bas niveau. Le spread c’est l’écart de taux d’intérêt entre deux dettes nationales, pour l’UE il s’agit surtout du spread par rapport au Bund allemand, considéré plus sûr par les marchés internationaux, un avantage non négligeable pour l’Allemagne.

Mais ceci ne contribue en rien à effacer la dette publique, ni même à l’alléger de beaucoup puisque le spread bas ne vaut que pour les dernières années d’émission de dette et ne compense pas la hausse du poids budgétaire de la dette. Cet aspect budgétaire renvoie à la logique du solde primaire qui veut qu’il faille couper dans les services sociaux et privatiser les entreprises nationales, voire le patrimoine national, pour financer en priorité la dette publique et réduire les déficits gouvernementaux. Sans toucher aux 350 milliards par an de tax expenditures, le cœur fiscal de la public policy et de sa philosophie ultra-régressive de flat tax, ni aux autres centaines de milliards d’évasion fiscale annuelle légalement assistée par divers moyens comme, par exemple, les tax ruling et l’opacité étudiée des paradis fiscaux.

L’absurdité ultime de cette logique néolibérale monétariste tient dans le fait que l’Etat perd les dividendes versés année après année par les entreprises nationales ; il perd également le très fort Multiplicateur économique interne lié aux services sociaux. Celui-ci est de 3 ou plus. Il serait encore plus élevé lorsque ces services sont publics et lorsqu’ils ne sont pas externalisés à fonds publics au profit du secteur sanitaire privé. La Santé publique vaut quelques 8 % du PIB mais beaucoup plus si ce secteur agissait comme soutien et demandeur d’offre spécifique pour l’industrie locale, tant la pharmacie que les instruments médicaux ordinaire et hauts de gamme. Aujourd’hui certaines filières on faits la manchette de manière dramatique par ex., les DPI, les bouteilles d’oxygène, les ventilateurs, les médicaments etc. Ce qui vaut pour le domaine de la Santé vaut pour l’Education nationale et pour les autres secteurs publics.

Le plus absurde dans cette histoire tient dans la comptabilité nationale, en particulier le PIB : il exclut d’office les services publics au prétexte qu’étant des services ils n’ont pas de prix de marché ;

(Note du 14 mai 2020 : Mal exprimé il faut plutôt dire que cela est mal comptabilisé en tant que secteur non marchand, v. http://hussonet.free.fr/apupu.pdf . Les socio-libéristes de tous bords qui ne font pas la différence entre compétitivité macroéconomique et productivité micro-économique, cette dernière reposant fortement sur la première, se coupent l’herbe sous le pied tout en créant la paupérisation sociale en effectuant des coupures linéaires dans les services sociaux publics dont le multiplicateur reste très élevé. ) Par contre, les ruineux services privatisés, y compris la santé, passent pour contribuer au PIB, qui n’est lui-même qu’une falsification théorique-économique – voir le résumé ici : http://rivincitasociale.altervista.org/la-pseudo-science-economique-de-la-bourgeoisie-voila-pourquoi-nous-devrions-changer-rapidement-de-paradigme-economique/ ainsi que les textes pertinents dans la « Catégorie » Textes en français du même site.

Pourtant ces services essentiels privatisés ruinent les services offerts. En transformant les citoyens bénéficiaires en clients, dignes d’attention uniquement s’ils sont solvables, ils ruinent l’accès aux services de la grande majorité des citoyens qui paient le gros des cotisations, des impôts et des taxes – les travailleurs meurent 7 à 11 années avant les dirigeants, 17 ans semble-t-il pour les camarades égoutiers ; 11 millions de citoyens au moins renoncent à se soigner etc.

Et là-dessus on construit un sentier de consolidation fiscale ! Selon ce sentier, qu’il faudrait suivre pour repayer en priorité la dette publique détenue par les banques privées, il faut réduire le ratio dette/PIB et pour ce faire réduire le déficit public, soit la différence entre les recettes et les dépenses, en dérégulation et en privatisant pour dégager un solde budgétaire. Ce concept ne vise pas l’accroissement du bien-être des citoyens, ce qui devrait être la fonction de tout système économique non-archaïque et non-exclusiviste digne du nom. Il renvoie uniquement au solde budgétaire positif ou négatif en soustrayant les dépenses des recettes en abstraction du coût du remboursement de la dette, dans les paramètres spéculatifs actuels. Dans ces paramètres fallacieux, si les marchés jugent que la dette est trop élevée, le spread monte et le coût du financement de la dette également. Les banques spéculatives déterminent elles-mêmes le spread par l’entremise d’agences de rating privées et subordonnées, comme Moody, Standard and Poor et Fitch. On a vu plus haut que les liquidités de la BCE servent uniquement les banques et les grandes entreprises publiques, dont le risque est évalué par Blackrock et autres du genre, sans aucune transmission à l’économie réelle qui, pour sa part, souffre depuis 2007-2008 de credit crunch chronique. La dette publique est donc un instrument de guerre dans les mains des banques privées et de leurs gouvernements serviles qui font croire que tout dépend du remboursement prioritaire de la dette publique en sacrifiant les services publics et les infrastructures publiques pour dégager année après année le solde primaire nécessaire. 

Rien de tout ceci n’existerait si le crédit – à ne pas confondre avec la monnaie – redevenait public. Ceci était le cas lorsque la Banque de France –avant 1973 – ou la Bankitalia – avant 1981-83 – achetaient les nouvelles émissions de dettes gouvernementales directement sur le marché primaire à un taux symbolique, soit les frais d’administration plus les frais de provisionnement pour dette, etc.

De la sorte, le crédit public était une anticipation rationnelle, non spéculative, de la croissance de l’économie réelle. La monétisation de la dette publique – i.e., son achat par la banque centrale émettant ainsi de l’argent mis à disposition du gouvernement et des entreprises publiques – se transformait, par définition, en plus au moins 60 % en masse salariale, donc en demande interne et, pour le reste, en formation de capital fixe. La seule chose nécessaire dans ce cadre public était le contrôle public, qui s’effectué par audit trimestriels ou par le biais du Parlement afin d’éviter évasion et corruption. Dans ce système fondé sur l’économie réelle, aucun parasite spéculatif n’était toléré. De fait les banques commerciales spéculatives en mauvaise posture faisait tout simplement faillites sans nuire à la croissance réelle, mais en assainissant système financier en le purgeant, ce qui est le seul mécanisme d«,autocorrection cyclique du mode de production capitaliste.

Pour faire bonne mesure, il convient d’ajouter les contributions des pitres Blanchard et Summers et leur proposition fumeuse et déjà échouée, connue comme Zero Bound policy. Il s’agit imposer des taux négatifs à la dette publique. Ceci n’affecterait pas les banques privées qui seraient renflouées par la BCE mais ruinerait les fonds de pensions etc., de même que les 15 % en moyenne de revenus financiers qui s’ajoutent au revenu disponible moyen des ménages. Cette prescription vaut autant que celle des Bernanke de ce monde qui se lancèrent dans les QE dans l’espoir de créer de l’hyperinflation pour faire payer la dette américaine aux créanciers, dont la Chine et le Japon. On sait qu’ils obtinrent un credit crunch chronique à la place ; on sait également que Bernanke déposa une thèse de PhD sur l’inflation !! ! Comme on sait une telle expertise vaut bonus mais aucun remboursement pour dommages criminels causés tant aux investisseurs institutionnels ou privés qu’à l’économie dans son ensemble.

Il n’y a pas de sortie possible de ce cercle vicieux dans lequel la dérèglementation et la privatisation ruinent les citoyens et l’économie sans la prise de contrôle au moins partielle du crédit public donc de l’émission nouvelle de dette publique par une banque publique.

Celle-ci aurait un levier initial de 40 pour 1, donc pour deux milliards en fonds propres annuellement versés –sur le budget ou en allouant une partie des reversements de la BCE pour seigneuriage -, elle pourrait investir un peu moins de 80 milliards la première année, en tenant compte du taux de réserves et de son provisionnement pour dette. Elle pourrait ainsi racheter une partie de la dette publique nouvelle directement sur le marché primaire et pourrait également financiers les inévitables recapitalisations des banques et des industries en difficulté, en exerçant un contrôle actionnaire en retour. La marge budgétaire ainsi gagnée ainsi que le soutien à l’économie réelle mettra en branle une logique vertueuse qui se consolidera d’année après année.

Cette banque publique pourrait d’ailleurs rapidement accélérer l’abaissement du poids de la dette en rachetant et en effaçant de la dette publique en agissant sur le marché secondaire pour éliminer en priorité sur ce marché les créances trop couteuses. Mais ce faisant, elle transmettrait de l’argent frais aux banques privées qui devront le placer. Il faudra donc également édicter des règles très strictes de contrôle des investissements étrangers ou domestiques dans les entreprises stratégiques qui n’auront pas été nationalisées totalement ou qui le seront seulement en partie.

Cette banque publique sera également nécessaire pour financier les consortiums publics nécessaires aux swaps dette contre action. Car toute crise économique se solde par une élimination définitive de certaines structures et entreprises existantes avant la crise. La remontée n’est jamais totale dans les mêmes termes, et moins encore aujourd’hui avec la présence de nouveaux concurrents. Par exemple l’Italie a encore un PIB inferieur de 7 % – en fait au moins 10 % si l’,on tient compte de la falsification statistique de la comptabilité nationale en octobre 2014 qui inclut une évaluation de la drogue, de la prostitution, de l’évasion, de certains armements et de certains droits de propriété intellectuelle reliés au domaine digital, etc. Pour l’industrie italienne la chute est encore plus dramatique, et pas uniquement dans le Sud dévasté.

Pour émerger gagnants d’une crise structurelle, il faut prévoir les lignes porteuses de la nouvelle configuration technologique et économique qui caractérisera la division internationale du travail après la crise et préparer les infrastructures publiques et les services sociaux nécessaires pour que les entreprises nationales ou privées puissent transitée rapidement dans cette direction. Je renvoie au résumé cité si dessus pour l’argument selon lequel la compétitivité macro-économique est nécessaire pour soutenir la productivité micro-économique. La RTT est donc nécessaire pour gérer les basins de main-d’œuvre et absorber le chômage puisque les nouvelles technologies porteuses sont très intensives en capital. Sans RTT soutenue par une bonne définition de l’antidumping protégeant le « revenu global net » des ménages, il n’y aura aucune sortie vertueuse mais seulement un déclassement européen et mondial. La RTT devra s’appuyer sur la nouvelle définition de l«,anti-dumping protégeant le « revenu global net » des ménages. Ceci demande l’unanimité à l’OMC, ce qui serait possible à entériner rapidement en faisant de la protection du « revenu global net » des ménages, la règle d’interprétation des traités de libre-échange existants, qui pourraient du coup être étendus sous leur forme mutuellement bénéfique de fair trade ou de commerce équitable, car la Planète appartient à tous également.

En attendant, en se souvenant que les affaires sociales sont et restent une compétence nationale exclusive, rien n’empêche un gouvernement rationnel sinon progressif d’imposer une faible surtaxe à l’importation pour abonder les cotisations sociales – salaire différé – manquantes à la Sécurité sociale du fait de la course au moins disant salarial et environnemental découlant, avec un automatisme de fer voulu mais occulté, de l’actuelle définition de l’anti-dumping. Sans la nouvelle RTT, l’alternative sera le retour forcé à une société de la nouvelle domesticité et du nouvel esclavage. Un choix assez dangereux, vu la force du nombre qui plaisait tant à Nietzsche et à ses rabbins et prêtres préférés.

Comment lancer les infrastructures classiques – autoroutes, ponts etc. – et nouvelles – 5 G. robots, algorithmes, etc. – dans les conditions budgétaires actuelles ? Simplement en transmuant la dette détenue par le privé en actions à 5 ou 10 ans à faible taux mais garanti par l’Etat et la Caisse des dépôts rendue au public – ce taux serait de 1 % maximum ce qui est beaucoup ces temps-ci lorsque plusieurs pays transitent à marche forcée comme l’Italie, vers des dettes classées junks. Noter que ce serait une aubaine pour les banques qui pourraient ainsi consolider leurs bilans et respecter plus facilement les normes de Bâles III. Ce serait évidement une aubaine pour les entreprises et les travailleurs vu la création d’emplois RTT réels découlant de ces infrastructures aussi nécessaires qu’urgentes.

L’élément crucial ici reste la planification économique indicative et incitative centrale et celles des Régions, voire des communes, ces dernières étant conçues dans ce cadre qui définit la cohérence économique nationale et sa meilleure insertion dans l’espace européen et dans l’Economie Mondiale. Le tout en tenant compte de l’écomarxisme tel que défini dans l’Introduction et l’Annexe de mon Keynésianisme, Marxisme, Stabilité Economique et Croissance, 2005, librement accessible dans la section Livres-Books de mon vieux site www.la-commune-paraclet.com

Paul De Marco.

Notes :

(1)Le protocole du prof. Raoult devrait être rendu obligatoire sans tarder vu le séquelles dont souffrent les asymptomatiques et surtout les soi-disant guéris sortant de l’hôpital ou guéris chez soi par effet d’un triage barbare et anticonstitutionnel. Ceci inclut des séquelles au cœur, au foie et aux reins outre les poumons, ce qui va dégrader durablement le cadre épidémiologique général, surtout si la stratégie, pour moi coupable d«,ignorance et criminelle, consistait à atteindre une immunité grégaire, qui est impossible à obtenir car les anticorps disparaissent au bout de quelques mois et que le virus est par définition mutant, ce qui élimine également la possibilité d’un vaccin vraiment efficace. Le plus grand spécialiste de vaccin un professeur australien affirme qu’il n’y a jamais eu à date aucun vaccin efficace contre les coronavirus.

2 ) Tests sérologiques plutôt que tests oraux et nasaux font partie du choix ignorant – ou pire – de l’immunologie grégaire et de son taux de létalité inéluctable. C’est un choix totalitaire de contrôle social pathologique et vénal allant jusqu’à la tentative de modifier l’intimité des citoyens. Le vaccin ne sert que les lubies commerciales dont celles dangereuses d’un Bill Gates, à moins que l’UE ne reste ferme sur un vaccin universellement accessible et gratuit dans le respect de tous les protocoles. En sachant que la progression du SARS-CoV-2 n’attend pas l’éventuel vaccin. J’.ai d`jà dit dans ce site que Israël et l’Otan savaient bien avant le déclenchement de cette pandémie – v. http://rivincitasociale.altervista.org/covid-19-nato-knewlotan-savaitla-nato-sapevala-otan-lo-sabia-25-04-2020-enfrites/ .Il a été confirmé qu’un vaccin sur le coronavirus fut déposé en GB avant la fermeture de Fort Detrick en juillet-août 2019. Il fut dit comment des gens comme le juif-français Attali préconisaient une bonne pandémie pour changer les sociétés occidentales selon leur vœux tout en préconisant la prise du pouvoir économique de leur Empire putatif croisé par l’Armée américaine !!! On sait que le juif-américain Bill Gates estime à plus de $ 65 milliards le marché annuel des vaccins – dont les siens dangereux et de surcroît utilisant l’aluminium – qu’ils aimeraient transformer en marché captif – comme pour d’autre médicaments de Big Pharma – en préconisant des tatouages électroniques et des des Apps de contrôle.

Concernant les Apps de contrôle elles ne servent à rien car elles ne peuvent pas se substituer à ce qui est nécessaire, mais le plus souvent criminellement nié, à savoir les tests nasaux et oraux par millions, le protocole du prof. Raoult et les DPI ainsi que les mesures sécuritaires adaptées contre la contagion sur les lieux de travail. Leur seule utilité consiste à habituer les esprits en vue du retour forcé à la société de la nouvelle domesticité et du nouvel esclavage. J’ai dit qu’un bon coup de balai s’impose désormais avec urgence avant que les choses n’empirent, « une fois encore».

En ce qui concerne le respect de la vie privée, c’est une duperie criminelle, disons talmudiste, vu les peuples et les tribus visées. On sait que Apple et Google, et derrière eux le Mossad et la NSA-CIA, rêvent de contrôler les gens dans leur intimité pour les soumettre à leur nudging idéologique et commercial, tout en commercialisant légalement les données sociales et sanitaires des gens ainsi traqués en permanence – voir Cambridge Analytica pris la main dans le sac – Aussi ils ne veulent pas d’Apps publiques ni centralisés car ceci empêcherait leur main mise légale sur les données personnelles.

Même publiques ces Apps ne peuvent pas garantir la vie privée des gens ni la sécurité pénale de leurs données personnelles. Mais elles rendraient à tout le moins les violations susceptibles de poursuites légales.

Le système Bluetooth ne fournit pas une géo-localisation immédiate mais ceci est naïf. On prétend que les cellulaires ou autres gadgets communiquent entre eux de manière anodine. Techniquement cela se fait comme pour les ordinateurs, via le DNS ou Domain Name System. Les réseaux ainsi créés communiquent entre eux en permanence et le DNS leur fournit les codes pour se faire. Sauf que, pour les ordinateurs, ceci n’est possible que par la connaissance antérieure par le DNS de l’adresse IP de l’ordinateur. Laquelle peut être éventuellement et facilement corrélée à un numéro de série et à l’adresse physique de l’acquéreur mais pas forcément de l’utilisateur.

La même chose vaudra en pire pour les Apps car le DNS émettra ses codes sur la base du numéro de téléphone facilement corrélé avec une adresse et un nom d’individu. De plus, un simple cookie ou malware permettra d’envoyer toutes les données stockée sur l’Apps à un utilisateur inconnu ou malveillant. Pire, tous ceux qui ont WhatsApp, Facebook ou autre application donnent, souvent sans le savoir, leurs informations privées et sociales, y compris leur géo-localisation. Sans mentionner le fait que les microphones sont réversibles permettant d’enregistrer mais aussi d’écouter et transmettre.

Le DNS ne fut jamais conçu pour protéger la vie privée des citoyens mais uniquement pour assurer la survie du système nodal de commande et contrôle originellement conçu par le général Taylor de façon à pouvoir survivre une attaque nucléaire dévastatrice. L’objectif est de vérifier que les ordinateurs –qui sont à la fois récepteurs et émetteurs – soient encore allumés ou vivants et donc capables de communiquer, grâce aux routers.

Il faut refuser cette logique totalitaire philosémite nietzschéenne, pas si soft qu’on le dit, surtout lorsqu’elle échappe au contrôle du Parlement et des instances citoyennes de contrôle démocratique appropriées.

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