Commenti disabilitati su La politique de l’offre, sa public policy et la non-destruction créative du capital du fait de l’hégémonie de la spéculation.

e-mail a : [email protected], le 26-apr-2014, 16:33

Commentaire rapide de l’article : Plan d’économies : « Assortir ce projet nécessaire de réformes structurelles » LE MONDE | 25.04.2014 à 11h29 • Mis à jour le 25.04.2014 à 12h11 | Par Philippe Aghion (Professeur à Harvard), Gilbert Cette (Professeur associé à l’université d’Aix-Marseille) et Elie Cohen (Directeur de recherches au CNRS) http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/04/25/assortir-ce-projet-necessaire-de-reformes-structurelles_4407222_3232.html

1) Je rappelle que la politique de l’offre et sa public policy associée – i.e. un Etat minimum laissant la place au secteur privé et à la suprématie du marché roi – sont fondées sur la croyance d’un crowding out des investissements par l’Etat Welfare. Or, prétendre qu’il existe un tel crowding out a toujours été une ineptie évidente digne de la serviette sur laquelle elle s’inscrivit après que Laffer eût ingurgité les « excentricités » friedmaniennes. A moins d’être idéologiquement aveugle, malgré le poste académique occupé, cette évidence est devenue patente depuis les onéreux sauvetages publics des banques privées – ainsi que des MNCs comme GM et Chrysler – et depuis les QE à répétition de Bernanke ainsi que les autres Facilities  et LTRO européens. Rappelons qu’à l’origine ces QE visaient à créer une hyperinflation dans le but de faire payer la dette américaine aux Chinois et aux Japonais ainsi qu’aux autres détenteurs de dollars US. Le marginalisme ne sait rien ni de la monnaie ni de l’inflation : j’en ai fait la preuve. J’ai démontré scientifiquement l’inanité du marginalisme sans voir la moindre tentative de réfutation de professeurs auto-choisis et surpayés et en outre très nuisibles – leur fonction implique au contraire  une contribution au bien public ! – soucieux qu’ils sont de leur réputation incestueusement conférée mais non de la déontologie académique et scientifique. Ces gens-là parlent entre eux – même « mind set » présélectionné  – et finissent fatalement par croire eux-mêmes en leurs propres inepties malgré les mises en garde de leur grand maître syphilitique Nietzsche ! Voir mes démonstrations par exemple Hi-Han : les âneries visuelles hallucinatoires des économistes bourgeois et le Précis d’Economie Politique Marxiste dans la Section Livres-Books de site www.la-commune-paraclet.com . Le Précis intègre pour la première fois la médiation perverse de la concurrence capitaliste dans les Equations de la Reproduction Simple et Elargie qui restent surdéterminantes. La démonstration est définitive.

2) Le crédit capitaliste suppose l’autonomisation des banques privées – la banque centrale étant elle-même privatisée aggrave encore les choses. Par le biais de la main invisible donc sans planification et sans contrôles sévères, ceci ne peut mener qu’aux crises récurrentes du capitalisme. En effet, la main invisible ne peut pas se substituer à l’équilibre général dynamique que seules définissent les Equations de la Reproduction Elargie, lags et crédit inclus, données par Marx et élucidées par moi. Or, jusqu’ici, ces crises permettaient la destruction des surplus de volumes de capitaux ne pouvant pas s’investirent – émergence de secteurs intermédiaires, R&D, re-tooling, multinationalisation par le biais du colonialisme ou du néocolonialisme, dérèglementation et privatisations de l’Etat social après celles imposées à l’ex Bloc de l’Est etc. Cette destruction (créatrice ?) des volumes  de capital, fréquents en bourse, agissait jusqu’ici comme un mécanisme d’auto-régulation cybernétique du capitalisme, par rétroaction. Trop de pitres, à vrai dire  plus ou moins « éveillés», y compris de nombreux soi-disant « marxistes » ou prétendus tels qui ne savent rien de la loi de la valeur, confondent ceci avec la (non-existante) baisse tendancielle du taux de produit (bttp). Ils se gargarisent avec cette supposée bttp sans se soucier le moindrement du monde des contre-tendances analysées par Marx dans le même chapitre du Livre III du Capital – non édité par Marx lui-même –  chapitre que, manifestement, ils ne savent ni lire ni comprendre, et ceci malgré le féroce « credit crunch » actuel !!! (Hi-han?) Ils considèrent que le faux problème de la transformation de la valeur en prix de production n’existe  pas mais le prétendent uniquement pour ne pas avoir à reconnaitre ma démonstration, ce qui, en plus d’être parfaitement idiot, méprisable et ignoble, est parfaitement illogique. Or ces pitres n’ont pas, loin de là, une meilleure formation académique que la mienne – je n’ai pour ma part qu’une unique ambition, celle d’être un intellectuel rigoureux, organique au prolétariat -, modestement mes livres et articles le prouvent amplement ! On ne peut pas décréter qu’un problème théoriquement grave n’existe pas sans en fournir la démonstration scientifique, en plus de sa genèse en tant que pseudo-problème inventé par les adversaires de Marx. Si je n’avais pas été en mesure de les fournir, je n’aurais pas osé affirmer la suprématie scientifique incontestable du marxisme de Marx. Tous ces gens sont incapables de concevoir la loi de la productivité marxiste rigoureusement réintégrée dans les Equations de la RS et de la RE : je fus le seul à y parvenir. Après mes démonstrations le marxisme n’est plus comme avant car il se trouve débarrassé des scories et de nombres de faux problèmes que ses adversaires et autres ont voulu lui attribuer. En outre, ils ne font pas la moindre différence entre intérêts et profit, non plus qu’entre volumes du profit et taux de profit. Or, avec la spéculation – en gros le « crédit sans collatéral » de la banque universelle, voir la Section Economie Politique Internationale de mon site – le crédit spéculatif ne pèse plus seulement sur le profit –donc sur l’économie réelle – mais le phagocyte progressivement en entier. L’économie réelle est alors étranglée ; une autre manière de le dire est que le capital spéculatif de court terme phagocyte le capital immobilisé productivement sans en subir le coût fiscal dissuasif qui s’imposerait autant que le re-cloisonnement fonctionnel du secteur financier et bancaire; cet étranglement touche également l’Etat et son assiette fiscale. Ceci sans même compter l’accélération de la ruine des Etats par le biais des sauvetages sans nationalisation permanente qui violent la loi de la concurrence. De fait, par définition, le shadow banking aggrave le phagocytage de l’économie réelle par le crédit spéculatif mais ne paie ni cotisations ni impôts. Le cycle vertueux de l’épargne institutionnalisée – cotisations et structure des impôts permettant les interventions régulatrices de l’Etat – vole alors en éclat en faveur de la destruction générale de la « demande sociale » via la public policy reaganienne. Or, ce cycle vertueux conjuguant capital, épargne institutionnalisée et gestion monétaire par l’intermédiation de l’Etat constituait l’apport principal  de Keynes qui pouvait être sauvé en comprenant la logique de la plus-value sociale. D’autant plus que cet aspect du keynésianisme reposait sur la connaissance par Keynes des cycles du capital analysés par Marx.

3) La public policy détruit la logique de la plus-value sociale et donc tout à la fois l’Etat, les nations, les prolétariats et les peuples. La démocratie devient une démocratie d’actionnariat dominée par les seuls grands actionnaires : bref, un néomercantilisme. L’objectif est celui de la réduction des travailleurs au seuil physiologique – bientôt le revenu de base ou de citoyenneté (sic !) de Yoland Bresson se situant entre 350 et 500 euros mensuels non cumulatif mais soumis à obligation de travail pour parachever les réformes de Martin Hirsch … – Ce seuil est censé pouvoir seul permettre l’équilibre optimal dans une économie désormais globalisée, ce qui n’est qu’un misérable malthusianisme de seconde classe digne des tenants de ce « razor hedge equilibirum ». (Y= f (K, L) où L est ce que l’on veut, quel « gai savoir », en effet!) La logique de la plus-value sociale, contrairement à la public policy, est scientifique et non simpliste : elle affirme que les infrastructures physiques et sociales – programmes et régimes sociaux publics et universels – sont structurants, autrement dit la macroéconomie définit le cadre de la productivité au niveau microéconomique ainsi que de la compétitivité des Formations Sociales  au niveau global et macroéconomique.

4) C’est pourquoi, au minimum, il faut :

a) Exiger une clause de mobilité complète de la force de travail au sein du traité transatlantique comme prélude à une nouvelle anti-dumping protégeant les trois formes du revenu des ménages, salaire individuel, salaire différé, et revenu global net des ménages. Autrement ces négociations doivent être immédiatement stoppées.

b) Encourager la mobilité du capital – public et privé – tant que l’on voudra, mais les Etats doivent pouvoir jouir de la garantie offerte par une nouvelle définition de l’anti-dumping protégeant les cotisations sociales et de l’assiette fiscale des Républiques, ainsi que les critères environnementaux encadrés par le « principe de précaution »– et non pas par les inepties nuisibles du réchauffement climatique sans précession des équinoxes, et sans inversion millénaire du pôle magnétique terrestre etc., inepties utilisées comme barrières commerciales invisibles garantissant une illusoire prédominance scientifique de l’Occident. (Voir mon « Défi aux écologistes » dans la  section « Commentaires d’actualité » de mon site. L’interdépendance asymétrique c’est fini pour de bon depuis belle lurette, à savoir depuis que la Chine produit plus d’ingénieurs que les USA … (voir, le cas emblématique des panneaux solaires)

Conclusion: Ces auteurs ressassent des inepties rancies ou half-baked sans « état d’âme particulier » (en dépit des rappels des théoriciens qui parmi les meilleurs marginalistes tel le grand Maurice Allais prétendaient que les équations devaient être informées par les données de l’économie sociale … !). Ils feraient mieux d’illustrer concrètement et simplement leur trajectoire de consolidation fiscale en prenant soin de lire Blanchard  qui n’apporte au fond qu’une correction ultra-marginale à valeur défensive pour tenter de sauver la plausibilité d’un paradigme qui prend l’eau de tout part. Ils devraient aussi vérifier les multiplicateurs négatifs qui sont plus forts lorsque l’on touche le structurel – i.e., la plus-value sociale – en tenant compte également de la synergie produite par les coupures ainsi que de l’accélération résultante de cette spirale négative.

Outre l’augmentation indigne des jobines dues à la mexicanisation de nos économies par la spéculation impériale apatride, ils devraient également constater le manque d’investissements dans les infrastructures que le capital de court terme ne peut pas se permettre de développer et qu’il ne sait pas non plus gérer en préservant l’égalité des usagers. Ces usagers ne sont pas des clients à être servis uniquement lorsqu’ils sont solvables. Ils auraient ainsi l’air moins simplistes et surtout ils seraient moins nuisibles à la res publica.

Paul De Marco

Comments are closed.