Commenti disabilitati su 1.1% de carbone anthropique (13C): le GIEC doit fermer boutique ou rendre compte, 9 août 2023.

Voir aussi : « Ecologie, dérégulation, même combat ! – Conférence d’Hervé Machenaud du 09/03/2023 à la SCM.» https://www.youtube.com/watch?v=Q8imlsFbonU

Re : « La religion du carbone », Paul Deheuvels, Membre de l’Institut, http://www.scmsa.eu/archives/SCM_Deheuvels_2023_02_09.pdf

Et : « Le climat : beaucoup de bruit pour rien ! – Conférence de Paul Deheuvels du 09/02/2023 à la SCM», https://www.youtube.com/watch?v=Zeegk_kzgmg

Texte de la présentation : « La religion du carbone »,  Paul Deheuvels, Membre de l’Institut

Selon le texte du prof. Deheuvels : « L’isotope 13C représente environ 1.1% de la totalité du carbone, le reste étant principalement du 12C. Or, les « combustibles fossiles » comprennent davantage de 13C que de 12C. En mesurant le rapport des isotopes présents dans l’atmosphère, on arrive à en déduire la part anthropique du CO2.» (p 15)

Bien entendu il faudrait préciser ce « davantage ». Mais ceci ne changera pas significativement les proportions et les conséquences. Surtout si nous tenons compte de ces deux autres citations du même texte :

Sur l’augmentation des ppm et la sensibilité climatique :

«Depuis 2019 le taux de CO2 dans l’atmosphère croît de manière régulière (environ 2.3 ppm/an) à partir du niveau de 410 ppm en atteint en 2019. Si cette évolution persistait, on aboutirait à un taux de CO2 présent dans l’atmosphère en 2100 de 577 ppm (= 410 + (2.3 x 77) ppm).  Selon les différents modèles présentés dans la littérature scientifique, en l’absence de toute réduction des émanations anthropiques de CO2 un tel taux aboutirait à un réchauffement en 2100 compris entre 0.47°C et 0.1°C (voir le tableau p.207 dans le livre de 2013 de François Gervais28). La « sensibilité climatique » est définie par le réchauffement induit par le doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère (passage de 400 ppm à 800 ppm). Dans son livre de 2022, François Gervais énumère pp.45-49, non moins de 110 articles scientifiques qui évaluent tous la sensibilité climatique à un niveau inférieur ou égal à 1°C (et parfois, beaucoup moins ) » (p 14)

Sur le raisonnement du prof. Gervais concernant l’ordre chronologique :

« Il ressort de ces développements que la création du GIEC, comme ses premiers travaux, reposant sur la « courbe de Mann », ont été basés sur des interprétations inexactes de données mal documentées. En particulier, l’affirmation que le réchauffement climatique observé depuis1950 est « sans précédent » est loin d’exprimer une vérité admise par le plus grand nombre de climatologues.
Dans ses rapports AR1-6, le GIEC a développé une théorie visant à montrer que la concentration de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère était le facteur explicatif principal de l’évolution des températures. A l’appui de ces affirmations se trouve la concomitance des variations du taux atmosphérique de CO2 et des températures.
En fait, il faut être prudent dans l’affirmation qu’il existe une causalité entre le taux atmosphérique du CO2 (à l’instant t) et la température (au même instant t). Lorsqu’on observe des concomitances entre deux chroniques temporelles, cela ne signifie pas pour autant que la variation de l’une influe sur l’autre. Le graphe ci-dessous, dû à François Gervais21 compare, pour la période 1980-2005, la température moyenne T(t) (trait continu) terrestre à chaque instant t (sur une échelle annuelle), à la variation annuelle ϑ(t)- ϑ(t-1) du taux ϑ(t) de CO2, décalée de 6 mois, soit ϑ(t+1/2)- ϑ(t-1/2). Avec un choix d’échelle convenable pour T(.) et ϑ(.), on constate que les courbes se superposent. On en déduit que le taux de CO2 mesuré aux instants t+1/2 = t+6 mois et t-1/2 = t-6 mois semble lié à la température à l’instant t. Mais, si tel est bien le cas, c’est la température à l’instant t qui influe sur le taux de CO2 à l’instant t+1/2, et non l’inverse » (p 8)

J’avais fait remarquer que la hausse de la température précédait toujours l’accumulation du CO2 avant la période industrielle, ceci après avoir attiré l’attention sur le rôle du permafrost, du phytoplancton, sur la chimie atmosphérique à plusieurs niveaux etc. Vu les masses de CO2 déjà séquestrées dans la Terre et l’Océan depuis des milliers d’années comparées à celles découlant de la production humaine, on pouvait aisément supposer constater le même décalage (de près d’un millier d’années) après 1850. Et cela d’autant plus qu’une vérification avait montré la régularité de ce décalage.(Voir https://louernos-nature.fr/paleoclimat-decalage-temperature-co2/#:~:text=D%C3%A9calage%20entre%20temp%C3%A9ratures%20reconstitu%C3%A9es%20et%20teneurs%20en%20CO2.,variations%20de%20l%E2%80%99orbite%20terrestre%20%3A%20excentricit%C3%A9%2C%20inclinaison%2C%20procession  )  

L’augmentation régulière de 2.3 ppm de CO2 dans l’atmosphère provient de l’Observatoire sur le Mauna Loa, un des volcans les plus grands et plus actifs de la Planète. Néanmoins, même si on doublait ce pourcentage total – voir la « sensibilité climatique » plus haut – ceci ne changerait rien même si le doublement était surtout d’origine anthropique (13C !!!)

Il reste que cette mesure de la teneur dans l’atmosphère ignore encore beaucoup de choses sur la chimie atmosphérique à plusieurs altitudes et surtout sur la chimie et la photosynthèse en très basse atmosphère tant sur la Terre – culture, séquestration naturelle dans la Terre etc. – et sur les Océans.

J’ai aussi montré que, depuis 1979, les températures sont mesurées par satellites, et par conséquent lorsqu’il n’y a pas de nuages ! Et de fait lorsque l’on vérifie avec les mesures au sol, l’écart est très grand. (C’est sans doute pourquoi les stations au sol sont rapidement fermées.) En fait les modèles du Giec, tous bidouillés, oscillent de manière troublante autour de la médiane de ces mesures satellites !!! (voir :

Bref, le prof Paul Deheuvels, Membre de l’Institut, et plusieurs de ses collègues et scientifiques sérieux – et souvent à la retraite, vu la censure quasi totalitaire et inquisitoriale –  a parfaitement raison de s’alarmer. Car cette nouvelle religion climatique va non seulement culpabiliser les citoyennes et les citoyens pour les mener à une inepte décroissance quantitative sans croissance qualitative socialement motivée ce qui va de nouveau « les lier à la glèbe » en restreignant leur mobilité, mais, en outre, elle a le potentiel de détruire nos économies en s’en prenant à la productivité micro-économique et à la compétitivité macro-économique des Formations sociales.  

Notez que la vie sur terre est à base carbone. Par conséquent, pour culpabiliser les gens comme autrefois dans la Bible et l’Eglise, il faut inventer un péché originel supplémentaire imparable qui justifiera une nouvelle caste de prêtres, de bas clergés et autres servi in camera avec leur accumulation spéculative privée appuyée par la transition écologique à grands coups de Green Bonds financés par l’argent public en lieu et place de la RTT et des 5 branches de la Sécurité Sociale publique.

Je renvoie aux textes, souvent traduits en français, dans la Catégorie « Ecomarxismo » de mon site http://rivincitasociale.altervista.org  

Voir aussi mon « Défi aux écologistes, au GIEC et à tous les apôtres du réchauffement climatique » (14 juin 2007)dans cette page de monvieux site expérimenta :  https://www.la-commune-paraclet.com/Commentaires%20d’actuConstructionFrame1Source1.htm#commentaires%20d’actualit%C3%A9

Paul De Marco

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