Avec un clin d’œil aux Gilets jaunes qui savent exactement à quoi s’en tenir avec les médias de masse contemporains.
Nous répudions la société des guerres préventives permanentes basées sur des narrations criminelles imposées grâce au «contrôle des flux de communication», à « la déférence envers l’Autorité – auto-conférée » et au recours au Marteau nietzschéen. Nous répudions une société belliciste qui vise à diviser les citoyens en deux groupes distincts, les «nihilistes éveillés» et les «nihilistes militants». Nous condamnons le Judas renégat Lenin Moreno de l’Équateur, qui a livré Assange pour plaire aux pires dirigeants américains qui s’emploient sans cesse à déstabiliser l’Amérique du Sud et sa révolution bolivarienne. L’électorat équatorien sait comment réagir face à lui et à sa politique régressive.
Ils ne condamnent pas les crimes commis mais ils condamnent Assange pour les avoir révélés! Voir: « On vous ment à propos de Julian Assange! » Https://www.youtube.com/watch?v=f8mK1eZhavc (Voir plus de liens, ci-dessous)
Si les guerres préventives, les assassinats politiques, la torture et les traitements inhumains de citoyens et de prisonniers, si l’emprisonnement et la détention illégaux, la désinformation et les autres manipulations visant à fomenter la violence et à créer des troubles sont strictement contraires aux droits constitutionnels et au droit international, s’ils vont à l’encontre de toutes les Conventions de Genève et du droit naturel, il conviendrait plutôt de féliciter Melle Manning et M. Assange pour leur courage employé à défendre le respect de la loi et des principes de base de la civilisation. Comme nous le savons, la Cour suprême des États-Unis a statué que l’emprisonnement extraterritorial, tel que perpétré contre de nombreux innocents à Guantanamo, était ultra vires, les tribunaux européens ont également condamné la détention et les enlèvements illégaux, par exemple dans les aéroports européens. (2)
Il fut notoirement écrit que « seule la vérité est révolutionnaire ». (3) Nous savons tous que les droits fondamentaux, individuels et sociaux, garantis par nos Constitutions et par la Déclaration Universelle des Droits de l’ONU de 1948, ne valent que les efforts investis dans leur défense. Chelsea Manning et Julian Assange sont parmi les premiers à avoir dénoncé le nouveau bellicisme « préventif » concrétisé dans des politiques à long terme visant à instaurer une société du nouvel esclavage et de la nouvelle domesticité. (4) Ils l’ont fait de manière démocratique en dénonçant l’élément clé de cette régression sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir du fascisme et du nazisme au XXe siècle. Ils ont fourni aux citoyens les informations fiables nécessaires pour leur permettre de se faire leur propre idée. Ils ont détruit la culture du secret cultivé avec ses narrations pseudo-emphatiques centrées sur l’Occident qui fut à la base du pouvoir exerçait par des scélérats maçonniques et autres, ainsi que pour les groupes dominants, depuis les croisades du Moyen Âge et bien avant. Depuis ma prime adolescence, j’ai développé une admiration durable pour cet attachement essentiel à la vérité, conçu comme partie essentielle de toute démocratie qui fonctionne. Outre de la déclaration d’Antonio Gramsci sur l’importance révolutionnaire de la vérité, de nombreuses personnalités anglo-saxonnes nous offrent de brillants exemples. Manning et Assange en sont des exemples contemporains. Pour ne citer que les générations passées, je pourrais mentionner Thomas Paine et sa réaction de principe contre la Tradition exclusiviste incarnée par Ed. Burke, lorsqu’il prit position contre le déclenchement historique des révolutions républicaines et laïques qui avait le tort à ses yeux de substituer au « droit divin » la souveraineté des peuples. (We, the people »). Ou John Brown réagissant contre la perpétuation de l’esclavage aux États-Unis. Ou Edgar Snow dénonçant la guerre contre la Chine maoïste. Ou le grand chanteur d’opéra Paul Robeson, luttant debout et trouvant le moyen d’offrir son soutien aux mineurs du sud du Pays de Galles. Ou encore les étudiants américains du début des Années soixante à Berkeley et dans plusieurs autres universités qui avaient anticipé le Mouvement de 68 en Europe (et une Jane Fonda reportant courageusement les faits au Vietnam) pour exiger la fin de la guerre et l’inauguration d’une soi-disant Société Juste. En fin de compte, nous devons tous nos droits individuels et sociaux à ces personnes et à ces groupes qui les ont défendus de façon désintéressée.
La contestation de l’inégalité croissante qui résultait, même alors, du refus de l’Establishment de partager le travail socialement disponible entre tous les citoyens aptes au travail, ainsi que de son refus de redistribuer les gains de productivité, a été surmontée par une contre-révolution monétariste qui triompha en 1979 -1981. J’ai analysé ce tournant historique dans un court pamphlet écrit en mars 1985 intitulé « Les conséquences socio-économiques de MM. Volcker, Reagan and Co »(voir la catégorie « Une autre Amérique est possible » dans http://rivincitasociale.altervista.org/another-america-possible-feb-1-2017/ ) Au début des années 70, la Commission trilatérale, inspirée par Samuel Huntington, eût l’idée de mettre fin par la force aux attentes grandissantes ou « rising expectations » des citoyens et des travailleurs. Elle ressuscita également, quoique sous une forme plus soft, l’Inquisition avec l’application d’un contrôle strict des flux de communication soutenu par le renforcement d’une nouvelle « méritocratie » philosémite et philo-sioniste exclusiviste imposée par un « retour » archaïque à la « déférence envers l’Autorité – auto-conférée ». Les chaires universitaires ont été durement visées, ainsi que les artistes et les journalistes honnêtes et indépendants. L’égalité humaine étant sacrée, l’exclusivisme sous toutes ses formes, qu’il soit théocratique, racial ou culturel, est le crime le plus grave qui ait jamais été commis contre l’Humanité. Huntington était le même idéologue qui avait inventé les « hameaux stratégiques » durant la guerre menée contre le Guatemala et le Vietnam ; plus tard il inventa les « chocs de civilisations » qui conduisirent à la Doctrine de la guerre préventive avec l’aide de divers Dershowitz et al. , ce dernier ayant conseillé l’émulation d’Israël en ce qui concerne la torture sous contrôle médical (sic !) des opposants. Cette nouvelle déférence envers l’Autorité auto-conférée impliquait la privatisation des universités, des établissements d’enseignement, de la presse et des médias. Ces institutions privées dépendent de fondations et d’autres sources de revenus généralement obtenus par des « dons » déductibles d’impôt. Leur influence privée sur les couches sociales dirigeantes et populaires est donc principalement financée par les deniers publics!
Cette tendance destructrice à la privatisation et à la dérèglementation commença sous Reagan, le pathétique pantin mis au service du Committee on the Present Danger et d’autres monétaristes réactionnaires et néo-croisés belliqueux. Les premières décisions prises par Reagan en tant que Président des États-Unis incluaient les licenciements massifs de travailleurs du secteur aérien, la fin brutale de la clause Cola et des négociations collectives légitimes, c’est-à-dire de la modeste démocratie industrielle bourgeoise (5) ainsi que le workfare et les emplois à temps partiel qui se transforment de plus en plus en « shitty jobs ». Cela incluait le refus de signer le l’Accord sur le droit de la mer, ce qui aurait créé un pool de richesses provenant de l’exploitation collective des Océans au-delà de la zone maritime exclusive de 200 milles marins réservée aux États côtiers. Les redevances auraient pu être utilisées pour réduire la pauvreté dans le monde. A cela suivit le lancement du programme Star War, qui comprenait le déploiement de missiles balistiques intermédiaires fortement déstabilisateurs en Europe. A ces régressions s’ajouta l’attaque de Reagan contre l’UNESCO. La suspension unilatérale de la contribution financière américaine à cette institution – qui énonce dans sa Charte constitutive que la culture est le principal outil disponible pour éradiquer la guerre dans l’esprit de l’Homme – a conduit à la démission forcée du Secrétaire général de l’UNESCO à l’UNESCO, M. B’ow. (6) La raison de cet assaut monétariste et reaganien contre l’une des plus prestigieuses organisations des Nations Unies s’explique rapidement. Sous la direction de M. B’ow, se concluait un long cycle de négociations internationales destiné à ouvrir la voie à un Nouvel Ordre Mondial de l’Information et de la Communication. (voir: https://en.wikipedia.org/wiki/New_World_Information_and_Communication_Order ). Les États-Unis se préparaient alors à reprendre le contrôle de l’économie mondiale par le biais de la hausse unilatérale à deux chiffres des taux d’intérêt par la FED, par le lancement d’une nouvelle course aux armements et par la massification des technologies émergentes liées à Internet. Cela comprenait le « content model » pour les plates-formes et les publications en ligne capables de générer des revenus publicitaires et autres. Celles-ci étaient rigoureusement contrôlées en amont, non seulement au moyen de cookies occultes – backdoors -, mais principalement par le retour à la déférence envers l’Autorité imposée par les conglomérats d’informations. Dans le contexte de la croisade guerrière menée contre un prétendu Axe du Mal fondé sur une narration fragile et à peine plausible, cette tentative de démocratisation de l’UNESCO devait bien entendu être détruite de manière préventive.
Bush Sr. suivit les traces de Reagan – et de ses soi-disant Démocrates reaganiens – dans la mise en œuvre d’une stratégie visant à la destruction de tous ses rivaux économiques et militaires. Malgré la dénégation officielle, ceci fut rapidement confirmé par la divulgation de deux documents secrets en mars 1992, l’un du Pentagone et l’autre du Département d’État. Les premières victimes furent la République islamique laïque de Saddam Hussein et le dernier régime socialiste survivant en Europe, à savoir la Yougoslavie et, plus tard, la Serbie. Avec la Doctrine de guerre préventive, ouvertement invoquée avant le lancement de la deuxième guerre contre l’Irak en 2003, un autre élément sinistre fut ouvertement ajouté, à savoir la prétendue « guerre contre le terrorisme » ; elle devint l’outil essentiel nécessaire pour désarmer toute action démocratique externe et interne – Patriot Act – contre la régression philo-sémite nietzschéenne actuelle. Cette doctrine est fondamentalement illégale. Les révélations de WikiLeaks sur l’ouverture frontalement anti-constitutionnelle de Guantanamo ou sur le traitement infligé aux prisonniers de guerre à Abu Gharib et ailleurs, n’étaient que la partie visible de l’iceberg. Le fait le plus inquiétant est que cette perversion constitutionnelle a ouvert la voie à un totalitarisme réel sans précédent, bien entendu sous une forme moderne. La vie privée, voire l’intimité, et l’Habeas corpus sont réduits à néant. Comme je peux en témoigner personnellement, des innocents peuvent être secrètement harassés et placés sous une surveillance très intrusive tout en étant soumis à de lourdes manipulations – telles que celles décrites timidement par Philip Zimbardo (8) – sans avoir accès à aucun recours démocratique et judiciaire.
Cela va même au-delà. Le terrorisme fut conçu pour légitimer la « guerre contre le terrorisme » sur le plan international. Sans la subordination préalable des citoyens et du prolétariat dans son pays et à l’étranger, l’Empire putatif des « maîtres de la Terre » ne serait pas en mesure de déclencher sa contre-révolution globale. Pour ce faire, ils ont emprunté la doctrine développée par le juriste nazi Carl Schmitt. Il s’agit de la création artificielle d’un ennemi utilisé pour instiller la peur dans le cœurs et l’esprit des citoyens provoquant ainsi l’empathie béate et xénophobe nécessaire à l’émergence des dirigeants dits « charismatiques » et autres duces and führers . La théorie n’était pas nouvelle: avant Orwell, elle renvoie à la figure du Grand Inquisiteur créée par Dostoïevski qui renvoie elle-même à l’Etat Léviathan hobbesien dans lequel le pouvoir est abandonné par les hommes libres en échange de la sécurité et donc abandonnée dans les mains d’un pouvoir auto- conféré par « droit divin ». Cependant, du fait de l’évidence irréfutable du droit naturel, ces narrations bancales se déliteraient rapidement sans le recours à une nouvelle Inquisition et à un nouvel Index. » C’est exactement ici que réside le danger actuel. De nombreuses sources ont mis en cause l’Evènement du 9-11 comme une nouvelle mystification ou « false flag ». Quoiqu’il en soit, personne ne peut nier le fait qu’ISIS ou Daech est une création du Mossad et des services de sécurité américains. (9) De telles manipulations par de cyniques « nihilistes éveillés » peuvent cependant comporter des dangers, c’est pourquoi il fut prévu de prendre en charge les éventuels blowbacks. Par exemple, avant le 9/1, les missiles Stinger furent soigneusement retirés des mains des moudjahidines, jadis utilisés contre l’ancienne URSS. Pourtant, comme le montre l’Histoire passée et récente, les vrais blowbacks sont relativement peu nombreux; de plus, la police pouvait les neutraliser facilement avec les outils à sa disposition avant le 11 septembre et sans doute avec le renforcement de la collaboration internationale au sein d’Interpol, etc. (Par exemple, nous savons tous que les services de renseignement égyptiens avaient prévenu les États-Unis contre une éventuelle attaque imminente: pourtant, non seulement les avertissements furent ignorés, mais le système Norad était désactivé pendant les quelques minutes nécessaires pour mener à bien l’attaque contre les tours jumelles et le bâtiment du Pentagone …)
Bien sûr, si on manque de soi-disant combattants de la liberté islamiques, on peut toujours les financer et les former, comme cela a été fait avec Al-Qaïda, Isis et beaucoup d’autres. De même, si l’on manque de terroristes internes, pourquoi ne pas les créer? Vous souvenez-vous des expériences de Philip Zimbardo? Ajoutez simplement des voyous professionnels œuvrant comme psychologues philosémites nietzschéens bourgeois et autres psys freudiens, armez-les d’une surveillance intrusive 24h sur 24 et du pouvoir d’exclure professionnellement et socialement les victimes présumées fragiles et les voilà prêts à déclencher des actions terroristes plus ou moins à volonté. Sauf, bien entendu, lorsque les victimes présumées sont déjà informées de ces méthodes et de ces manipulations aussi criminelles qu’incompétentes ou lorsqu’elles peuvent compter sur des institutions démocratiques pour protéger leur vie privée et la sécurité de leur personne, ainsi que le prévoit la Constitution. Le musèlement de la démocratie – y compris le travail policier et judiciaire ordinaire – sous prétexte de lutter contre le terrorisme permet la manipulation d’individus faibles, préalablement fragilisés financièrement et émotionnellement. Lorsqu’ils sont prêts à passer à l’acte, il suffit de détourner les services de renseignement et de police de les laisser faire et ensuite rapidement blâmer le « terrorisme », ou plus précisément le terrorisme islamique. Comme l’ont bien compris les Gilets jaunes en France, les médias joueront généralement leur nouveau rôle en tant que porte-parole servile des régimes de néo-croisés dominants. Ils agissent comme s’ils étaient « embedded » dans une guerre. Utilisez simplement cette affirmation comme hypothèse pour analyser objectivement de nombreux actes terroristes récents en Occident, y compris en France. (10)
La démocratie est fondée sur la science et l’éducation de masse; les régimes autoritaires reposent sur des narrations. J’ai démontré ailleurs la fraude scientifique calculée incarnée dans la psychologie bourgeoise et en particulier dans les écoles freudiennes philo-sémites nietzschéennes dominantes. Le Juif autrichien Freud était lui-même un typique charlatan doté d’un fort désir d’« appartenance »; il a ainsi falsifié ses fiches médicales pour développer ses archétypes. Comme on sait, malgré les émoluments exigés, il n’a jamais guéri personne, au contraire. Cependant, jusqu’à la fin de sa vie, il fut toujours occupé à imaginer des moyens de réaffirmer le contrôle des classes et des groupes dominants sur une société de plus en plus laïque. Il a donc essayé de proposer le même type de narration pour falsifier de manière plausible la psychologie à l’instar de ce que Nietzsche ou Heidegger (11) avaient tenté pour la philosophie. Ce faisant, il utilisa les mêmes sources avec les mêmes techniques d’inversion, principalement la Scienza Nuova de Vico. La Horde Primitive, le premier parricide et la honte qui en résulta, etc., sont tous des concepts développés par Vico pour fonder scientifiquement sa science du devenir humain individuel – autobiographie – et collectif – Histoire. Comme le devenir humain mène à l’émancipation humaine et donc à l’égalité humaine, il fallait en inverser la compréhension et le cours. Je renvoie le lecteur à ma théorie marxiste de la psychanalyse développée dans mon Pour Marx, contre le nihilisme, livre disponible dans la section Livres-Livres de mon ancien site jurassique www.la-commune-paraclet.com . Pour conclure, il est urgent que le pouvoir public finance des médias alternatifs, en particulier les médias en ligne. Ils pourraient facilement être financés si l’Etat réaffirmait son contrôle sur les revenus générés par la publicité, y compris la publicité publique et parapublic. Au minimum, une taxe pour l’information gratuite pourrait être prélevée sur les grands acteurs privés du secteur afin de financer des sources d’information alternatives. Des critères déontologiques devraient être mis au point pour préserver, sinon « l’objectivité », du moins la responsabilisation par le biais de la responsabilisation des travailleurs et des professionnels dans leurs relations avec les propriétaires et le personnel de rédaction.
Avant tout, il convient de développer ce que j’ai jadis conceptualisé comme des « Instances de contrôle démocratiques » telles que les médiateurs, les Comités citoyens de plaintes pour toutes les affaires concernant la police, la bureaucratie et les tribunaux. Car il est urgent de fournir des recours gratuits, neutres et objectifs aux citoyens victimes du nouveau totalitarisme philo-sémite nietzschéen afin de garantir le paiement des dommages-intérêts dus, la restauration rapide de leur réputation et le nettoyage de leurs dossiers personnels. Je renvoie le lecteur aux dernières manipulations scélérates et criminelles qui ont été perpétrées contre moi en Italie, voir « Lettera aperta al governo, 22 avril 2019 » dans http://rivincitasociale.altervista.org . Cette lettre ouverte sera bientôt traduite.
Peut-être que WikiLeaks devrait envisager une pétition mondiale pour la libération de Melle Manning et de M. Assange.
Avec ma solidarité
Paul De Marco, ancien professeur de Relations Internationales – Economie Politique Internationale. San Giovanni in Fiore, 27-28 avril 2019
Notes: 1) Voici ma réponse à la question « Qu’entendez-vous par philo-sémite nietzschéen»: « Dovere di memoria: cosa intendo con il termine filosemita nietzschiano » in http://rivincitasociale.altervista.org/dovere-di-memoria-cosa-intendo-con-il-termine-filosemita-nietzschiano/
2) Guantánamo Bay , Closing the law-free zone, David Cole in https://www.theguardian.com/commentisfree/2008/jun/13/guantanamo.terrorism1 . See: Lithuania & Romania complicit in CIA torture program, EU court rules in https://www.youtube.com/watch?v=CqCwpSkAKu4 . See also: Extraordinary CIA Renditions and Arbitrary Detentions, Far Beyond the “War on Terrorism” in https://www.globalresearch.ca/extraordinary-cia-renditions-and-arbitrary-detentions-far-beyond-the-war-on-terrorism/5602235
3) Antonio Gramsci a été victime d’un coup monté par la police fasciste qui l’a conduit à l’emprisonnement. Dans sa sentence, le juge fasciste décréta qu’un tel cerveau ne pouvait être laissé libre de penser pendant vingt ans. Gramsci était et est toujours considéré comme l’un des plus grands intellectuels – organiques – de tous les temps. L’assemblée constituante qui a conduit à la rédaction de la Constitution de 1948 de la République italienne, née de la Résistance, tire son origine de ses analyses. Dans son Article 12 des Dispositions transitoires et définitives, elle interdit expressément tout retour au fascisme, mais le groupe Casa Pound est autorisé à exercer ses activités légalement alors qu’une grotesque chemise brune raciste comme Steve Bannon est non seulement autorisée à ouvrir une institution dans la Péninsule, mais également à faire office de conseiller de ministres actuels !!! En Italie, les ministres prêtent serment sur la Constitution. Et bien entendu, la P2 a pu atteindre tous ses objectifs malgré la Constitution. Voir: Antonio Gramsci dans https://en.wikipedia.org/wiki/Antonio_Gramsci ainsi que mon essai « Althusser or why compromising compromises should be rejected », dans la section Download Now de mon ancien site jurassique www.la-commune-paraclet.com ; Sur la Propaganda due ou P2, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Propaganda_Due
4) Je renvoie le lecteur au Report from the Iron Mountain, à l’adresse http://www.stopthecrime.net/docs/Report_from_Iron_Mountain.pdf . Pour comprendre l’origine de la critique de ce que ce rapport appelle « la faiblesse fondamentale des substituts au bien-être social», il suffit de se reporter à l’ouvrage juif-fasciste von Mises, intitulé Socialism, qui vise toutes les formes de régulation économique par l’État ; en particulier, la base eugénique de sa pensée est exposée aux pages 475 à 476, etc., voir: https://mises.org/library/socialism-economic-and-sociological-analysis . Pour cet grotesque hurluberlu le système de santé public crée les maladies qui, autrement ne seraient qu’une question de volonté – et, j’imagine, d’accès privilégié à la médecine privée …
La tentative ultérieure de présenter ce rapport secret de l’Establishment des États-Unis comme une farce est totalement ridicule et semble constituer un vol d’un droit d’auteur public. Il avait été divulgué et publié avec une préface de John Galbraith dans laquelle le grand économiste et diplomate américain témoignait en son honneur de l’authenticité des propositions dangereuses et antidémocratiques contenues dans ce rapport. Sur la contribution de John Galbraith au Welfare State américain, voir ma « Note 15 sur John Galbraith », dans mon Keynésianisme, Marxisme, Stabilité Economique et Croissance (2005), dans la section Livres-Books de mon ancien site www.la-commune-paraclet.com . Parmi ces propositions, on trouve l’ingénierie d’un « retour » à une société du nouvel esclavage et de la nouvelle domesticité et l’utilisation de narrations telles le changement climatique pour manipuler la conscience populaire et réaffirmer le contrôle socio-politique et éthico-culturel sur les sociétés modernes. Les nombreuses études commanditées pour la rédaction de ce rapport relèvent également du domaine public; leur nombre et leur portée témoignent que la « farce » en question n’était pas solitaire. Son fondement était et continue d’être ce que j’ai appelé le « nietzschéisme philo-sémite », terme que j’ai emprunté à la préface d’un écrivain philo-sioniste, Walter Kaufmann, à la réédition des œuvres de Nietzsche, comme il ressort clairement de mon «Nietzsche as an awakened nightmare »dans la section Livres-Livres de www.la-commune-para clet.com ainsi que dans mon article intitulé « Dovere di memoria: cosa intendo con il termine filosemita nietzschiano » in http://rivincitasociale.altervista.org/dovere-di-memoria-cosa-intendo-con-il-termine-filosemita-nietzschiano/ . L’idée de base est que le pré-fascisme de Nietzsche ne pose aucun problème puisque les « surhommes » sur lesquels il serait fondé seraient le résultat d’un croissement de Junkers prussiens avec des personnes juives! Il suffit de jeter un regard sociologique impartial sur les nouvelles politiques matrimoniales en Occident au sein des soi-disant élites, ainsi que sur la surreprésentation grotesque de groupes démographiquement minuscules aux postes les plus élevés allant de pair avec une attaque furibonde et parfois raciste contre toute politique d’action positive. Quoiqu’il en soit, la clé laborieusement occultée de la compréhension du fascisme occidental moderne et du nazisme se trouve précisément dans cet exclusivisme philo-sémite nietzschéen, comme en témoigne le lien entre Mussolini-Sarfatti – père et fille – et le lien entre Hitler et Rosenberg-Warburg et al. Incroyablement, cela a duré jusqu’à la proclamation des lois raciales en Italie en … 1938. En Italie, aucune poursuite réelle contre des dirigeants fascistes n’a jamais eu lieu ( see « Perché l’Italia non si è mai liberata davvero del fascismo » in The Vision http://contropiano.org/interventi/2019/04/27/perche-litalia-non-si-e-mai-liberata-davvero-del-fascismo-0114877 . )
Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, même avant le déclenchement unilatéral de la guerre froide par le discours de Fulton dans le Missouri par Churchill en 1946, les États-Unis mirent rapidement un terme à l’alliance de guerre anti-nazie et anti-fasciste et revinrent à une nouvelle forme de philo-sémitisme nietzchéen. Les responsables nazis et fascistes ont été sauvés et rapidement utilisés dans la politique anticommuniste et anti-nationaliste qui fut menée en particulier en Europe et contre les mouvements de décolonisation en Afrique et en Asie. En outre, des soi-disant philosophes et économistes philo-sémites nietzschéens protégés peuplèrent nombres de fondations et d’universités publiques et privées, y compris la tristement célèbre université de Chicago. Ils ont soutenu divers hurluberlus idéologiques prééminents comme le juif autrichien von Mises, celui-là même qui avait conseillé le chancelier autrichien fasciste avant l’Anschluss – mais qui ne jamais changé d’avis. Tous ces hurluberlus réactionnaires arrivèrent sur le devant de la scène au plan politique et économique avec la nomination de Paul Volcker à la FED (1979) et avec l’élection subséquente de l’acteur de deuxième classe et informateur maccarthyste, Ronald Reagan, en 1981. Avec quelque 20 années de retard mais avec la foi des convertis, la plupart des pays occidentaux ont emboîté le pas en reprenant à leur compte ces destructrices politiques monétaristes néolibérales et ces guerres impériales contre le « terrorisme » externe et interne, jamais défini mais prenant la forme de la Doctrine de la guerre préventive et du liberticide Partiot Act.
5) Voici comment Lippincott a résumé l’argument: «À l’heure actuelle, la tyrannie existe dans des États démocratiques, c’est dans l’industrie privée; Ici, le pouvoir est exercé de manière autocratique et souvent impitoyable. Certes, la propriété privée des moyens de production empêche le gouvernement de tyranniser l’industrie ; dans le même temps, cela permet à l’industrie de dominer le gouvernement et de tyranniser les travailleurs. Compte tenu de cet état de choses, la propriété du gouvernement sur une industrie de base exercée par un gouvernement démocratique offre un moyen de sortir l’autocratie de l’industrie. »(p 32-33) » dans « Marginalist socialism or how to chain oneself in the capitalist cavern », in the International Political Economy section of my old Jurassic site www.la-commune-paraclet.com
6) L’Unesco a fait marche arrière mais a finalement proposé un compromis compromettant et fragile, à savoir la défense des « biens communs », qui peuvent toutefois être fournis par des entreprises privées. Ceci au lieu de la réaffirmation du rôle des entreprises publiques et des organismes publics mandatés par l’Etat pour fournir des services publics essentiels universellement accessibles. Comme clairement indiqué la faillite d’Enron, il est évident aujourd’hui que les services essentiels ne peuvent pas être fournis équitablement par des entreprises privées. Le secteur privé, à présent dominé par des capitaux à court terme, ne peut même pas assurer la maintenance des infrastructures essentielles telles que les chemins de fer, les routes et les ponts, qui sont abandonnées à une gestion de marché privée. Les citoyens sont des bénéficiaires et non de simples clients dont l’accessibilité aux services publics est proportionnelle à la taille de leur portefeuille. Sur l’argument voir mon Tous ensemble dans la section Livres-Books de mon ancien site.
7) Le premier provenant du Pentagone fut rapidement confirmé par une autre fuite en provenance du Département d’État. Le premier a été écrit par Paul Wolfowitz et I. Lewis Libby, voir https://it.wikipedia.org/wiki/Storia_della_politica_estera_statunitense#cite_note-43 . Curieusement, le lien Internet 1992 Wolfowitz U.S. Strategy Plan Document ne semble pas fonctionner …
8) Sur Philip Zimbardo, voir https://www.prisonexp.org/ . Des années auparavant, Germaine Tillion, ethnologue française et membre de la Résistance, avait analysé le comportement « au-delà du bien et du mal» de jeunes filles allemandes bien éduquées mais utilisées comme gardiennes dans des camps nazis. Je pense que l’assurance de pouvoir compter sur l’impunité institutionnelle est la principale explication de ces dérives perverses. Les régimes d’apartheid l’illustrent bien au niveau collectif. Les institutions déresponsabilisées sont toujours les principaux coupables. Germaine Tillion a également proposé le concept crucial de « métissage » développé ultérieurement par Edouard Glissant. Voir aussi: : « How the rule of the rabbis is fuelling a holy war in Israel »,13 February 2019, in https://www.jonathan-cook.net/2019-02-13/rabbis-fuel-holy-war-israel/. Cela n’est pas connu, comme l’a précisé clairement le délire exclusif exclusif du défunt Obadiah Yossef, voir: https://www.timesofisrael.com/5-of-ovadia-yosefs-most-controversial-quotations/ . Comparez ces types irrationnels et vicieux avec un Gershom Scholem, par exemple, et son point de vue sur Frank, sur Zevi ou sur l’utilisation moderne de l’étoile de David. Vous vous souviendrez peut-être que Spinoza avait dénoncé le « délire des rabbins » en toute connaissance de cause.
9 ) Général Desportes : Obama n’a pas créé Daech, mais les Etats-Unis sont responsables, Par Alexis Feertchak, Mis à jour le 18/08/2016 à 13:22, Publié le 12/08/2016 à 23:18, http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/08/12/31002-20160812ARTFIG00394-general-desportes-obama-n-a-pas-cree-daech-mais-les-etats-unis-sont-responsables.php . See also: Context for Paris Terror Attack: U.S. and Its Allies C-R-E-A-T-E-D ISIS Posted on November 13, 2015 by WashingtonsBlog http://www.washingtonsblog.com/2015/11/context-for-paris-terror-attack-u-s-and-its-allies-created-isis.html
10) La première question à poser après toute attaque terroriste consiste à ce demander s’il ne s’agit pas d’une manipulation. The First Question to Ask After Any Terror Attack: Was It a False Flag? Submitted by George Washington on 01/11/2015 14:59 -0500 http://www.zerohedge.com/news/2015-01-11/first-question-ask-after-any-terror-attack-was-it-false-flag . See also the following article and its footnotes: « Singulière enquête Charlie Hebdo et attentats » http://rivincitasociale.altervista.org/singuliere-enquete-charlie-hebdo-et-attentats/
11) Voir « Nietzsche as an awakened nightmare » and « Heidegger, the intimate corruption of the soul and of Human becoming » in www.la-commune-paraclet.com
Autres liens:
A ) « Assange’s Imprisonment Reveals Even More Corruption Than WikiLeaks Did » by Tyler Durden, Fri, 04/26/2019 – 05:00,Authored by Caitlin Johnstone via Medium.com, https://www.zerohedge.com/news/2019-04-25/assanges-imprisonment-reveals-even-more-corruption-wikileaks-did
B) « Julian Assange’s Victory » , by Tyler Durden ,Wed, 04/24/2019 – 05:00, Authored by Andre Vltchek via Off-Guardian.org, https://www.zerohedge.com/news/2019-04-23/julian-assanges-victory
C ) « Assange. I dieci dossier di Wikileaks che hanno fatto imbestialire Pentagono, Cia e Casa Bianca » di Mision Verdad* http://contropiano.org/documenti/2019/04/16/assange-i-dieci-dossier-di-wikileaks-che-hanno-fatto-imbestialire-pentagono-cia-e-casa-bianca-0114541
D ) See also Julian Assange in https://en.wikipedia.org/wiki/Julian_Assange )