Commenti disabilitati su Le courage de la parole sociale contre les narrations néolibérales monétaristes éculées et désormais en fin de cycle. Une vidéo avec M. J-L Mélenchon. 27 mai 2021

Voir M. Jean-Luc Mélenchon :« Ma réponse au ras-le-bol fiscal » , •26 mag 2021, https://www.youtube.com/watch?v=RchYUp2GGXQ

Pour mesurer le danger du néolibéralisme monétariste désormais aux abois, voir aussi la vidéo suivante qui illustre la poursuite de la dégradation des services publics essentiels, ici l’hôpital, au nom de la « rentabilité » financière en plein crise sanitaire. Mais il en va de même pour tout le reste, de l’assurance-chômage, aux retraites publiques, à la culture et aux arts, à la recherche publique allant bien au-delà des start-ups privées : « Scandale! Le gouvernement supprime encore des lits d’hôpitaux », •27 mag 2021, https://www.youtube.com/watch?v=l4qD3J2FIeY

Depuis le Premier Ministre Jospin défendant la RTT par une loi cadre comme projet phare de sa « gauche plurielle », c’est la première fois que j’entends une parole politique socialement, économiquement et politiquement claire. Les vieilles recettes néolibérales monétaristes, démolies sous nos yeux avant et pendant la crise causée par le Sars-CoV-2, ne résistent pas à l’épreuve des faits lorsque l’on a le courage de les rappeler dans une optique progressiste. Ceci apparaît avec éclat dans cette vidéo. Preuve supplémentaire que les citoyennes et citoyens ainsi que la gauche authentique dans son ensemble doivent s’organiser pour ne par rater la double échéance présidentielle et législative de 2022.

En réalité, le sort de l’Europe sociale fondée sur une Europe des Etats-nations en dépend également. Lorsque les structures des partis défaillent de par le poids des appareils, la base doit prendre le relais pour créer le momentum nécessaire. Sans attendre.

C’est particulièrement vrai pour l’élection présidentielle, qui surdétermine ensuite grandement les résultats des élections législatives qui suivent. Ces dernières peuvent et devront tenter les plus grands rassemblements possibles dans les diverses circonscriptions pour maximiser les gains de la gauche sur la base d’un programme partagé. Je crois avoir compris que les communistes partagent cette manière de voir pour les élections législatives, ce qui laisse quelque peu songeur concernant le choix fait pour la présidentielle.

Cela rassure d’entendre un représentant de la gauche qui n’est plus enfermé dans le cercle infernal magique de la dette publique uniquement conçue selon la logique du capital financier spéculatif et de ses sentiers de consolidation fiscale.

Cela rassure d’entendre un représentant de la gauche qui n’est plus enfermé dans le cercle infernal magique de la public policy reaganienne vouant l’Etat démocratique à une taille minimale, sauf pour le « continuum de surveillance », un Etat croupion effectivement mis au service de la « gouvernance globale privée ». Non, les dépenses publiques ne sont pas improductives, c’est le PIB marginaliste qui est pathétiquement inadéquat. (1)

De même, à propos de la politique fiscale, revenant à une certaine progressivité républicaine d’ailleurs encore inscrite dans la Constitution. Le site résume succinctement ainsi.  « Face au ras-le-bol fiscal, le candidat à l’élection présidentielle a expliqué qu’avec le système qu’il propose, tout Français gagnant moins de 4.000 euros par mois paierait moins d’impôts. Il a aussi rappelé sa proposition de mettre en place l’impôt universel pour récupérer l’argent de l’évasion fiscale, comme le font les États-Unis d’Amérique. »

Bien entendu chacun de nous peut avoir ses propres idées sur ces questions et d’autres afférentes. Par exemple, je suis convaincu de la justesse de la Règle verte et de l’écologie populaire qu’elle engendre tout en craignant que la décarbonation posera quelques problèmes si elle se fait de manière dogmatique. Il serait sans doute bon d’expliquer aux citoyennes et citoyens la gestion européenne de l’écologie mise au service du marché dans le cadre de l’Accord de Paris avec ses prix administrés et ses compensations plus ou moins avouables pour le CO2.(2)

Mais la gauche vit de ses débats, préférablement fondés sur des théories scientifiques, et de sa discipline critique.  Je suis de ceux pour qui la direction importe plus que la vitesse, car elle est primordiale pour permettre toutes les alliances de classe nécessaires tout en écartant les compromis compromettants pour la gauche et pour la République.

Jean Ferrat chantait de la France : « Elle tient l’Avenir, serré dans ses mains fines ».  C’est de nouveau le cas.

Paul De Marco

1 ) Sur le PIB marginaliste voir : http://rivincitasociale.altervista.org/le-pib-outil-de-narration-marginaliste-contre-le-bien-etre-des-peuples-et-la-prosperite-des-etats-nations-24-mai-2020/  

2 ) Voir : http://rivincitasociale.altervista.org/accord-de-paris-climat-decarbonisation-et-problemes-du-ets-le-crime-climatologique-contre-les-pays-emergents-et-la-grande-majorite-de-lhumanite-a-congeler-au-niveau-inegalitaire-de-1990/  

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