Commenti disabilitati su COVID-19 = SANS CRÉDIT PUBLIC ET SANS ENTREPRISES D’ETAT, LA GESTION NEOLIBERALE DE LA CRISE ACTUELLE SERA PLUS DÉSASTREUSE QUE CELLE DE 2007-2008 DONT NOUS NE SOMMES JAMAIS SORTIS. 13 Mars 2020

« Au glorieux 18 Mars ! », Arthur Rimbaud

Mise à jour, 16 mars 2020. Je me dois de mentionner ces trois liens.

1 ) D’abord l’important discours présidentiel. La France a pris conscience de la gravité de la situation. Elle décide le confinement comme l’Italie finit elle-aussi par le comprendre. On notera qu’en appelant à la discipline, au respect des consignes et à la solidarité nationale, le Président suspend les réformes en cours. Cela ne peut que renforcer la nécessaire confiance dans l’Autorité publique. Voir : « Macron, discours du 16 mars 2020 », https://www.youtube.com/watch?v=mhklV9uOvTQ

2 ) Voir également « CORONAVIRUS : confinement et solidarité ! – Réaction de J.-L. Mélenchon à l’allocution d’E. Macron » https://www.youtube.com/watch?v=Mbifdvkt5NE

3 ) Voir aussi l’importante « interview politique du Pr. Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital Pompidou de Paris »https://www.youtube.com/watch?v=HQ79j9stg5o

Si je me fie à l’expérience italienne – et en extrapolant les données statistiques connues – il conviendrait sans doute de prendre, dès aujourd’hui, des mesures pour augmenter le nombre de lits d’hôpital avec ventilation et le nombre des salles de soins intensifs disponibles. Les cas lourds liées au Covid-19 nécessitent plusieurs semaines de soins. Ceci permettra d’éviter la saturation et d’« étaler la vague » sans être contraint à un triage inhumain. Mais le corps soignant sait mieux que nous à quoi s’en tenir. Nous saisissons l’occasion pour dire notre admiration au personnel soignant œuvrant en première ligne avec abnégation dans des conditions souvent difficiles, partout dans le monde, en Chine, en Italie, en France et partout ailleurs.

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Ajout : La palme de l’ignominie en la matière reviendra certainement au PM Boris Johnson. Voir « « Immunité collective », la stratégie risquée du Royaume-Uni pour lutter contre le coronavirus » Selon les conseillers de Boris Johnson, il faudrait qu’environ 60 % de la population britannique contracte la maladie pour qu’elle développe cette immunité collective permettant d’éviter de futures épidémies., Par Cécile Ducourtieux Publié aujourd’hui à 15h25, mis à jour à 16h31 https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/14/immunite-collective-la-strategie-risquee-du-royaume-uni-pour-lutter-contre-le-coronavirus_6033097_3210.html

(Citation : « Avec ses 5 000 lits en réanimation disponibles, (le système ) serait très vite débordé.» Le PM conservateur a vite fait son choix !!! Il fut un temps où les Britanniques étaient à juste titre fiers de leur système de santé public. Ils pouvaient ironiser à propos du système privé américain, voir « Where does it hurt ? » mettant en scène un hilarant Peter Sellers … Depuis, en émulant le « modèle » yankee sauce Mises, ils ont créé un artéfact statistique, à savoir l’explosion des blessures en milieu hospitalier vu que les chambres des patients réduites pour optimiser l’espace ne peuvent contenir en même temps de manière sûre le patient, les machines et les équipes médicales de passage. M. Jeremy Corbyn, qui avait présenté un excellent programme de gouvernement en rupture avec ce capitalisme inhumain et ses « esprits animaux », devrait monter aux barricades, il en va du salut du pays …sans oublier de remettre en place Canary Wharf et la City et tout ce que ceci implique …)

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Qui payera le coût de cet énième sauvetage de la finance spéculative, de la Bourse et des entreprises privées ?

Quelles en seront les contreparties dues aux citoyennes et citoyens en termes de Code du travail, de RTT, de régimes sociaux publics, d’infrastructures publiques et d’écologie sociale ? Préparer la sortie de crise doit se faire de manière républicaine et égalitaire.

Rappelons que la nationalisation de Northern Rock en GB durant la crise des subprime coûta une infime partie de ce que coûtèrent, en Occident, les plans de sauvetage des banques privées par les gouvernements ou par banques centrales, elles aussi privatisées. Du moins, dans le cas de Northern Rock, la recapitalisation publique, permettant de préserver le crédit productif et les petits épargnants, donna lieu à un contrôle public. La nationalisation du crédit en Island fit la même démonstration.

Aujourd’hui, malgré une financiarisation encore plus démesurée et donc malgré des risques systémiques majeurs par rapport à 2007-2008, les dirigeants refusèrent d’en revenir à la ségrégation fonctionnelle du secteur avec l’équivalent du Glass Steagall Act de 1933 qui distinguait entre banque de dépôt et banque commerciale. Comme chacun sait, cette loi anti-spéculation fut abrogée en 1999 grâce aussi aux conseil du pitre Tirole. Moscovici contribua à empêcher ce retour au sein de l’UE alors qu’aux Etats-Unis Donald Trump détricota la loi Dodd-Frank qui n’était plus qu’un semblant de régulation à minima. Ceci permet à la finance spéculative de phagocyter l’économie réelle, ce qui a tendance à accélérer la désindustrialisation, y compris dans les secteurs de la santé et de la pharmacie. (1)

En regard de ces enseignements du passé récent, le président français semble avoir perdu une bonne occasion de retirer son destructeur projet de réforme du régime de retraite par points. Il aurait pu le faire sans perdre la face au nom de la mobilisation nationale rendue nécessaire par l’urgence sanitaire. Or, justement, la crise sanitaire risque d’affecter les séniors plus que les autres cohortes démographiques. Pareillement, bien que les Affaires sociales soient une compétence nationale exclusive, ni la Commission européenne ni aucun gouvernement européen actuel ne donne le signal du retour accéléré vers les régimes sociaux publics. Pourtant, ils restent les meilleurs remparts pour assurer la sécurité nationale à un coût moindre et sans discrimination pécuniaire. Ils restent aussi les meilleures instruments contre-cycliques ayant fait leurs preuves à date. A la faveur de la crise de la dette grecque, il fut justement remarqué que « l’austérité tue ». (2)

« Whatever it takes » sur tous les tons, dans toutes les langues, mais en pensant surtout au cours de la Bourse et aux profits du secteur financier spéculatif. Le tout en évitant soigneusement de fermer transitoirement les lieux de travail pour protéger les travailleuses et les travailleurs, en faisant, bien entendu, exception pour les services essentiels mais selon des protocoles sécuritaires très stricts. De fait, les travailleurs ont le droit de refuser de travailler sans être sanctionnés lorsque l’employeur n’assure pas la sécurité sur le lieu de travail. Pour se rendre au travail, il faut souvent emprunter les transports publics ordinairement payants et bondés, de sorte qu’il est impossible de se conformer aux consignes édictées par la protection civile, notamment les distances minimales entre personnes. Ceci revient à mettre sciemment les travailleuses et travailleurs en danger selon une forte probabilité de contagion. Et que dire des prisons aux conditions inhumaines qui firent l’objet de plusieurs réprimandes et condamnations au niveau européen ? Dans ces conditions, sans être un Foucault poussé par des Maos, la révolte des prisonniers, dont nombreux attendent de passer en jugement ou sont condamnés à de très petites peines ne justifiant pas l’enfermement, n’étonnera personne. (3)

Or, le taux de mortalité causé par le coronavirus est bien plus élevé que celui de la grippe ordinaire, son aspect pulmonaire affecte dangereusement les patients à risques et les séniors plus que les populations asiatiques. Surtout son taux de propagation exponentiel est tel qu’il risque de mettre très rapidement à mal les structures sanitaires existantes. C’est déjà le cas dans le nord de l’Italie. Le Sud pour sa part vit ordinairement dans un désert sanitaire souvent géré par les mafias avec une large complicité institutionnelle, ce dont le Nord est loin d’être exempt, Lombardie en tête.

Il s’agit-là d’un développement aggravé encore par la privatisation rampante du système. Le contrôle initial de la propagation est d’autant plus important qu’il permet de diminuer les risques de mutations plus létales du virus. En termes économiques, des actions drastiques dès le départ impliquent des coûts finaux plus bas, surtout lorsque la période d’incubation est relativement courte et que les foyers d’épidémie peuvent être cernés avec précision et circonscrits, en tenant cependant compte des sujets porteurs n’exhibant pas de symptômes. Si on laisse la courbe exponentielle s’exprimer sans la contenir au maximum, le « peak » s’éloignera fatalement et, plus grave encore, le retour vers la normale n’en sera que plus long et plus coûteux. La tentation est alors de minimiser en falsifiant les statistiques en attribuant à d’autres maladies chroniques les décès directement dûs au coronavirus, ce qui commence à être dit en Italie et aux USA, entres autres pays. Tout en choisissant de traiter selon … l’espérance de survie (?) … des patients. (4)

Il y a trois logiques en la matière, une logique scientifique, une logique bureaucratique et comptable et une logique darwinienne cyniquement philosémite nietzschéenne. Les deux premières devraient aller de pair sous la dictée de l’approche scientifique, le principe de précaution valant ici sans réserve. On se souviendra de la métaphore du voyageur de Paul Langevin emporté dans un train approchant la vitesse de la lumière et marchant à rebours dans les wagons. Contrairement aux sophismes courants, son taux de vieillissement reste dicté par ses télomères. Dans le cas du COVID-19, ce sont les caractéristiques épidémiologiques qui devraient primer afin de préserver et de sauver des vies. La disponibilité des infrastructures sanitaires doit être la variable d’ajustement, pas l’inverse. Quant à la troisième logique, énoncée typiquement sans état d’âme par un Donald Trump dans un Tweet tristement célèbre qui consiste à comparer le COVID-19 à l’influenza, elle est tout simplement coupable, dangereusement coupable.

Par sa discipline, la République Populaire de Chine a montré une fois encore comment des mesures strictes et appropriées, mettant la vie des citoeynnes et des citoyens avant les profits, restent la meilleure stratégie de sortie de crise. Mais la Chine dispose aussi d’une planification socio-économique performante et d’une gestion non marginaliste de la monnaie et du crédit public et privé. De surcroît, elle a réhabilité à temps son réseau de santé public et développé des plans opérationnels de réponse aux éventuelles crises. Dans le cas présent, elle fut capable de construire des hôpitaux fonctionnels en quelques jours. Elle peut également compter sur un personnel scientifique compétent et dévoué et sur des budgets de recherche et développement qui ont fait leurs preuves. (5) Cela dit, en normalisant la vie économique et sociale, elle ne devra pas baisser sa vigilance. Dans le cadre des criminelles croisades occidentales menées au nom du « choc des civilisations » et de la guerre préventive ainsi que de la guerre commerciale contre tous les rivaux militaires et économiques potentiels, la Chine devrait également s’interroger sur l’origine de cette pandémie et sur les nouvelles mesures à adopter dans le cadre du contrôle international des armements, en particulier des armes biologiques …

En Occident rien de tout cela. Règne chez nous le néolibéralisme monétariste le plus arrogant et le plus niais, celui de Mises et de sa clique aujourd’hui hégémonique, selon lesquels c’est l’hôpital public qui crée la maladie, qui autrement ne serait qu’affaire de Volonté et d’eugénisme avoué. Ergo … (6) La même logique spéculative a-sociale prévaut pour tout le système économique pour lequel la société n’existe pas, pas plus que le travailleur. Outre qu’il ou elle doive se reproduire dans un ménage mettant en cause les trois composants du « salaire global net » des ménages (7), dont le salaire différé, le travailleur ne saurait être considéré ni traité comme un facteur de production comme un autre, échangeable 24hrs sur 24 sur la bourse mondiale par un simple click d’ordinateur.

Soulignons que les buybacks s’élèvent à présent autour de 80 milliards d’euros par mois au sein de l’UE, ce qui, sauf à justifier de nouveaux TLTRO et autres QE, ne sert strictement en rien les intérêts des travailleurs. En effet, ces derniers sont voués à la déflation salariale avec laquelle on paie le salaire individuel stagnant avec le vol du salaire différé et l’accès réduit aux infrastructures et aux services publics de fait de leur privatisation. Le tout sans mentionner la précarité croissante et ses conséquences économiques et fiscales ouvrant la voie à une désastreuse spirale vers le bas … Les seuls gagnants sont les percepteurs de dividendes souvent exonérés d’impôts et investissant dans les Paradis fiscaux. La société occidentale connaît aujourd’hui des inégalités sans précédents à tous les niveaux, une injustice barbare qu’elle avait appris à oublier après la Guerre de 14-18, grâce aussi à la peur salutaire provoquée Pare le mouvement ouvrier et par la Révolution d’Octobre 1917.

L’économie doit servir en priorité les besoins sociaux et individuels en vue de garantir l’émancipation des citoyennes, des citoyens et des résident.e.s, sans exception. Sa vocation, sauf interprétation pathologique philosémite nietzschéenne – c-à-d., celle de tout le marginalisme et en particulier celle de l’inepte Ecole marginaliste autrichienne – n’est pas de maximiser le profit de quelques- uns contre l’intérêt général et contre l’utilité sociale. Ces deux composants de toute vie civilisée sont d’ailleurs protégés par nos Constitutions et par la Déclaration Universelles des Droits Fondamentaux Individuels et Sociaux -1948 – nées de la Résistance, ces mêmes textes que ces gens-là veulent détruire, système de retraite public inclus.

En temps de crise sanitaire tout le monde doit se conformer aux directives des pouvoirs publics, quitte à s’exprimer sur la rationalité des mesures prises. Néanmoins, on ne peut pas taire les aspects idéologiques néolibéraux de la sortie de crise envisagée. Ni au niveau national, ni au niveau européen, ni au niveau international.

On nous dit aujourd’hui que le Fiscal compact est suspendu. Or, comme le mentionnait M. Mélenchon dans l’indifférence générale, y compris à l’époque en Italie, il n’a plus valeur de loi depuis 31 décembre 2018, date avant laquelle il devait être transcrit dans le droit européen. C’est sans doute ce qui explique pourquoi il est maintenant inséré et renforcé dans la réforme du MES !!! (8)

Le président français promet de prendre des mesures et de tout faire « quoi qu’il en coûte », la Chancelière allemande promet plus 550 milliards d’euros aux entreprises allemandes déjà bien connectées avec les banques régionales, connectées avec l’industrie et heureusement de juridiction exclusivement allemande.

On lit par exemple « Ursula von der Leyen tente de mettre un terme aux propos désastreux de Christine Lagarde qui a fait chuter les bourses jeudi, Milan surtout. Une bouffée d’air frais pour les marchés et pour l’Italie, qui peut ainsi fonctionner en cas d’urgence sans restrictions communautaires. Et ce n’est pas tout: le gouvernement allemand a en effet annoncé des prêts “illimités” aux entreprises pour une valeur d’au moins 550 milliards d’euros, afin de faire face à la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus. Des chiffres qui feraient exploser les paramètres de Maastricht pour tout le monde.» (9)

La vraie question est : Qui payera ? Et avec quelles contreparties pour le monde du travail et pour les citoyennes et citoyens ?

Souvenez-vous de Trichet, celui même qui viola le statut de la BCE avec ses Facility 1 et 2. De transitoires qu’elles devaient être, elles devinrent vite permanentes, pour prendre ensuite le tour pitrique du « whatever it takes » de Draghi (10) de sorte qu’aucune normalisation – ou reset – n’est plus possible et que la stratégie de l’imposition de taux négatifs dans l’espoir de réduire la dette publique sur le dos des épargnants est morte avant que d’être. (La doctrine du Zero Bound des pitres surreprésentés et surpayés genre Blanchard, Summers et Cie …)

Suite à la crise de 2007-2008, Trichet admit que le sauvetage des banques privées avait coûté plus de 17 % du PIB européen directement et autour de 30 % indirectement en terme d’impact économique et fiscal. Il avertissait qu’un tel sauvetage n’était plus pensable. Or, on recommence allègrement, mais en conservant, sans la moindre gêne et sans état d’âme particulier, les mêmes paramètres économiques et financiers. (11) Il en fut ainsi en mars 2008 en pleine crise lorsque le Trésor américain dirigé par Paulson imposa comme remède à la crise, la mise en œuvre de son Rapport de mars 2007 favorable à une plus grande financiarisation de l’économie ! (12) Le tout en renforçant la logique néolibérale monétariste de la flat tax, des tax expenditures – dépenses fiscales et exonérations pour le patronat et les plus riches – et des coupures linéaires dans les infrastructures publiques et les services publics au nom de la doctrine de l’Etat minimum.

Cette fois-ci, c’est la fois de trop. Les citoyennes et les citoyens devront faire le ménage, y compris en optimisant leur vote. La Gauche authentique devra faire ses devoirs pour présenter des alternatives vraiment citoyennes et crédibles, donc en rupture avec le mantra régressif actuel. La fin de la narration économique et sociale philosémite nietzschéenne doit être actée. (13)

Paul De Marco

Notes :

1 ) Voir Berruyer dans https://www.les-crises.fr/debats-loi-bancaire-1/ etc. Comme chacun sait, Tirole c’est trois grandes idées portant à trois grandes catastrophes, la dérèglementation financière portant à la crise des subprime, le contrat unique portant au Jobs Act italien et à la Loi travail en France et la concurrence imparfaite selon les besoins présumés des consommateurs portant au traitement fiscal des Gafam et autres oligopoles transnationaux. Il parait qu’avec l’aide du criminel juif-américain D. Kahneman, il serait en train de travailler à une nouvelle grande idée …

2 ) Voir « The Body politics : why austerity kills » dans la section Critiques de livres-Book reviews de mon vieux site jurassique http://www.la-commune-paraclet.com/Book%20ReviewsFrame1Source1.htm

3 ) Sur les prisons voir « Poggioreale: uno scatto, mille parole…», di Vincenzo Morvillo http://contropiano.org/news/cultura-news/2020/03/10/poggioreale-uno-scatto-mille-parole-0124993?unapproved=207444&moderation-hash=c9068955a3f48c365d1219621c8cfa1a#comment-207444.

Voyez également le chapitre 5 intitulé « Accoglienza, prigioni e sfruttamento degli migranti », dans l’article disponible ici: http://rivincitasociale.altervista.org/litalia-alle-prese-con-le-migrazioni-moderne/ . Les choses ont empirées depuis à cause du mal-fonctionnement chronique et souvent policier-mafieux de notre système judiciaire et à cause des lois scélérates inadaptées sur la sécurité. Outre qu’elles mélangent à dessein sécurité, xénophobie et migrations. Ce sont, en particulier, les lois Minniti et Salvini 1 et 2. J’ajoute qu’en Italie la loi sur la réinsertion sociale des ex-détenus, exemplaire sur le papier, n’est pas plus respectée que la Constitution elle-même. Ce qui est indigne d’un pays civilisé. On applique une logique de contrôle social pervertissant les théories de E. Durkheim que j’avais dénoncée dans mon article prémonitoire « Le lit du néo-fascisme » et son « Annexe » tous deux disponibles ici http://www.la-commune-paraclet.com/fascismFrame1Source1.htm#racisme

4 ) Voici la citation «”So last year 37,000 Americans died from the common Flu. It averages between 27,000 and 70,000 per year. Nothing is shut down, life & the economy go on. At this moment there are 546 confirmed cases of CoronaVirus, with 22 deaths. Think about that!” Trump tweeted.» https://www.thedenverchannel.com/news/national/coronavirus/trump-compares-coronavirus-to-flu-in-tweet-says-lower-gas-prices-good-for-consumer .Sur les statistiques, voir: Le “linee di faglia” del coronavirus » di Aldo Romaro http://contropiano.org/news/politica-news/2020/03/11/le-linee-di-faglia-del-coronavirus-0125068 ou la CDC américaine https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/index.html?CDC_AA_refVal=https%3A%2F%2Fwww.cdc.gov%2Fcoronavirus%2Findex.html . Pour l’abus du concept d’espérance de survie dans ce contexte de crise voir : « Coronavirus. Come medici in una guerra. Interventi solo su chi ha speranza di sopravvivere » di S.C.  http://contropiano.org/news/politica-news/2020/03/08/ormai-si-ragiona-come-medici-di-guerra-interventi-solo-su-chi-ha-speranza-di-sopravvivere-0124916 . Ainsi que mes dénonciations prémonitoires contre la réhabilitation de l’euthanasie sous couvert de mort dans la dignité, puisqu’aussi bien libérer les postes lits et optimiser leurs profits est plus important que la vie des gens, voir les articles pertinents dans http://www.la-commune-paraclet.com/fascismFrame1Source1.htm#racisme

5 ) voir « Coronavirus, Alibaba da record: il suo test rivoluziona la diagnosi » Il colosso tecnologico cinese Alibaba ha sviluppato un sistema di Intelligenza Artificiale in grado di diagnosticare il Covid-19 in tempi record e con un’accuratezza straordinaria, editato in: 2020-03-06T19:05:08+01:00 da QuiFinanza 6 marzo 2020 https://quifinanza.it/soldi/per-italia-niente-patto-di-stabilita-von-der-leyen-mette-una-pezza/360996/?ref=virgilio

6 ) Voir la Note 11 de mon article sur le système de santé italien : http://rivincitasociale.altervista.org/la-sanita-tra-tagli-e-corruzione-una-vittima-eccellente-del-federalismo-fiscale/ ou en français la Note 10, ici : http://rivincitasociale.altervista.org/pouvoir-dachat-niveau-de-vie-temps-de-travail-socialement-necessaire-et-revenu-global-net-des-menages-2-31-dec-2018/ . Sur la Sécu voir la Note 7 ici : http://rivincitasociale.altervista.org/casse-sociale-acceleree-en-france-par-la-reforme-des-regimes-de-retraite-et-de-lassurance-chomage-20-juillet-2019

7 ) Voir le concept dans Avant-propos et mon Appel ici : http://rivincitasociale.altervista.org/avant-propos-2/ Je crois que le programme alternatif ébauché dans mon Tous ensemble reste valable y compris pour l’aspect coopératif étendu à l’artisanat, aux PME, sans exclure les petites exploitations agricoles et les commerces, grâce au crédit public. Je disais alors « Le temps de Carmaux est venu ». Ceci permettrait de changer durablement la constellation des forces sociaux-politiques en faveur de la démocratie sociale dans le cadre quadripartite décrit. En ceci Jean Jaurès avait raison. Au demeurant même dans le modèle bolchévique les sovkhoz et les kolkhozes allèrent de pair …

8 ) Sur le MES voir : http://rivincitasociale.altervista.org/reforme-et-privatisation-de-la-gouvernance-economique-europeenne-avec-le-mes-le-srf-et-la-politique-economique-et-budgetaire-un-referendum-national-est-necessaire-27-nov-2019-english-version-wil/

9 ) Voir :

A ) “Per Italia niente patto di Stabilità”. Von der Leyen mette una pezza ‘’ Borse in ripresa dopo le parole della presidente della Commissione Ue, che ha corretto il tiro dopo la sciagurata conferenza stampa di Christine Lagarde, editato in: 2020-03-13T15:07:09+01:00 da QuiFinanza

13 marzo 2020 https://quifinanza.it/soldi/per-italia-niente-patto-di-stabilita-von-der-leyen-mette-una-pezza/360996/?ref=virgilio

B ) « Coronavirus : Macron sonne la mobilisation “quoi qu’il en coûte” (“des dizaines de milliards” selon Le Maire) », Par La Tribune avec AFP et Reuters  |  13/03/2020, 11:35  |  1353  mots https://www.latribune.fr/economie/france/coronavirus-macron-sonne-la-mobilisation-quoi-qu-il-en-coute-le-maire-parle-de-dizaines-de-milliards-d-euros-842045.html. Pour la manière rationnelle d’interpréter les Critères de Maastricht je renvoie à mon Keynésianisme, Marxime, Stabilité Economique et Croissance – 2005 – dans Download now dans la Section Livres-Books de mon vieux site jurassique www.la-commune-paraclet.com . Je souligne également que l’euro protégea la gauche plurielle et la RTT contre toute attaque spéculative contre la France à l’image de celle du 19 septembre 1949 déclenchée par Washington contre la Livre sterling … et ses préférences impériales. Même si des réformes sont nécessaires, en récupérant le crédit public, en particulier pour le financement de la dette publique et parapublique, on peut abandonner la gestion de la monnaie à la BCE. La monnaie et le crédit sont deux choses distinctes. Le crédit public éliminerait de facto le chantage aujourd’hui opéré via le spread ainsi que le « credit crunch » provoqué par les liquidités émises par la BCE et la FED. Au demeurant, ce sont les Etats qui définissent ce qu’est l’inflation alors que le taux de change est un pouvoir conjoint détenu par la BCE et par les Etats membres. Le crédit public est une anticipation, à taux voisins de zéro, de l’investissement nécessaire à la Reproduction élargie, une anticipation soumise à des audits récurrents et rigoureux. Il se transforme alors pour près de 2/3 en masse salariale et en emplois, donc en demande interne, et pour 1/3 en capital fixe, par définition peu spéculatif. Ceci se vérifie aisément par le niveau dérisoire de la dette publique et para-publique en France, en Italie et ailleurs avant la privatisation de la Banque centrale. En France, cette désastreuse privatisation fut la conséquence de la loi dite Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973.

10 ) Le laxisme pro-spéculation de Draghi, l’ancien employé de Goldman Sachs responsable en partie du fiasco grec, mena à l’envolée de la dette italienne aggravée par l’explosion de Target 2 à plus de 450 milliards d’euros. En effet, l’argent mis à disposition des banques permit aux banques étrangères, en particulier allemandes et françaises, de diminuer leur exposition à la dette italienne. En outre, et surtout, cette politique inepte et ruineuse accrédita l’idée que le spread était la nouvelle parole d’évangile à laquelle tout le reste devait être sacrifié dans une optique de préservation du système spéculatif. Le recours au crédit public, seule solution véritable aux contradictions financières et économiques actuelles, fut écarté et occulté. Ceci n’empêche pas aujourd’hui l’Italie de suspendre momentanément les short sellings ( «Spain, Italy ban short selling » https://www.zerohedge.com/geopolitical/eu-leaders-slam-trumps-unliteral-travel-ban-global-outbreak-death-toll-passes-4500, ou à un Cottarelli, le Monsieur Ciseaux du solde primaire à 3 % et plus (!), d’argumenter contre le Fiscal compact … Comme quoi, lorsqu’il y a urgence pour leurs privilèges, les dirigeants néolibéraux monétaristes et leurs servi in camera savent d’instinct comment protéger leurs intérêts, sans dogmatisme surfait …

11) Pour un résumer de l’inanité de ces paramètres, voir : http://rivincitasociale.altervista.org/la-pseudo-science-economique-de-la-bourgeoisie-voila-pourquoi-nous-devrions-changer-rapidement-de-paradigme-economique/

12) Voir « Credit without collateral » et « The Tresaury and the FED » dans la section Economie politique internationale de mon vieux site jurassique www.la-commune-paraclet.com

13) Je renvoie par exemple à mon Introduction méthodologique et à mon Précis d’économie politique marxiste dans la section Livres-Books de mon vieux site jurassique www.la-commune-paraclet.com

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Voir aussi « Climat et endoctrinement » dans http://rivincitasociale.altervista.org/climat-et-endoctrinement-mars-2019/

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