CLIMAT ET ENDOCTRINEMENT, mars 2019

Posted: 22nd Marzo 2019 by rivincitasociale in Ecomarxismo, Textes en français
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Aux jeunes du monde entier, dans l’espoir qu’ils ne se laissent pas transformer par les dirigeants politiques et économiques actuels en une nouvelle « croisade de Pastoureaux » sacrifiés à leur sordides appétits financiers.

Bravo à la France Insoumise pour sa Règle d’écologie populaire : « Ne pas prendre à la Terre plus qu’elle ne peut reconstituer ».

Quelques évidences:

Il y a une urgence environnementale, il n’y a pas d’urgence climatique.

Le CO2 est bénéfique, l’obscurantisme est un danger pour la vie et la civilisation

Il ne faut pas confondre le CO2 bénéfique – la photosynthèse – et le CO, le monoxyde de carbone, toxique et potentiellement mortel.

« Pollueur, payeur ! ». Mais il y a une indulgence plénière pour les riches, à savoir les certificats verts échangés dans la Bourse verte!

Parmi tous les problèmes environnementaux, le réchauffement climatique constituerait le seul changement potentiellement positif pour l’Humanité.

L’empreinte écologique de la maison d’Al Gore est 20 fois supérieure à celle d’un Américain moyen, celle d’Hulot est encore pire. (1)

La même inégalité vaut pour les 10% plus riches par rapport aux 80% moins aisés de la population, tant au niveau national que mondial. (2)

La pollution la plus dommageable est l’obscurantisme propagé pour la consommation des masses.

L’urgence réside dans le contrôle de la pollution industrielle et chimique.

L’Homme doit pouvoir se reproduire en tant qu’Espèce dans la Nature et dans la Société.

QUELQUES FAITS:

Pour plus de clarté, je renvoie le lecteur au résumé scientifique disponible en italien ici. Une chance supplémentaire pour les lectrices et lecteurs français est d’avoir accès à de nombreux vidéos sur Youtube de MM C. Allègre, V. Courtillot, F. Gervais et tant d’autres éminentes personnes de science.

http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf

 

1) Science ou narration. La science éclaire la prise de décision rationnelle des citoyens. Les narrations visent à tromper la masse des citoyens en faveur des classes dirigeantes. À l’ère de la démocratisation de l’éducation, obligatoire et laïque, les « nobles mensonges » ne sont plus nécessaires pour « guider » la conscience des gens. (3)

2) Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le réchauffement climatique mondial est principalement dû aux activités humaines. Cette cause anthropique est un récit pervers conçu contre les intérêts des citoyens et des peuples des pays émergents. La longue histoire de notre planète témoigne de la succession des époques interglaciaires et glaciaires (voir http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , Figure 1, pages 2), donc avant l’ère industrielle et son prétendu impact anthropique.

3) Bien que le GIEC ait fonctionné comme une nouvelle Inquisition soft, il ne s’agit pas d’être sceptique vis-à-vis du climat, mais de rester réaliste et scientifique. (4) Socrate a dénoncé les sophismes et Kant ce qu’il a appelé les paralogismes.

4) Le GIEC est un organe politique de l’ONU, dominé par les pays riches ; il n’est pas objectivement scientifique. Son consensus scientifique supposé, mais fluctuant, porté aujourd’hui à 97% , est atteint en écartant systématiquement les scientifiques critiques et réalistes. Selon d’autres calculs plus objectifs, ce “consensus” ne concerne pas plus de 32,84% ou 10% des scientifiques considérés comme des experts dans ces disciplines. Voir http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p 34 et http://www.climatemonitor.it/?p=43923 )

5) Le discours du GIEC sur le réchauffement climatique mondial est devenu fragile depuis qu’il est questionné publiquement par des scientifiques indépendants. Les théories du GIEC privilégient systématiquement les données extrapolées à partir de ses propres modèles par rapport à la réalité observée. Sans surprise, au fil du temps, les prédictions de modélisation sont de plus en plus fausses. (Voir la Figure 6 dans http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p. 11). Par conséquent, lors de la COP24 à Katowice (Pologne, 2018), le GIEC a décidé de dramatiser la situation en prétendant qu’il ne restait plus que 12 à 22 ans pour sauver la planète. Pour les jeunes étudiants et pour les citoyens les plus crédules, le GIEC insiste sur le court terme, déjà réduit à 11 ans en 2019: « Le rapport du GIEC AR5, en 2014, avait prédit que ce réchauffement climatique par rapport à la période préindustrielle (~ 1860) atteindrait 1,5 ° C en 2020. Le présent rapport révise cette prévision et aboutit à la réalisation de 1,5 ° C à 2030 ou 2040 “(http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p. 18). En réalité, n’en déplaise au pauvre GIEC, aucun réchauffement significatif n’est survenu au cours des vingt dernières années …

6) La cause principale du réchauffement climatique mondial serait le CO2, bien qu’il ne soit présent qu’en quantités infimes dans l’atmosphère, c’est-à-dire 0,041%, soit, dans un volume atmosphérique d’un million de particules seulement 410 plus ou moins sont du CO2, donc 410 ppmv (idem, p 1) On ne dit pas que cette valeur provient d’une seule mesure provenant de l’observatoire du Mauna Loa à Hawaii, c’est-à-dire de l’un des 16 volcans les plus grands et les plus actifs au monde. (voir: https://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/ )

7) Cela peut sembler incroyable, mais le GIEC supprime de ses modèles tous les effets de serre non imputables aux activités humaines. On peut donc affirmer que plus de 55% de l’effet de serre anthropique est dû au CO2. ( Quels sont les gaz à effet de serre?  https://jancovici.com/changement-climatique/gaz-a-effet-de-serre-et-cycle-du-carbone/quels-sont-les-gaz-a-effet-de-serre-quels-sont-leurs-contribution-a-leffet-de-serre/  ) Il suffit alors de prétendre que toute l’augmentation “enregistrée” de CO2 depuis le début de l’ère industrielle jusqu’à aujourd’hui, soit de 300 ppm à 410 ppm, est due à l’Homme! J’ai souligné par ailleurs que le GIEC ne prend pas en compte, par exemple, le pergélisol … ni la tourbe irlandaise, etc., etc. S’il est vrai que, depuis 11000 ans et pour un autre millénaire, la tendance principale reste – bien que modifiée par de nombreux autres cycles de longueur et d’intensité variables – au réchauffement, une telle imputation anthropique unilatérale ne peut pas être avancée de manière crédible !!! Cependant, même dans ce cas, les choses ne cadrent pas: « Il est instructif et amusant de suivre Franco Battaglia dans Battaglia et al., 2018. Clima, basta catastrophofismi. 21.mo secolo editore, page 13 et 14. ): Il calcule ce qui correspond à l’augmentation de CO2 observée depuis l’ère préindustrielle (de 300 à 400 ppmv) et constate que cette augmentation équivaut à consommer une bougie d’anniversaire dans votre salon! L’augmentation de la température de 0,8 ° C correspond en revanche à une augmentation de 0,3%! “(« Sono uno scettico climatico. Sì, ma perché? » Franco Zavatti dans http: // www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p 21)

8) Reste à se demander quelles sont les sources de CO2 véritablement anthropiques. Il s’agit principalement d’énergies fossiles et d’activités industrielles, y compris la sidérurgie et les cimenteries, toutes deux bien protégées par diverses exonérations fiscales et par les certificats verts inventés pour permettre cette “pollution” industrielle !!! (5) La pollution réelle due à la combustion et aux processus industriels ne concerne pas le CO2, mais d’autres gaz à effet de serre et polluants chimiques. Comme dans la fable de La Fontaine, le GIEC a désigné comme coupable précisément le sujet qui n’a pas de faute, à savoir le CO2 produit par la consommation de citoyens ordinaires tels que les Gilets jaunes … « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » (« Les Animaux malades de la peste » dans  https://www.bacdefrancais.net/les-animaux-malades-de-la-peste.php   ) Le consommateur faussement transformé en coupable du réchauffement climatique se sentira donc coupable et désireux de faire pénitence – tout comme les jeunes étudiants crédules. Il acceptera ainsi avec plus de conviction la politique néo-monétariste de désincitation. Nous ne parlons même pas ici de «croissance négative» quantitative ou de « décroissance » compensée par une croissance qualitative de la consommation … Il s’agit clairement d’une réédition du “péché originel” à l’usage des gentils …

9) La vapeur d’eau est le gaz à effet de serre le plus puissant. « Elle contribue à 60% de l’effet de serre planétaire, une contribution qui s’élève à 90% lorsque l’on considère les nuages » «… la vapeur d’eau est donc responsable de l’effet de serre naturel, sans lequel la température sur la planète Terre atteindrait moins de  18 ° C (-18 ° C). (v. https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/rechauffement-climatique-vapeur-eau-elle-gaz-effet-serre-912/ ) Dans son livre de 1979, Gaïa: a new look at life on Earth , James Lovelock a déjà exposé les processus de rétroaction que connaît la Terre de puis ses débuts. Par exemple, si la surface des océans se réchauffe, l’évaporation sera plus importante, mais ce type de concaténation n’a pas encore été étudié de manière scientifique. Cependant, jusqu’à présent, le GIEC n’a pas été très intéressé …

10) La fameuse courbe de température globale en crosse de hockey. Cette courbe présentée par Michael E. Mann, Raymond S. Bradley et Malcolm K. Hughes dans un article publié en 1998 dans la prestigieuse revue scientifique Nature – qui refusait de publier des articles critiques sur le sujet – « témoigne d’une baisse lente et régulière de la température depuis 1000 à 1900, avec une ascension brutale qui forme un graphique en forme de crosse de hockey »( https://www.wikiberal.org/wiki/Courbe_en_crosse_de_hockey , voir aussi la courte vidéo de Vincent Courtillot: https: // www.dailymotion.com/video/xanvku   ) Cette courbe est le résultat d’une falsification maintenant démasquée ; elle a cependant été utilisée et continue à être utilisée par le GIEC pour illustrer le prétendu réchauffement planétaire observé depuis 1900, en attribuant sa cause à un effet anthropique. En plus de la falsification statistique, il y avait une claire volonté de faire disparaître ce qu’on appelle l’Optimum du Moyen Âge. Ceci, ainsi que le réchauffement qui a eu lieu à l’époque romaine, fait référence à un élément essentiel, évident pour tous ceux qui connaissent un peu l’Histoire de la planète, y compris l’histoire géologique, à savoir la cyclicité climatique qui fait alterner les époques glaciaires et interglaciaires, les périodes de réchauffement et les périodes de refroidissement. Les découvertes archéologiques sous-marines de Baia ou de Crotone datant de l’époque de Pythagore ou des Romains donnent également une illustration magistrale de la problématique complexe liée au niveau de la mer, c’est-à-dire avant le prétendu effet anthropique accompagnant l’ère industrielle moderne. .

11) Le « radiative forcing » ou « forçage radiatif ». Le même type de négligence méthodologique et, parfois, de manipulation consciente de faits permettant de tirer des conclusions préétablies, est mis en évidence par l’utilisation faite par les experts en climatologie du GIEC du concept de « radiative forcing ». Ce concept renvoie au cœur de la discussion sur l’effet de serre: la pollution emprisonnerait de plus en plus de chaleur solaire. Répétons que sans l’effet de serre, la température au sol serait de -18 ° C. Nous savons également que, dans la durée géologique, le climat varie entre les époques interglaciaires et glaciaires. Et nous savons aussi que la courbe de température globale en crosse de hockey a été falsifiée.

Néanmoins, il est indiqué: « Depuis le début de l’ère industrielle, c’est-à-dire depuis 1750, tous les gaz à effet de serre que nous avons rejetés dans l’atmosphère équivalent à plus ou moins 1% de l’énergie provenant du soleil ». Le même auteur affirme que 55% de ce pourcentage est dû au CO2. (https://jancovici.com/fr/climate-change/ghg-and-carbon-cycle/what-gases-are-greenhouse-gases/ ). Cet auteur reconnaît que le pourcentage est faible mais, en faisant abstraction de tous les effets rétroactifs possibles de notre planète – océans, végétation, glace, pergélisol, etc. -, l’effet de serre est extrapolé …

Heureusement, ce n’est pas le cas dans la réalité. Pour le comprendre, il suffit de regarder la correspondance entre température et CO2: La variation de température précède celle du CO2. Par exemple, sur la base des données de carottage, voir à 30:54 mn, ici https://www.youtube.com/watch?v=ozmQeNDyV5g . La négation de la causalité augmentation du CO2 / augmentation de la température est également illustrée par la dispersion logarithmique du « forçage radiatif » du CO2 présent dans l’atmosphère. Voir la Figure 15, dans http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p 20. Les deux figures réfutent la thèse du GIEC. Il reste cependant à les réconcilier. A mon avis, il s’agit d’abord de vérifier les données en particulier les données atmosphériques; puis d’évaluer les échelles de temps impliquées dans les deux figures et, avant tout, de comprendre les rétroactions à l’œuvre : le décalage dans l’atmosphère impliquerait un changement du niveau de végétation et du stockage en mer, etc. La question doit être examinée. (6)

Nous savons déjà que les modèles discordants du GIEC n’incluent pas le pergélisol ni d’autres ressources de stockage et de déstockage naturels, de sorte que tout l’effet de CO2 présumé est attribué au CO2 d’origine humaine. De plus, les cycles du soleil et les autres cycles terrestres ou astronomiques ne sont pas pris en compte. Encore une fois, nous sommes confrontés à une négligence méthodologique typique. En pensant uniquement à la réaction du pergélisol ou des océans – en se réchauffant, ils émettent du CO2 -, il est également clair que le GIEC confond les causes et les effets. Il est également clair que ces augmentations et ces diminutions se sont produites bien avant l’effet anthropique présumé, même lorsque l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère était considérablement plus importante qu’aujourd’hui, par exemple lorsque les dinosaures régnaient. On ne constate aucune irréversibilité climatique  … Un bel écriteau présenté par deux étudiantes se lisait comme suit: « Les dinosaures aussi pensaient avoir le temps ». Quel dommage pour eux que le CO2 ait été réduit et donc la nourriture végétale à la base de leur chaîne alimentaire …( “Et un, deux, et trois degrés”): une vague  déferle en France pour le climat et la justice sociale “Selon les organisateurs de la Marche du siècle, plus 100 000 manifestants ont été défilés à Paris et 350 000 en France. La préfecture de police a chiffré l’affluence parisienne à 36 000 personnes. Par Audrey Garric et Rémi Barroux Publié à 17h24, mis à jour à 09h51.

https://www.lemonde.fr/climat/article/2019/03/16/marche-pour-le-climat-des-centaines-de-milliers-de-manifestants-partout-en-france_5437162_1652612.html

12) La vie sur Terre est à base carbone. Sans la présence de CO2, la végétation et ce type de vie n’auraient pas été possibles. Par la photosynthèse, le CO2 est donc bénéfique pour la plupart des végétaux et des cultures. Les périodes de réchauffement climatique sont historiquement liées aux périodes de prospérité. (voir https://it.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Le_Roy_Ladurie ; voir aussi: « « Favorì l’ascesa di Roma, preparò la Rivoluzione francese », par Giovanni Caprara  in  https://www.corriere.it/cultura/14_agosto_27/clima-che-decide-storia-2ed78cfc-2e1b-11e4-833a-cb521265f757.shtml )

13) L’énergie est essentielle à l’économie moderne car elle repose sur l’extraction et la transformation des matières premières. Les secteurs économiques modernes, tels que les fermes de données, consomment plus d’énergie que l’industrie traditionnelle. Une économie moderne et efficiente aurait pour objectif de dégager des surplus d’énergie et d’aliments sains non soumis aux désordres erratiques causés par la spéculation et par les produits dérivés. L’agriculture étant soumise à des cycles naturels, il faut revenir à l’esprit et aux pratiques de la stabilisation des cultures et des prix – l’ancienne PAC européenne ou le Ever Green Granary des New Dealers américains – et plus largement à la “souveraineté alimentaire”, un concept à ne pas confondre avec la « sécurité alimentaire » monétariste « verte » vouée à être réalisée grâce à l’utilisation de CDS sur les céréales et sur les produits alimentaires en général. (7)

14) Qu’est-ce qui explique l’obsession du GIEC pour le CO2, le gaz à effet de serre le moins nocif? L’industrie capitaliste ne peut être remise en doute. À l’ère du libre-échange asymétrique généralisé, cette obsession sert donc à établir une barrière technologique invisible contre les importations en provenance des pays émergents. C’est pourquoi la nécessaire lutte contre les substances polluantes d’origine industrielle, qui ravagent pourtant nos territoires, est occultée. Cela sert également à décourager la consommation de la masse des citoyens sous prétexte de réduire leur empreinte écologique.

14A) Voyez la logique mercantile mise en œuvre avec le protocole de Montréal. Lorsque, pour divers biens et services, les économies occidentales deviennent “matures”, la croissance de leurs ventes dépendra de la conquête coloniale, impérialiste ou néocoloniale de nouveaux débouchés dans les pays émergents, ou de la généralisation de l’obsolescence programmée des produits sur les marchés intérieurs. Plus rarement, l’accent sera mis sur l’introduction de nouveaux produits de remplacement, par exemple le téléphone mobile par rapport au téléphone fixe. À une époque où Dupont de Nemours disposait d’une technologie de substitution pour renouveler les parcs de réfrigérateurs et de climatiseurs existants dans un marché saturé, la guerre fut déclarée contre les CFC sous le prétexte que ceux-ci étaient à l’origine des trous de la couche d’Ozone. Il semble que les trous en question au-dessus des pôles arctique et antarctique soient dus aux variations des températures froides. (voir F. Gervais.) Il semble également que les substances de remplacement soient plus nocives, mais ce problème n’intéresse plus personne. Pendant ce temps, les certificats verts ou les certificats à polluer sont devenus un véritable marché spéculatif. Mais ils donnent lieu à un traitement favorable permettant de protéger les industries les plus polluantes telles que la sidérurgie, les cimenteries, etc. Pour les certificats verts et la bourse verte, voir la note (8).

14 B) La dissuasion de la consommation et la réduction de l’empreinte écologique de la masse des citoyens. La croissance de la productivité permet de produire la même quantité ou une plus grande quantité de produits avec moins de travail mais avec une composition organique du capital plus élevée. Le monde n’a jamais été aussi productif qu’aujourd’hui et le deviendra de plus en plus avec l’introduction progressive des robots et de l’IA. Selon le Forum économique mondial (2016), « la perte (nette) de cinq millions d’emplois d’ici 2020 est attendue dans 15 grands pays ». Pour l’OCDE (3 avril 2018) « 66 millions d’emplois présentent un risque élevé en raison de l’automatisation, et 32% de plus subiront d’éventuels changements en termes de qualifications et d’emplois ». (9) Dans ce cas, deux solutions sont possibles: soit le travail socialement disponible est partagé entre tous les citoyens aptes au travail, soit la pauvreté est divisée entre la masse de travailleurs extrêmement précaires et parmi lesquels nombreux sont victimes du chômage de masse et de la pauvreté. La précarité implique des revenus plus faibles même s’ils se trouvent déjà au seuil de la pauvreté. La bourgeoisie cherche donc à gagner du temps en important une part croissante du panier de consommation moyen à des prix inférieurs en provenance des pays émergents et en sacrifiant le « salaire différé » ainsi que les biens et les services publics. La concurrence mondiale a lieu uniquement sur le coût individuel du travail, c’est-à-dire sur le seul salaire individuel net, tandis que le travailleur et sa famille doivent se reproduire au sein de leur ménage. Ce nivèlement par le bas doit être justifié aux yeux des travailleurs et des chômeurs eux-mêmes. Par conséquent, on essaie de créer un sentiment de culpabilité personnelle dans l’esprit des gens avec la guerre que le GIEC et les médias mènent contre le CO2 et avec la démagogie liée à la nécessaire réduction de l’empreinte écologique personnelle.

L’illustration la plus typique de la stratégie a été fournie par la Présidence Macron: elle a proposé fin 2018 de réduire l’impôt de solidarité sur les riches – l’ISF = 5,3 milliards d’euros en 2014 – immédiatement recouvré avec une surtaxe sur le prix des carburants. Celle-ci affecte surtout les citoyens ordinaires, en particulier ceux qui vivent dans les banlieues et qui doivent utiliser leur voiture pour aller au travail ou pour accéder aux services de base, qui depuis quelques années sont les victimes désignées au niveau local de la forte tendance à la privatisation et à la dérèglementation. En attendant, afin de rendre la pilule moins amère à avaler, sous prétexte de sécurité au volant, il fut proposé de réduire la vitesse maximale à 80 km par heure afin de réduire la consommation de carburant, amortissant ainsi l’impact de l’augmentation à la pompe sur le pouvoir d’achat. La même stratégie consistant à resserrer la ceinture des moins fortunés consiste à lutter contre la consommation de viande et le prétendu gaspillage de nourriture. (10) Entre-temps, il a déjà été noté que la maison Al Gore consomme 20 fois plus que celle de l’Américain moyen – sachant que les Américains sont la source du plus grand gaspillage d’énergie par habitant au monde – alors qu’un Hulot devrait avoir honte de faire la leçon aux gens vu sa propre empreinte écologique (voir la note 1 ci-dessous)

14 C) Quelle est l’alternative à la désincitation, vouant les classes populaires également considérées comme « classes dangereuses »  à la « décroissance » (croissance négative) et au « retour » à un esclavage moderne et à une nouvelle domesticité? Tout simplement, la démo-cratie constitutionnellement reconnue, ce qui implique la réduction générale du temps de travail – y compris désormais en abaissant l’âge de la retraite pour garantir le renouvèlement des générations. La division récurrente, bien entendu en fonction des possibilités offertes par la compétitivité macroéconomique et par la productivité microéconomique, du travail socialement disponible parmi tous les citoyens aptes au travail peut être aisément financée. (Voir le résumé sur la RTT mis en œuvre par la gauche plurielle dans « DISOCCUPAZIONE, COSTITUZIONE E DEMOCRAZIA: i Disoccupati di San Giovanni in Fiore chiamano all’unità tutti i precari della Calabria » dans http://cotroneinforma.org/giornali , numéro 130, p. 4-5 Le coût de la RTT était de 23 milliards d’euros par an, somme provenant principalement de la réorientation productive d’aides diverses aides et des programmes d’assistance peu efficaces … Le taux de chômage est tombé ainsi de 11% à moins de 8%, réfutant ainsi la théorie du taux de chômage dit « naturel » ou « structurel »; les emplois à temps plein sont plus rémunérateurs et inclus les cotisations sociales ainsi que l’impôts sur le revenu et les autres taxes. Ainsi la dette publique française tomba à 59% du PIB, soit un point de moins que le critère de Maastricht, tandis que le déficit de la Sécurité Sociale était quasiment effacé. La hausse générale du bien-être a provoqué la naissance spontanée d’une nouvelle sociologie du loisir …)

Nous savons également que la politique de déflation salariale n’a plus aucune marge en Italie (ni ailleurs en Europe), pas même pour favoriser les exportations, l’excédent commercial étant aujourd’hui emblématiquement dû à la baisse des importations. La productivité et la compétitivité européennes et italiennes doivent maintenant être atteintes par d’autres moyens. Tout d’abord, pour réhabiliter le « salaire différé » et les programmes de l’Etat Social, une nouvelle définition de l’antidumping est nécessaire pour protéger les trois composants du “revenu global net” des ménages: le salaire individuel, le salaire différé et la valeur de la restitution aux ménages des taxes et impôts sur le revenu sous forme d’accès universel aux infrastructures et aux programmes sociaux publics. Nous devons également prendre note de la nécessité de changer la stratégie occidentale actuelle conçue pour parvenir au contrôle mondial des sources d’énergie, l’énergie étant l’un des principaux facteurs de production. Après la guerre au Moyen-Orient de 1973 qui entraîna une augmentation brutale du prix du pétrole, Kessinger parvint à sauver le dollar américain alors moribond  – la surtaxe Connally-Nixon sur les importations imposée le 15 août 1971 marqua le début de la fin du Régime de Bretton Woods. Kissinger y parvient en substituant le Standard Petro-Dollar au vieux Standard Or-Dollar. De cette manière, le pétrole et les matières premières devant être échangés sur les marchés internationaux en dollars américains, l’hégémonie des États-Unis en fut renforcée. En effet, pour acheter ces matières premières, les différents pays devaient accumuler des dollars à l’avance, augmentant ainsi leur subordination à l’Empire. La contre-mesure européenne consistait en la montée en flèche des droits d’accise sur les produits pétroliers, facilement expliquée à l’époque par le niveau plus élevé de compétitivité et de productivité européennes – ou, en termes contemporains, d’intensité énergétique. Il suffit de penser aux moteurs à 4 cylindres par rapport aux moteurs à 6 ou 8 cylindres des voitures américaines de l’époque. Ce choix stratégique avait donc un sens, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, ne serait-ce que parce que les recettes des taxes d’accise disparaissent en milliards de dépenses fiscales – tax expenditures – et de d’exonérations fiscales inutile en faveur du capital, alors qu’elles servaient à financer l’intervention de l’Etat dans le cadre de la règlementation économique allant de pair avec de la planification incitative et indicative à la française.

Selon les données de l’Union pétrolière en 2007, les recettes fiscales sur les produits pétroliers s’élevaient en Italie à plus de 35 milliards (24,7% des droits d’accise et 10,5% de la TVA)”. http://www.finanzautile.org/benzina-nuovi-record-ecco-lelenco-delle-vergognose-accise-sui-carburanti.htm . C’est beaucoup plus en France. En Italie, les dépenses fiscales sont estimées à environ 80 milliards d’euros mais, en réalité, en remontant dans le temps – en effet, une fois octroyées, elles disparaissent des radars du budget et des médias … – cette fiscalité régressive anti-constitutionnelle coûte environ 300/350 milliards par an.

Cela étant dit, il serait plus rationnel de supprimer 25 milliards des droits d’accises sur les produits pétroliers pour les industries, réduisant ainsi de manière structurelle le coût de production – à ne pas confondre avec le coût du travail – tout en visant les petites voitures afin d’accroître la mobilité et le pouvoir d’achat des ménages moins riches. L’opération aurait un coût nul en réduisant le même montant des dépenses fiscales les plus inutiles. Tous les fiscalistes sont conscients du paradoxe fiscal selon lequel on a tendance à multiplier les subventions directes ou indirectes – les dépenses fiscales – de manière de plus en plus ciblée, ce qui se traduit rapidement des rendements décroissants. Aujourd’hui, nous devons modifier la structure des coûts de production sans affaiblir la consommation intérieure. Le non-sens du GIEC sur le CO2 et les combustibles fossiles est inutile, mais des filtres et des pots d’échappement conformes aux normes européennes sont nécessaires dans le cadre d’une politique de réindustrialisation active.

14 D) On prétend que la réduction de l’empreinte écologique globale est nécessaire car  « Il n’y a pas de planète B en réserve». C’est un simplisme grotesque conçu uniquement pour manipuler les braves gens. Il fut inventé par le Club de Rome en suivant les traces du document secret de l’Establishment américain divulgué avec une préface écrite par le grand économiste John Galbraith et intitulée Report from the Iron Mountain. (11) L’argument était si trivialement malthusien qu’il suscita une réponse de la part de l’Université de Cambridge. En réalité, les ressources ne sont pas limitées, du moins pas dans un avenir proche. L’approvisionnement en pétrole n’est pas en danger, le Peak Oil était une blague maintenant oubliée et mise de côté. Les fonds sous-marins sont pleins de matières premières, notamment des nodules de métal concentrés. Avant tout  – je renvoie à ma conception de l’écomarxisme – la technologie moderne permet de recycler les ressources déjà utilisées en conceptualisant le “cycle de vie” des produits de manière cohérente en amont et en aval (par exemple, la quasi-totalité d’une voiture est recyclable.) Les matières premières peuvent souvent être renouvelés: par exemple, du charbon liquéfié ou des algues peuvent être utilisés pour produire des équivalents pétrole. Enfin, lorsqu’une ressource fossile rare non susceptible d’être remplacée s’avère nécessaire pour des utilisations spécifiques, elle peut très bien être remplacée pour toutes les autres utilisations par des matières premières naturelles ou artificielles, disponibles ou pouvant être produites en quantités industrielles. Comme le dénoncent à juste titre les Gilets jaunes, ce type d’écologie néolibérale constitue une véritable atteinte au niveau de vie des masses au profit du niveau de vie grotesque des 10% et même du 1% plus riches. Il parait selon certains émules de l’utilité marginale que la satisfaction à l’achat est décroissantes après 75 000 dollars … Ils nous parlent de la fin du monde alors qu’un nombre croissant de citoyens a du mal à boucler la fin du mois.

14 E) L’économie verte crée-t-elle des emplois? Le principe socio-économique reste celui qui a été vérifié avec de nombreuses technologies TIC. Le remplacement de vieux secteurs – par exemple le remplacement d’une machine à écrire électronique Olivetti par un ordinateur et une imprimante – ou l’introduction de nouveaux secteurs et de nouvelles formes d’organisation du travail sont souvent à forte intensité de capital, c’est-à-dire qu’ils « libèrent » une part croissante de la force de travail, main-d’œuvre qui ne peut plus être absorbée à plein-temps ailleurs. Cette tendance s’accélèrera avec la massification des robots et de l’IA. Mais, pour la prétendue économie verte, qui fait généralement référence aux énergies intermittentes, ces revendications de création nette d’emplois sont tragiquement fausses. En 2015, on estimait que l’UE avait déjà dépensé plus de 1 000 milliards d’euros pour subventionner l’énergie intermittente, laquelle ne représente que 3% du total. (12) La même source illustre le manque de compétitivité du secteur déjà démontré en soulignant la faillite de diverses entreprises largement tributaires des subventions. Pendant des années, j’ai insisté sur le coût excessif de la production d’énergie intermittente: sans subventions, ces sources ne resteraient pas sur le marché. Comme l’indiquent les factures d’électricité, le coût de l’intermittence est entièrement transféré aux réseaux de distribution, donc au consommateur et au citoyen. En réalité, ces énergies renouvelables ont servi de prétexte à la privatisation des réseaux publics de production et de distribution, favorisant ainsi une classe d’entrepreneurs parasitaires extrêmement vulnérables et donc politiquement poudjadistes. L’injustice fiscale a été étendue en favorisant les ménages les plus riches capables de déduire les coûts des installation privées de leur impôt sur le revenu, alors qu’une grande partie de nos citoyens gagnent trop peu pour verser l’impôt sur le revenu nécessaire pour garantir la rentabilité de ces déductions. D’ailleurs, quelque 50 % des travailleurs français ne paient plus d’impôt sur le revenu. Si cela ne suffisait pas, ajoutons que l’Italie paye le kWh d’électricité un tiers de plus que les pays voisins et ne peut plus garantir une fourniture d’électricité à long terme, par exemple pour permettre le maintien de l’industrie de l’aluminium en Sardaigne. La disponibilité et le coût de l’énergie sont l’un des principaux facteurs de la localisation économique. (13) En résumé, prenant en compte d’autres secteurs tels que la construction et l’agriculture, la Commission européenne a estimé le nombre d’emplois liés aux éco-industries à 3,4 millions en 2012 sur 216,1 employés selon Eurostat. La Commission estime «  un potentiel de création ou de maintien de 2 millions d’emplois verts d’ici 2020, tandis que le développement des énergies renouvelables pourrait générer 3 millions d’emplois au cours de la même période »; Cependant, Eurostat ne nous dit pas les coûts de remplacement engagés lors de la transition, tant sur le plan financier que sur le plan professionnel. (14)

14F) L’écologie néolibérale est prétexte à la mise en place de barrières et de normes technologiques difficiles à surmonter pour les pays émergents soumis au libre-échange asymétrique. Il ne s’agit pas uniquement de s’en prendre à la carbon tax mal inspirée qui serait prélevée avec le prétexte de l’inutile voyage, estimé en équivalent pétrole, des marchandises autour du monde avant leur utilisation finale. Certes, le mouvement “slow food” peut contribuer à préserver les terroirs et la qualité des aliments. Mais ces mesures ne valent pas grand-chose si la définition actuelle de l’antidumping sanctionnée par tous les traités de libre-échange et par l’OMC  n’est pas remise en question. Ceci est valable pour le secteur agricole. Cette définition crée une compétition globale vers le bas puisqu’elle écarte toute la part du salaire brut en-dessus du simple salaire net individuel, éliminant ainsi le « salaire différé » – pensions, assurance-chômage etc – et la part d’impôt et de taxes nécessaires pour financer les infrastructures et les services sociaux publics. Le tout avec l’appui des présumés tribunaux internationaux des différents – qui sont des tribunaux privés pour le secteur privé  – qui écartent toute référence même minime aux critères environnementaux et au principe de précaution . Il sera donc difficile de réindustrialiser ou de développer une politique de “souveraineté alimentaire” sans changer cette définition (voir “Appel” dans http://rivincitasociale.altervista.org ) Nous avons déjà exposé la logique commerciale du Protocole de Montréal ci-dessus. La même logique informe les différents accords de la COP. Avec les résultats encore plus désastreux que les certificats verts. Ainsi, à Copenhague 2009, pour obtenir l’adhésion des pays émergents, la création d’un Fonds vert pour le climat de 100 milliards de dollars US avait été promise en guise de compensation. À ce jour, les fonds annoncés ne représentent que 10,2 milliards !! (15) Il ne faut pas s’en étonner. Il suffit en effet de se remémorer la proposition généreuse du président bolivarien, R. Correa: dans un esprit écologique exemplaire, il avait accepté de renoncer à l’exploitation des réserves de pétrole du Parc Yasuni en échange d’une indemnisation promise de 3,6 milliards de dollars. Comme en 2012, seulement 200 millions avaient été effectivement promis, le Président Correa en tira la seule conclusion possible: celle d’exploiter ces gisements nécessaires au développement socio-économique de son pays, tout en respectant des critères environnementaux rigoureux déterminés en toute souveraineté au niveau national. (16)

14 G) Les certificats verts ont été dénoncés depuis leur création en tant que certificats à polluer. Dans le même temps, il a été demandé de favoriser le transfert des technologies vertes nécessaires à la transition aux pays émergents … sans grand succès, évidemment. Au cours de la présidence de François Mitterrand alors qu’émergeaient de nouvelles révolutions dans les domaines des télécommunications, de la biologie, de la génétique, etc. – y compris les manipulations d’organismes vivants ou d’OGM -, il était proposé d’interdire le brevetage des organismes naturels et vivants et de déposer tous les brevets à l’UNESCO, puisque ces organismes ainsi que la science sont l’héritage de l’Humanité tout entière. Mais cela ne fait pas partie de l’agenda capitaliste spéculatif vert du GIEC. Comme nous le savons tous, les brevets, les normes et les standards font partie des barrières commerciales invisibles les plus puissantes …

15) Pourquoi transformer les énergies fossiles en bouc émissaire pour cet environnementalisme spéculatif de marché?

15 a) Du point de vue de la consommation d’énergie, cela n’est pas plausible car les sources d’énergie renouvelables ne permettent pas de répondre aux besoins nationaux et planétaires. L’énergie solaire et éolienne représente 3,4% aux États-Unis, 5,8% en Europe et 2,9% en Chine. (Voir les figures 23, 24 et 25 dans http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p. 32, 33) Il est impensable de laisser des sources fossiles dans le sol, cela n’est même pas pensable dans le moyen et à long terme, a fortiori pour les 12 ou 22 prochaines années fixées par les faussaires du GIEC.

15 b) Du point de vue du coût de production d’électricité, plus le nombre de sources renouvelables installées est élevé, plus le coût en kWh est élevé. Ainsi, la France paie environ 16 cents le kWh, l’Italie environ 25 cents et l’Allemagne environ 30 cents. (Idem, Figure 27, p. 34). Ces coûts affectent négativement le pouvoir d’achat des ménages et les coûts de production de l’industrie. (17) Par exemple, la Sardaigne a perdu son industrie de l’aluminium car l’Italie ne pouvait pas garantir un approvisionnement sûr et compétitif en électricité. L’aluminium est un matériau hautement recyclable. L’énergie solaire et éolienne sont des sources de production intermittentes. Le coût de l’intermittence est entièrement transféré par les producteurs privés, fortement subventionnés, aux réseaux de distribution et donc aux consommateurs. Comme d’habitude, c’est le proverbial Pantalone qui paie. Si vous avez des doutes, il suffit de regarder votre facture. Mais ce n’est pas tout, ces immenses aides d’État aux « entrepreneurs verts » sont utilisées subrepticement pour privatiser et dérèglementer les réseaux publics de production et de distribution. Comme si cela ne suffisait pas, cette privatisation galopante est toujours subventionnée par les crédits d’impôt sur le revenu des particuliers destinés aux ménages qui en ont les moyens, c’est-à-dire les classes moyennes et supérieures. La grande majorité des travailleurs ne perçoivent pas un salaire suffisamment élevé pour payer l’impôt sur le revenu nécessaire à la viabilité financière et économique de ces installations privées. Ce n’est rien d’autre qu’un clientélisme grossier et anti- constitutionnel, à la hauteur des fameux 80 euros sur la fiche paie octroyés par Renzi-Gutgeld, donc à ceux qui en avaient le moins besoin, les travailleurs demandant plutôt la fin du gel quasi décennal de leur contrat national. En 2016, l’Italie championne des sources d’énergie renouvelables fortement subventionnées, importait  8,15 Mep, ce qui représentait 13% de l’approvisionnement brut total en électricité (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Italie ). Ces importations provenant de la Suisse, de la France et de la Slovénie, etc., c’est-à-dire des pays disposant d’un grand nucléaire performant.

15 c) Du point de vue de l’équilibre écologique, la construction, l’installation et le recyclage des panneaux solaires et de l’éoliens ne sont pas positifs. Ils nécessitent beaucoup de terres rares dont la production utilise beaucoup d’énergie et d’eau, à quoi s’ajoute le coût supplémentaire de l’importation. (La Chine dispose d’un quasi monopole des terres rares.) Les batteries rencontrent le même type de problèmes et sont difficiles à recycler. En se concentrant principalement sur les énergies renouvelables, les problèmes qui y sont associés s’accentuent: privatisation subventionnée, transfert aux contribuables du coût de la gestion intermittente, mépris du paysage dans un pays comme l’Italie, qui détient le tiers du patrimoine archéologique et artistique mondial, les problèmes liés au recyclage, l’impact sur la faune, les problèmes de santé, par exemple l’énergie éolienne émet des ondes nocives à différentes distances, etc.

15 d) Depuis la guerre du Moyen-Orient de 1973, les États-Unis ont remplacé le Standard Or-Dollar du régime de Bretton Woods par le Standard Petro-Dollar. Le commerce international des matières premières et du pétrole s’effectue principalement en dollars américains, ce qui rétablit hégémonie des USA sur le monde. En fait, pour acheter ces matières premières, les différents pays doivent accumuler des dollars américains au préalable. Aujourd’hui, divers États tentent de sortir de ce système de domination: les plus faibles ont été et sont toujours attaqués, tels que l’Iraq et le Venezuela, d’autres, par exemple la Russie et la Chine, laquelle a instauré une plateforme d’ échange de pétrole et de matières premières en renminbi. – sont victimes de lourdes peines. Les États-Unis ne sont plus en mesure d’inverser ce déclin, mais ils essaient de le ralentir. C’est pourquoi l’Establishment américain a imaginé la réhabilitation de la stratégie de la peur, notamment en exploitant l’ignorance du climat, pour préparer le « retour » à une société du nouvel esclavage et de la nouvelle domesticité. Aujourd’hui, il a décidé de renier les accords négociés par le GIEC, bien qu’il ait réduit ses propres émissions de CO2 plus que l’UE. (18) En fait, sans démagogie inepte à l’égard des ressources fossiles ou de l’énergie nucléaire, les États-Unis cherchent à se positionner sur de nouvelles technologies respectueuses de l’environnement qui font plus ou moins de sens, comme la voiture électrique. Avec leur pragmatisme historique, les États-Unis ne sacrifieront pas leur productivité au non-sens climatologique du GIEC; au lieu de cela, quand ils seront prêts, ils essaieront de répéter la manœuvre du Protocole de Montréal. En tout état de cause, sans la participation des États-Unis, aujourd’hui exportateurs de pétrole et de gaz, la stupide guerre contre les combustibles fossiles n’a pas la moindre chance.

16) Depuis le Report on the limits of development  (1972) rédigé par le Club de Rome (https://it.wikipedia.org/wiki/Club_di_Roma ), il est affirmé que les ressources sont limitées dans un monde fini. Le leitmotiv est: “Il n’ya pas de planète B de remplacement”. Ce concept est absurde car il nie toute l’histoire de l’adaptation de l’homme à la Nature et à la Société. Après tout, l’Homme appartient à une espèce intelligente dont les méthodes et la vitesse d’adaptation ne reposent pas uniquement sur les instincts. Cette fausse preuve émane de l’émotion visuelle créée par la publication au cours de ces années d’attachantes  photos satellite de notre Planète bleue dans le vaste espace cosmique. Au point (14 D) ci-dessus, nous avons déjà démantelé l’inepte méthodologique du Club de Rome et son caractère régressif. Ce programme régressif fut confirmé dans les mêmes années par le Rapport de la Trilatérale de Samuel Huntington. C’est le même théoricien qui inventa les hameaux stratégiques au Guatemala et au Vietnam, puis le “choc des civilisations”, accompagné des guerres préventives illégales initialement contre 66 pays musulmans, à mener selon les recommandations de Dershowitz avec l’utilisation de torture sous contrôle médical (sic!) inspirée des pratiques israéliennes. Suivant subrepticement le Report from the Iron Mountain, ce rapport de la Trilatérale théorisa la nécessité de mettre fin aux “rising expectations ” des travailleurs et de la masse des citoyens, ainsi que le “retour” contre la démocratisation de l’éducation ” au respect envers l’Autorité” – c’est-à-dire une autorité auto-conférée et surreprésentée, comme celle di GIEC … – et le contrôle des “flux de communication autorisés”, c’est-à-dire la réhabilitation en douceur de l’ancien Index de l’Inquisition. L’inventeur des certificats verts – que j’ai immédiatement renommé “certificats pour polluer” – Maurice Strong, impliqué dans des affaires judiciaires graves, utilisait le même langage malthusien climato-réactionnaire (voir “Les mensonges sur le climat (1)” dans www.youtube.com/watch?v=YjBKjW7GbwQ  (à 1:04:00 mn.)

Sur le plan économique, j’ai déjà dit ailleurs que l’origine de ces régressions réside dans les travaux du fasciste judéo-autrichien von Mises, conseiller du chancelier fasciste avant son évasion lors de l’Anschluss. Malgré tout, ce philosémite nietzschéen grotesque n’a jamais changé d’avis et a finalement inspiré la réaction ultra-conservatrice de l’Adminsitration Reagan, celle des Chicago Boys et celle des conseillers les plus réactionnaires et racistes de Trump. Von Mises était obsédé par toutes les formes de régulation et de planification et ceci depuis que la planification capitaliste allemande de la Première Guerre Mondiale avait démontré sa supériorité incomparable sur la “main invisible” du libéralisme capitaliste. La même chose s’est produite lors de la planification de la Seconde Guerre mondiale par les États-Unis et la mise en place de son Bureau d’administration des prix, ainsi que la politique de solidarité nationale avec les One Dollar a Day Mangers.  (voir https://en.wikipedia.org/wiki/Office_of_Price_Administration ) Pendant la guerre, la mobilisation des ressources ne peut tolérer aucun gaspillage ce qui est naturellement associé à la main invisible du “marché”. Par exemple, dans son livre intitulé Socialism (Socialisme), en plus de défendre diverses idéologies eugénistes, von Mises n’hésite pas à affirmer que les hôpitaux publics créent la maladie, sans quoi les problèmes de santé resteraient une simple affaire de Volonté – et, vraisemblablement, d’accès aux hôpitaux privés, un modèle vers lequel les monétaristes néolibéraux nous entraînent aujourd’hui volens nolens. (19) Ce n’est pas seulement le demi-milliard de Dalits en Inde, avec une espérance de vie moyenne de 40 à 42 ans, qui ne peut se payer le luxe de tomber malade, nous savons aussi qu’en Italie plus de 11 millions de nos compatriotes renoncent aux soins médicaux pour des raisons économiques. (20) Incroyablement ces chiffres se vérifient en France alors qu’à l’inverse de la « gauche plurielle » le gouvernement actuel fait disparaître le Trou de la Sécu en effectuant pour l’heure un peu moins de 20 milliards de coupures se traduisant par des fermetures de cliniques et d’hôpitaux publics ainsi que par la catastrophique détérioration des conditions de travail du personnel soignant. (« Un exemple entre tous, la gestion de la Sécu dans sa branche assurance-maladie … L’équilibre financier de cette branche ayant brutalement été obtenue par des coupures de 11.65 milliards de 2016 à 2018, ce bistouri continuant imperturbablement son œuvre en 2019 pour un montant prévu de 3.8 milliards d’euros. Ce qui se traduit par environ ¼ de la population contraint à renoncer aux soins en raison de leurs coûts !» dans : http://rivincitasociale.altervista.org/pouvoir-dachat-niveau-de-vie-temps-de-travail-socialement-necessaire-et-revenu-global-net-des-menages-2-31-dec-2018/  La situation est bien pire aux États-Unis. Avant que Thatcher ait importé le dysfonctionnel système de santé privé américain, les Britanniques étaient fiers de leur système national de santé public, inspiré par les droits fondamentaux de Lord Beveridge dans le domaine social. À part Corbyn et ses camarades, je me demande ce que l’équipe de Westminster ressent en regarde un film du genre « Where does it hurt? » dans https://www.youtube.com/watch?v=BtWy14AGDiU  (Voir aussi :

See also « THE BODY ECONOMIC: why austerity kills, by David Stuckler and Sanjay Basu, HarperCollins Publishers LTD, 2013. A critical review. » dans la section Critiques de livres-Book reviews de mon vieux site jurassique  www.la-commune-paraclet.com )

17) Sortir du nucléaire? A quand le jour où les Américains et les Israéliens proposeront gracieusement 50 millions à la France, comme ils le firent à la Russie de Eltsine, pour démanteler l’arsenal nucléaire et donc sa force de dissuasion? En ce qui concerne la sortie du nucléaire, c’est déjà le cas en Italie, mais contrairement à ce que l’on peut penser, pas encore en Allemagne. Lors du Sommet de Kyoto en 1997, la France fit bonne impression grâce à la part substantielle de l’énergie nucléaire dans son bouquet énergétique. Le Cuba égalitaire de Fidel Castro était le seul autre pays à présenter une empreinte écologique exemplaire, même s’il se débattait encore avec la transition en temps de paix provoquée par le démantèlement interne de l’Union soviétique. Au moment même où l’Allemagne se préparait à relancer son secteur nucléaire, la tragédie de Fukushima a eu lieu, le 11 mars 2011. La cause ne venait pas directement des installations nucléaires qui ont résisté à un tsunami de 10 degrés sur l’échelle de Richter. En fait, il était prévu de fermer le réacteur cinq ans auparavant, mais, comme il était déjà amorti depuis un certain temps, le maintenir en vie entraînerait des dividendes très élevés pour les actionnaires. En outre, pour économiser sur les coûts d’exploitation, le cœur du réacteur comprenait du zirconium, un métal moins coûteux que d’autres substituts disponibles, mais connu pour réagir à des températures élevées et créer de l’hydrogène. Sans les explosions d’hydrogène, Fukushima serait resté un simple accident confiné à l’usine même en dépit de la puissance exceptionnelle du tsunami. Nous ajoutons que les experts ont passé beaucoup de temps avant de comprendre qu’il fallait saturer l’hydrogène avec de l’azote. Cela semble paradoxal, mais l’énergie nucléaire reste un secteur de production d’énergie propre, sure et renouvelable, du moins lorsque elle reste dans le domaine public. Le capitalisme néolibéral tue.

En Italie, la sortie du nucléaire a été sanctionnée par référendum. Elle concernait le type de réacteurs nucléaires mis au point dans les années 40 et 50 aux États-Unis à des fins militaires spécifiques – propulsion de sous-marins et production de plutonium pour la bombe atomique. À cette époque, existait déjà l’alternative civile des réacteurs à sels fondus, un secteur totalement civil et sûr qui ne produit pas beaucoup de déchets radioactifs mais qui permet au contraire de les recycler. (voir https://en.wikipedia.org/wiki/Molten_salt_reactor ) À mon avis, ce secteur n’entre pas dans le cadre du référendum. Aujourd’hui, l’Italie dépense des milliards de dollars chaque année pour gérer les déchets nucléaires existants, c’est-à-dire les conserver en stock … Cependant, un débat éclairé sur la question est maintenant nécessaire, ne serait-ce que parce que ce secteur civil est moins dangereux à tous les points de vue comparé aux autres sources renouvelables. Ces dernières jouent sans doute  un rôle positif dans le bouquet énergétique national, par exemple dans les zones les moins accessibles ou dans les îles, ou en combinaison avec l’adjuvant dans le moteur à air comprimé de Guy Nègre: l’air comprimé, à l’instar de l’installation hydrologique sur deux niveaux, est le meilleur moyen de stockage et d’utilisation des sources d’énergie intermittentes. En outre, des biocarburants donc des adjuvants compatibles avec la préservation des terres agricoles, tels que le colza, qui produit des biocarburants et des tourteaux pour la nourriture animale, contribueraient à stabiliser les revenus des petits agriculteurs et éleveurs, tels que les bergers sardes.

18) Le principe de précaution. Certains scientifiques moins enclins à accepter les narrations  a-scientifiques tels que celles propagées par le GIEC deviennent curieusement très inquiets lorsque l’on parle du principe de précaution. Peut-être craignent-ils, à tort comme l’a démontré Jacques Testart, la participation de comités de citoyens à la formulation de protocoles et de normes. Mais si l’on considère qu’il existe une distinction entre protocoles de recherche et protocoles industriels ou sanitaires, on constate immédiatement que le principe de précaution si redouté est déjà largement mis en œuvre, même si ces applications méritent d’être actualisées. Par exemple, les traités de libre-échange ont soulevé la question de la différence entre les protocoles médicaux et sanitaires pratiqués aux États-Unis, souvent sous le contrôle incestueux des industries, et les protocoles européens jusqu’à présent un peu plus rigoureux. On s’aperçoit peu à peu que les interactions chimiques des différents produits nécessaires à l’usage quotidien sont peu connues puisque ces produits sont actuellement testés de manière individuelle, de sorte que l’espace domestique est souvent plus pollué que l’espace et l’atmosphère externes. De même, on commence à comprendre le danger d’ingérer certains médicaments avec des pamplemousses, etc. En amont, ils concernent les pratiques agricoles – par exemple l’utilisation de pesticides – et la compréhension de phénomènes tels que la mortalité des abeilles, les abeilles étant des pollinisateurs essentiels. Le zonage urbain et agricole, en particulier les zones Seveso, etc., devrait être renforcé, mais l’Italie est désormais un pays sans planification, y compris au niveau de la planification territoriale, qui devrait plutôt constituer l’épine dorsale d’un développement socio-économique compatible avec l’environnement, aux niveaux régional et local. Ce sont des préoccupations sérieuses et stratégiques, très éloignées des stupides changements climatiques allégués.

19) Écomarxisme. La théorie de l’écomarxisme repose sur la résolution du problème de la rente absolue et relative, c’est-à-dire du problème de l’introduction cohérente de la productivité de la fonction de production micro-économique dans les Equations de Reproduction Simple et Elargie, c’est-à-dire en langage mainstream des équilibres économiques stationnaires et dynamiques mais en tenant compte de l’axiome de Marx selon lequel l’Homme doit se reproduire harmonieusement en tant qu’Espèce au sein de la Nature et de la Société. Même le marginaliste Léon Walras s’est senti obligé d’admettre que la rareté est socialement produite. Les taxes nécessaires au recyclage des produits et à la mise hors de service des anciennes installations sont indispensables au développement d’une véritable politique écomarxiste fondamentale à grande échelle: un recyclage complet basé sur la planification préventive du « cycle de vie » des produits, la reproduction des matières premières et des ressources nécessaires, de manière naturelle ou artificielle, ainsi que la mise au point de substituts massifiables chaque fois que les ressources naturelles rares sont nécessaires à d’autres utilisations spécifiques. (21)

20) Les pitreries du GIEC. (Giordano Bruno avait l’habitude de dénoncer les « asinate e pedanterie » de plusieurs de ses contemporains « scientifiques ».) Voici un modeste florilège. Le CO2, nous dit-on, pollue alors qu’il est essentiel à la photosynthèse. De fait, plus il y a de CO2, moins les plantes consomment d’eau! Il ne resterait que 11 ans pour inverser la tendance au réchauffement catastrophique de la planète. En fait, aujourd’hui, la température est plus chaude mais n’atteint aucun record. L’année la plus chaude du 20e siècle, du moins aux États-Unis, a été 1933, l’année de la Grande Dépression qui inspira le chef-d’œuvre de Steinbeck, Les raisins de la colères, (1939). Steinbeck a également écrit des articles intéressants sur le sort fait aux métayers – sharecroppers – , mais il a blâmé les facteurs socio-économiques et le régime de propriété, pas le climat. Finalement, les New Dealers ont proposé le concept crucial de Ever Green Granary afin de stabiliser un secteur naturellement saisonnier, un concept qui est maintenant remplacé par les catastrophiques dérivés spéculatifs dans le négoce de contrats à terme agricoles. La figure 6bis du site http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p. 11, est cruciale car elle illustre également la disparité grotesque entre les températures observées et les données du modèle du GIEC. Heureusement, toutes les prévisions du GIEC s’avèrent fausses: « Le 14 décembre 2008 – il y a 10 ans, Al Gore, ancien vice-président et ancien candidat à la présidence des États-Unis, a déclaré que la banquise arctique disparaîtrait complètement d’ici 5 ans ». Nous assistons maintenant à une extension de la glace arctique et surtout de la calotte glaciaire antarctique, même s’il s’agit de cycles qui changent avec le temps. (Voir http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p. 21) Les ours polaires seraient en train de mourir, alors qu’en réalité, leur nombre est supérieur à ce qu’il était auparavant. (idem, figure 18, p. 24) Les ouragans sont plus violents et plus nombreux, un mensonge avéré (idem, figures 13 et 14, p. 16 et 17). Le réchauffement climatique provoque l’acidification des océans en raison d’un stockage présumé de CO2, tandis que les océans plus chauds émettent du CO2. Les parties les plus froides des océans absorbent le CO2 et, comme on pouvait s’y attendre, il s’agit des zones les plus riches en plancton, l’un des principaux éléments constitutifs de la chaîne alimentaire maritime.

La pollution par le plastique et les microplastiques sont des problèmes beaucoup plus graves. Le réchauffement dû au CO2 provoquerait le blanchiment des coraux, alors qu’en réalité, ce phénomène lié à des cycles tels que celui d’El Nino se produit par endroits en taches de léopards; nous savons également que les récifs coralliens se développent dans les eaux chaudes du golfe Persique, de la mer Rouge et du golfe du Mexique. (http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf , p. 27) Le réchauffement dû au CO2 provoquerait une élévation catastrophique du niveau de la mer, provoquant à son tour l’inondation des côtes alors que « la valeur de l’accélération ( 0,097 mm / an2) signifie que le niveau global de la mer augmente d’environ un dixième de millimètre par an. » (Idem p, 7) Cela ne signifie toutefois pas que certaines côtes ne sont pas grugées par la mer, tandis que d’autres s’accroissent, mais ces phénomènes renvoient à d’autres causes, telles que la modification des débits des cours d’eau, la cimentation des côtes, etc. Les ingénieurs civils américains savent très bien que le lent repli de certaines parties de la côte de la Louisiane n’a rien à voir avec le réchauffement de la planète. La restauration des embouchures et de la mer autour du Mont St Michel après des simulations précises est un exemple qui mérite toute notre attention, de même que la tentative de restauration de la végétation et des couleurs de la Montagne Sainte Victoire chère à Paul Sézanne … Et qu’en est-il de la prétendue migration humaine due au changement climatique alors que le désert du Sahel recule… – mais cette imputation sur le climat est très commode car elle nous permet de garder le silence sur les causes réelles, à savoir les guerres préventives, les regimes change et le néo-colonialisme? La même chose s’applique à l’Amérique du Sud et Centrale. (Voir la catégorie “Migration” sur ce même site.)

Les catastrophes environnementales, telles que les sècheresses et les inondations, seraient dues aux changements climatiques anthropiques. En fait, tous les élèves du primaire savent qu’il y a quelque temps, il y avait des mammouths dans l’Arctique, de la végétation dans le Sahel – il semble aujourd’hui que cela revienne progressivement … Ils savent aussi que les Vikings d’Erik le Rouge avaient colonisé une partie d’un « Groenland» verdoyant aujourd’hui sous la calotte glaciaire, et ainsi de suite. L’inondation de Paris de juin 2016, heureusement contenue, évoque un phénomène cyclique ressenti de manière plus dramatique en 1910: elle montre également comment la planification des infrastructures sur le territoire et non le gargarisme néfaste sur le réchauffement de la planète a fait la différence. On sait que le maintien et la construction des infrastructures nécessaires nécessitent des investissements longs qui ne correspondent pas aux priorités du capital court-terme. Il en va de même, par exemple, pour le smog qui, il y a quelques années, a empoisonné la vie des citadins de Los Angeles et aujourd’hui de Paris et de Pékin, etc. Bien entendu, le CO2 n’a rien à voir avec ce phénomène qui dépend surtout des autres gaz à effet de serre. Ce qui a fait la différence, ce furent l’introduction de tuyaux d’échappement pour les  véhicules de transport et la délocalisation des industries les plus polluantes loin des centres urbains, une leçon rapidement entendues par les autorités chinoises. Nous savons qu’en moyenne, les travailleurs décèdent sept ans avant leurs dirigeants – et dans certains secteurs encore plus tôt. Les travailleurs déchargeant des camions développent souvent certaines formes de leucémie, etc. En plus des dizaines de milliers de blessures plus ou moins graves, les accidents mortels sur le lieu de travail, l’un des aspects les plus tragiques des conditions environnementales au travail, emportent plus de  3 travailleurs par jour. – 1260 en 2007 en Italie https://it.wikipedia.org/wiki/Caduti_del_lavoro . Mais si le nombre d’inspecteurs augmente, le nombre de véhicules mis à leur disposition diminue … Tout cela n’a rien à voir avec le CO2, mais en partie avec les autres polluants qui ne sont pas mentionnés à cause de cette nouvelle “guerre préventive” – ​​également philo-sémite nietzschéenne – que le GIEC a déclaré contre le CO2, désormais considéré comme le nouveau péché originel environnemental. Dans le même temps, si l’on préfère les sources renouvelables, même là où elles font le plus de sens, par exemple l’énergie solaire en Australie, le danger de pannes liées à leur intermittence n’est pas éliminé. Même avec les soi-disant réseaux intelligents ou smart grids, qui sont dits « intelligents » uniquement parce qu’ils poussent subrepticement à la privatisation. (22) Peu de gens savent qu’au début de 2019, l’Europe échappa à une réduction générale de l’électricité grâce à l’intervention opportune des autorités françaises, fort heureusement dotées d’un grand parc nucléaire. (23)

21) Les véritables urgences socio-économiques et environnementales. Pour faire une histoire courte, je me réfère ici à mes articles:

 

A) “Credito, debito pubblico, tagli e golpe costituzionale” dans http://rivincitasociale.altervista.org/credito-debito-pubblico-tagli-golpe-costituzionale-24-febbraio-2019/ ;

B) ) « Mobilità, trasporti, cattive strade e privatizzazioni »  http://rivincitasociale.altervista.org/mobilita-trasporti-cattive-strade-privatizzazioni-giungo-2018/ ;

C) «Défi aux écologistes, au GIEC et à tous les apôtres du réchauffement climatique» (14 juillet 2007) dans la section Commentaires d’actualité de mon bon vieux site jurassique : http://www.la-commune-paraclet.com/

L’Italie n’est pas seulement le pays de la «Terra dei fuochi » en Campanie, vous savez le « Brescia propre et Naples sale » qui renvoie à Gomorra  et à différents procès contre les mafias environnementales aujourd’hui occultés, c’est aussi le pays des nombreuses «terre dei fuochi» et de l’instabilité généralisée d’un pays maintenant en déperdition. C’est aussi le pays des ponts et des infrastructures en ruine qui croulent comme a Gênes, en Calabre et en Sicile  – ce sont là des grands travaux tous nécessaires malgré la confusion mentale d’étranges militants sur le sujet – des grands travaux dont la réalisation semble être reportée aux calendes grecques en temps de récession technique … Cet état de fait pitoyable n’est pas dû au réchauffement “causé” par le CO2, mais plutôt à un système capitaliste parasitaire et destructeur, très exactement un système philo-sémite nietzschéen et spinellien. Dans le premier article mentionné ci-dessus, j’avais énuméré quelques problèmes majeurs qui confrontent la Calabre, mais la même chose se produit maintenant partout, y compris dans le nord du pays et à Gênes. Des décharges, des purificateurs, des bâtiments scolaires, etc., sans oublier les institutions elles-mêmes, rien ne fonctionne plus. Le pays peine à produire de nouvelles richesses mais, avec un surplus de corruption et de mafias diverses, il se concentre principalement sur le transfert des ressources publiques résiduelles dans les poches privées.

Voici un paragraphe de cet article qui fut supprimé pour raccourcir le texte afin de l’adapter à l’espace disponible: «Tout ce désordre dans la gestion de la res publica a un coût. Par exemple, selon Luca Pagni (https://www.repubblica.it/economia/2017/02/01/news/acquedotti_la_ue_ci_multa_in_arrivo_stangata_sulle_bollette-157317592/ ): “L’Italie a déjà subi deux procédures d’infraction de la part de l’Union européenne qui annonça en décembre avoir imposé des pénalités de 62.7 millions d’euros  à l’Italie, aux quelles s’ajoute la somme de 346 000 euros par jour jusqu’à l’élimination des irrégularités. Le commissaire extraordinaire dispose de 1,6 milliard d’euros pour faire face à la situation. Selon ses estimations, Il faudra environ cinq ans pour redresser la situation ce portera le montant des amendes à plus de 500 millions d’euros. ”

Si cet effondrement général était dû au réchauffement climatique, il y aurait peut-être un espoir – voir l’analyse du sirocco par Emile Durkheim. Mais nous savons tous que le CO2 n’a rien à voir avec tout cela. Prenant note des dérapages catastrophiques des coûts élevés de la digue Moïse à Venise et de la corruption rampante, Margot a chanté “Que c’est triste Venise, et ma foi je crois, que dans un futur proche encore plus triste elle sera .” (24) Si la gauche, réduite à penser avec ses pieds, s’associe aux « Marches » de ces climatologues du GIEC sans mettre les vrais problèmes environnementaux sur ses drapeaux et ses banderoles, alors nous en conclurons que l’Italie est vraiment mal partie. Cela me fait presque penser au patient et long “nettoyage idéologique” et à la longue répression des fidèles disciples de Joachim de Flore, dont la révolutionnaire sécularisation de l’Esprit dans l’Histoire fut rapidement remplacée par des narrations  aussi apaisantes que réactionnaires. Celles-ci étaient nécessaires à la préservation du statu quo avec l’aide de deux de nos François locaux, dont un Calabrais, afin de conserver les poverelli, poverelli ad vitam aeternam. (25) Un processus qui a ensuite conduit à la Contre-Réforme et à l’Inquisition … heureusement renversé par la suite par les révolutions laïques et républicaines. The Rights of Man de Thomas Paine demeurent un antidote indispensable contre l’obscurantisme, aujourd’hui comme hier. Paul De Marco. 14-18 mars 2019

NOTES:

1) “Al Gore’s Home Energy Use” https://www.snopes.com/fact-check/al-gores-energy-use/ ; “Nicolas Hulot, un ministre de l’Ecologie qui possède six voitures (pas toutes propres)”, Outre ses six voitures, the ministre possède un bateau, a scooter électrique et une moto. https://www.francetvinfo.fr/politique/moralisation-de-la-vie-politique/nicolas-hulot-un-ministre-de-l-ecologie-qui-possede-six-voitures_2517797.html

2) “L’empreinte écologique à l’épreuve des inégalités”, February 23, 2017 https://designer-s.org/revue-de-presse/lempreinte-ecologique-a-lepreuve-des-inegalites/

3 ) « Brevi appunti su Gioacchino da Fiore pitagorico », presentati alla Conferenza organizzata dall’Associazione culturale Gunesh, il 27 agosto 2016 , dans la Section Italia de mon vieux site : www.la-commune-paraclet.com

4 ) Vedi https://climato-realistes.fr . Voir aussi : « Grève du climat : un appel aux étudiants, lycéens et collégiens » 12 mars 2019 / Association des climato-réalistes par Benoît Rittaud, https://www.climato-realistes.fr/greve-du-climat-un-appel-aux-etudiants-lyceens-et-collegiens/ e « A propos de la « grève scolaire mondiale » pour le climat », 14 mars 2019 / Association des climato-réalistes https://www.climato-realistes.fr/greve-scolaire-mondiale-pour-le-climat-communique/

5 ) « La sidérurgie façonne encore le marché du carbone à son avantage »Par Jérôme Cristiani, 04/11/2018, https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/la-siderurgie-faconne-encore-le-marche-du-carbone-a-son-avantage-796020.html

6)  Il faut d’abord vérifier la validité des données des températures et du CO2 – fournie par le carottage et ou par les données atmosphériques. Deuxièmement, la même échelle de temps devrait être utilisée afin de pouvoir vérifier le rôle des rétroactions, par exemple les cycles astronomiques, le cycle solaire, la tectonique terrestre, la force de Coriolis, les vents et les courants marins prédominants, le rôle de la végétation, des océans, du pergélisol, etc. À plus grande échelle, il convient également d’étudier l’apparition probablement liée de l’eau et du CO2, en plus du forçage radiatif …

7) Pour la souveraineté alimentaire et l’écomarxisme, voir l’ Introduction et Annexe de mon Livre III intitulé : Keynésianisme, Marxisme, Stabilité Economique et Croissance, 2005, Section Livres-Books of www.la-commune-paraclet.com . Pour la critique de la « sécurité alimentaire » monétariste, voir «Agribusiness and speculation » in The Treasury and Fed, http://www.la-commune-paraclet.com/MandelbrotFrame1Source1.htm

8 ) Pour les allocations gratuites de l’UE: «Au début de la période de cotation en cours, l’industrie manufacturière recevait gratuitement 80% de ses quotas. Cette proportion diminuera progressivement chaque année pour atteindre 30% en 2020. Les centrales électriques depuis 2013 ne reçoivent en principe aucune allocation gratuite, mais doivent les acheter. Toutefois, des indemnités gratuites sont disponibles pour moderniser le secteur de l’électricité dans certains États membres. Les compagnies aériennes continuent de recevoir gratuitement la grande majorité de leurs quotas au cours de la période 2013-2020. »Sur https://ec.europa.eu/clima/policies/ets/allowances_en  .Voir aussi:

« La sidérurgie façonne encore le marché du carbone à son avantage » Par Jérôme Cristiani, 04/11/2018, https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/la-siderurgie-faconne-encore-le-marche-du-carbone-a-son-avantage-796020.html. :

9 )Voir: https://www.digital4.biz/executive/world-economic-forum-l-innovazione-mette-a-rischio-il-lavoro-polimi-niente-allarmi/ . Per l’OSCE vedi http://www.askanews.it/economia-estera/2018/04/03/ocse-66-milioni-di-posti-di-lavoro-ad-alto-rischio-di-automazione-pn_20180403_00184/

10 ) Voir http://rivincitasociale.altervista.org/nourriture-et-gaspillage-mettre-les-pauvres-en-concurrence-avec-les-animaux-des-zoos/

11) Depuis la publication courageuse du grand économiste et théoricien des contrepoids socio-économiques, John Galbraith, ce rapport, qui révèle la cynique “vision à long terme” de l’Establishment, a suscité beaucoup d’embarras. Cela est dû à sa clarté, par exemple, lorsqu’il propose  de réintroduire un nouvel esclavage et une nouvelle domesticité pour absorber la force de travail « libérée » par la croissance séculaire de la productivité. Par exemple, il a inspiré Zbignew Brzezinski’s Between Two Ages: America’s Role in the Technetronic Era (1970). Aujourd’hui, afin d’empêcher la parution de ce rapport, divers pitres ont allégué qu’il s’agissait d’une farce, mais néanmoins les droits d’auteur sont attribués alors qu’il devrait être déjà dans le domaine public, de même que toutes les études mentionnées dans le rapport, et payé sur fonds publics. Manipuler la peur des masses pour les asservir et les dominer, notamment en utilisant des récits climatiques, est l’une des thèses centrales de cette “blague” imaginée par l’Establishment.

12) Voir à 50:23 mn la vidéo  « 5-6. Istvan Marko: pourquoi la théorie du réchauffement climatique doit nous faire rire » https://www.youtube.com/watch?v=ozmQeNDyV5g

13) «Fig.27: Coût de l’énergie en Europe en fonction de la capacité installée des énergies renouvelables. Les États-Unis sont entrés pour la comparaison. Ce graphique nous indique que plus le nombre d’énergies renouvelables est élevé, plus le coût de l’énergie est élevé. La France a un coût relativement bas car elle possède de nombreuses centrales nucléaires” voir Franco Zavatti in http://www.zafzaf.it/clima/sono_scettico.pdf  p, 34. Voir aussi: http://rivincitasociale.altervista.org/diffuser-amplement-s-v-p-energies-renouvelables-le-casse-du-siecle-gilles-balbastre-12-27-nov-2018/

14) http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2015/565867/EPRS_BRI(2015)565867_FR.pdf   (employment 216.1 million in 2012 https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Archive:Labour_force_survey_overview_2012#Labour_force_in_the_EU )

15) “Accord de Paris: COP24 approche et l’équation du financement reste insoluble” COP24, qui se tiendra en Pologne en décembre 2018, sera décisive pour l’avenir de la planète. C’est la que doivent être formalisées les règles d’application de l’Accord de Paris signé en 2015. Mais à quelques semaines du sommet, the crucial question of financement promis par les pays riches aux moins nantis pour faire face au réchauffement climatique est loin de faire consensus. https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/environnement-africain/accord-de-paris-la-cop24-approche-et-l-equation-du-financement-reste-insoluble_3056047.html . Voir aussi « Green climate fund » https://www.greenclimate.fund/home e « TOTAL AMOUNTS ANNOUNCED AND SIGNED 10.2 BILLION – FAR FOR THE 100 !!!- SEE: https://www.greenclimate.fund/how-we-work/resource-mobilization .

16) Pour le Yasuni, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Yasun%C3%AD-ITT_Initiative  (3.6 billion but by 2012 only 200 millions were pledeged. President Correa then announced a change in policy. 17) Pour la distinction essentielle entre pouvoir d’achat et niveau de vie, voir http://rivincitasociale.altervista.org/pouvoir-dachat-niveau-de-vie-temps-de-travail-socialement-necessaire-et-revenu-global-net-des-menages-2-31-dec-2018/

18 ) Voir « Boom del solare e “sboom” del carbone negli Stati Uniti », Alessandro Codegoni https://www.qualenergia.it/articoli/boom-del-solare-e-sboom-del-carbone-negli-stati-uniti/

19) Voir  von Mises Socialism https://mises.org/library/socialism-economic-and-sociological-analysis , pp 475-476 etc. 20 ) « Censis: 11 milioni di italiani hanno rinunciato alle cure. Pesano le liste d’attesa », in https://www.repubblica.it/salute/2016/06/08/news/censis_11_milioni_di_italiani_hanno_rinunciato_alle_cure_nel_2016-141551883/ .Voir aussi: « La Sanità tra tagli e corruzione: una vittima eccellente del federalismo fiscale », in http://rivincitasociale.altervista.org/la-sanita-tra-tagli-e-corruzione-una-vittima-eccellente-del-federalismo-fiscale/

21 ) Pour la théorie del’écomarxisme voir l’Introduction et l’Annexe de mon Livre III intitulé Keynésianisme, Marxisme, Stabilité Economique et Croissance, 2005, librement accessible dans Download Now dans la section Livres-Books Section de mon vieux site  www.la-commune-paralcet.com

22) “The lesson of Canberra: in Australia elections are played on the climate ground” For the first time in a large Western country the issue of climate change is at the forefront of voter concerns. And it clearly divides the right and left sides of MAURIZIO RICCI 09 March 2019 https://www.repubblica.it/economia/rubriche/eurobarometro/2019/03/09/news/la_lezione_di_canberra_in_australia_le_elezioni_si_giocano_sul_terreno_del_clima-221088034/?ref=RHPPBT-VE-I0-C6-P19-S2.2-T1

23) «L’Europe a évité de justesse la coupure généralisée d’électricité» Publié le 17.01.2019 par La rédaction https://www.lemondedelenergie.com/europe-blackout-electricite/2019/01/17/

24) Voir https://www.youtube.com/watch?v=uc2fh99zIo0&t=47s , voir aussi la belle chanson “Sur le chemin de l’inégalité” inspirée par JJ Rousseau. https://www.youtube.com/watch?v=4Ql4WwK1XbY 25) Pour les essais sur Joachim de Flore voir la section Italia de mon vieux site : www.la-commune-paraclet.com

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