Commenti disabilitati su Commentaire rapide de l’article « Pour lutter contre l’inflation, un responsable de la BCE suggère de taxer les riches et les superprofits » 27 sept. 2022

Le chef économiste de la Banque centrale européenne, Philip Lane, évoque l’idée de taxer les hauts revenus ou les superprofits d’entreprises pour financer les aides aux plus démunis face à l’inflation. Une mesure qui permettrait d’éviter de creuser les déficits publics. Un sujet régulièrement évoqué ces dernières semaines, notamment en France. Plébiscité par la gauche, le gouvernement a promis d’en « reparler » lors du débat budgétaire.

latribune.fr, 27 Sept 2022, 10:50 , https://www.latribune.fr/economie/international/pour-lutter-contre-l-inflation-un-responsable-de-la-bce-suggere-de-taxer-les-riches-et-les-superprofits-934274.html

Commentaire rapide : L’affirmation est correcte pour les profits en général. En effet, ceci renvoie à un partage organique de la « plus-value sociale » qui ne modifie donc pas le ratio prix/valeur d’échange.

La Constitution entérina très justement la progressivité fiscale, ce qui est simple, élégant et non discriminatoire s’agissant des entreprises et des secteurs économiques. Le niveau de départ de la progressivité et les barèmes utilisés sont, bien entendu, sujets à choix politique – luttes et alliances de classes – en tenant compte de divers facteurs économiques afin de ne pas pénaliser des activités en particulier. C’est d’ailleurs pourquoi la Constitution permet également l’intervention de l’Etat dans la sphère économique lorsqu’il est nécessaire de corriger les déséquilibres dans la production et les échanges en recourant au crédit public et aux entreprises publiques . Il reste que l’application du principe constitutionnel, qui devrait aller de soi, cause le moins de problèmes économiques intersectoriels. Il est plus cohérent et plus juste. Il respecte le principe de base de la fiscalité.

Le terme « surprofit » semble pratique pour la communication médiatique mais c’est un terme conceptuellement frauduleux. Non seulement il évacue la règle constitutionnelle de la progressivité pour de la frime narrative démagogique mais il peut mener à des déséquilibres économique structurels en faussant toute la structure des prix relatifs internes. La spéculation elle-même est désormais normalisée. La spéculation hégémonique a établi le taux d’intérêt spéculatif comme taux de profit légitime car légal alors que l’intérêt est toujours déduit du profit. Ce faisant le secteur purement financier, qui pèse désormais près de 9 % du PIB, dispose d’une productivité plus grande du fait de son ratio favorable force travail sur capital fixe, ce qui lui permet de dicter la structure des prix relatifs et de phagocyter l’économie réelle – Roe à 2 chiffres, Ebitda.  

Par exemple, la taxonomie carbone pousse les entreprises vers les énergies alternatives plus coûteuses. Les producteurs d’énergie fossiles trouvent immédiatement la parade : jouer le jeu de la taxonomie pour  bénéficier des fonds et des certificats verts-spéculatifs tout en diminuant les investissements, ce qui fait chuter les volumes de gaz et de pétrole arrivant sur le marché induisant ainsi la hausse des prix. (La Russie a vite compris, et risque de généraliser la recette pour les autres matières premières comme le nickel, les terres rares etc., à tout le moins la part exportée vers les pays inamicaux et tous ceux qui transfèrent des armes aux terroristes néo-nazis de Kiev )

Cette hausse des prix de l’énergie entraîne inévitablement la hausse de tous les prix de production, de transport, d’échange et de consommation et par conséquent la chute de la compétitivité nationale. On creuse ainsi la balance commerciale avec, en prime, la hausse de la facture de l’importation de l’énergie qui s’ajoute au poids du financement de la dette du fait de la hausse des taux d’intérêt … La hausse des prix n’est pas le seul problème puisque les volumes aussi font défaut ce qui rendra le rationnement inévitable pour les entreprises et les ménages. Rappelons qu’aucun produit de qualité européen – ou américain – n’est irremplaçable dans le monde actuel ; un client optant pour la substitution d’une machine outil allemande ou italienne trop chère ou bien difficilement disponible, optera également pour un mode d’emploi et des stocks de pièces de rechange, de sorte qu’il ne reviendra plus de si tôt. La guerre préventive du putatif empire israélo-américain contre le rival économique européen aura finalement atteint son but en instrumentalisant l’alliance atlantique contre la Russie et contre le principe sacrosaint de l’« indivisibilité de la sécurité » à l’international.

Revenons à la taxation des « surprofits » arbitrairement définis – en effet, dire profits exceptionnels ne signifie pas grand-chose vu que les prix sont aujourd’hui globalisés de même que la concurrence, notamment en ce qui concerne la nécessité du réinvestissement dans les industries extractives et l’économie tangible. Or, personne, et moins que quiconque la Commission UE, ne veut toucher à la spéculation systémique qui ajoute 25 % à 30 % sur les prix autrement plus bas des marchés à terme et du spot market etc. On préfère parler à travers son chapeau de toît imposé unilatéralement au gaz et au pétrole russes que l’on substitue d’ailleurs à marche forcée pour respecter des sanctions imposées de manière suicidaire. En ignorant royalement que rien n’oblige les Russes à vendre à l’UE, puisque nous ne sommes pas ici dans le cadre d’un monopsone, d’autres clients importants existent. On provoquera alors la baisse des investissements de Total et des autres entreprises similaires tout en continuant à aggraver la hausse générale des prix. Jouir de manière perverse et puérile de la sur-taxation de Total pour financer la ruineuse transition énergétique est proprement irrationnel puisque les fossiles ne sont pas remplaçables à court et moyen terme ; le 100% « intermittentes » est une pure folie. Les sources intermittentes, le solaire et l’éolien, sont lourdement subventionnées – en ponctionnant EDF et les factures des usagers. Elles donnent lieu à la ruineuse organisation du marché unique européen, un marché administré en dépit de la règle du TFUE qui entérine la concurrence libre et non faussée puisque le prix est défini par la spéculation sur les marchés à terme et le marché spot mais en substituant l’utilité marginale par la dernière centrale appelée dans les mises aux enchères. Ce qui est très différent même si les économistes ne semblent pas le réaliser; disons plutôt que tous couvrent de manière tacite un système imaginé pour subventionner les « intermittentes » autrement non rentables et encore moins fonctionnelles car l’écologie à la Giec est une des nouvelles frontières de l’accumulation du capital spéculatif.  La progressivité fiscale uniforme – mais au niveau jugé suffisant – ne produit pas cette série de distorsions économiquement délétères.

Voyons maintenant l’effet escompté. En un sens nous avons déjà des exemples. Ainsi Mario Draghi, placé devant l’impossibilité de respecter les paramètres budgétaires dictés par le Fiscal compact s’il s’avisait à financer les aides par la dette, le fit, à l’instar de ses prédécesseurs (1), en utilisant le PNRR comme bouche trou et en imposant une très faible surtaxe strictement limitée dans le temps sur les entreprises du secteur énergétique – une faible surtaxe qui rentre d’ailleurs fort mal et qui est attaquée en cour pour discrimination … L’effet est que la pression des inflations sur les salaires est moindre du fait du blocage partiel des hausses, y compris les prix à la pompe – mais uniquement de manière temporaire alors que la cause principale, à savoir la taxonomie carbone avec sa coûteuse bourse carbone, est structurelle et permanente !!! Il s’agit d’une taxonomie démente puisque le CO2 est bénéfique à la végétation et au phytoplancton (2)

Mais il reste que nous avons à faire à trois grands types d’inflation qui doivent être toutes combattues scientifiquement. Ce qui ne peut pas être le cas en ignorant leur genèse. Pour l’entière argumentation scientifique je renvoie à mon Précis d’Economie Politique Marxiste librement accessible dans la Section Livres-Books de mon vieux site expérimental www.la-commune-paraclet.com :

A ) Inflation structurelle ou directement monétaire. Elle survient lorsque les aides sociales proviennent de l’émission monétaire nette ajoutant à la dette publique. Or, ne pas indexer les revenus à 100 % constitue un vol qui de surcroît détruit la demande interne. On sait par contre – même principe organique que plus haut – que le « salaire différé » – cotisations finançant les pensions, l’assurance-chômage et les autres branches de la Sécurité sociale – constitue la contre-mesure parfaite pour lutter contre l’inflation structurelle monétaire en autant que les douanes suivent. L’Etat social – Welfare State – ou Etat keynésien dans le monde anglo-saxon – s’appuya sur une structure économique nouvelle comprenant salaire net, salaire différé et fiscalité directe et indirecte alors que les possibilités de réinvestissement des entreprises privées pour soutenir la croissance dynamique étaient supplémentées par la planification, le crédit public et les monopoles naturels d’Etat. Ceci définissait des circuits vertueux du capital (3) tout en mettant en place des structures socio-économiques opérant une action fortement contre-cyclique en cas de crise, minée uniquement pas la place encore prépondérante accordée à la propriété privée et donc à la logique de l’accumulation privée. Ceci est d’ailleurs la faille intime du keynésianisme et des théories bourgeoises de la régulation, faille qui ne peut être contenue que par le recours récurrent à la  RTT et par une socialisation toujours accrue du capital ainsi que Keynes le reconnaissait lui-même en acceptant le passage éventuel à la semaine de 15 heures – inspirée par sa lecture inavouée de Paul Lafargue. L’alternative étant le partage de la misère entre travailleurs et le retour à la société de la nouvelle domesticité et du nouvel esclavage. (4) L’inflation structurelle initia son envol en Occident lorsque les « économies matures » selon l’expression de F. Perroux  – gains de productivité moindres à distribuer sans recours à la RTT –alla de pair avec le démantèlement du Gatt – Dillon-Kennedy round suivi par l’Uruguay round.

B ) Inflation importée. Il faut alors réajuster le taux de change – qui doit correspondre au taux de compétitivité macro-économique de la FS pour être soutenable. Ceci implique également une définition de l’anti-dumping capable de protéger le « salaire différé » nécessaire à la Sécurité sociale. Comme tout changement de la définition de l’anti-dumping requière l’unanimité à l’OMC, processus ardu, il convient de devancer la modification par une faible surtaxe à l’importation afin d’abonder les cotisations sociales sans pénaliser la compétitivité macro-économique nationale. Ceci est possible puisque les Affaires sociales sont une compétence nationale exclusive des Etats membres dans l’UE.

Aujourd’hui le « reverse carry trade » provoqué par les hausses des taux d’intérêt aux USA met plusieurs pays en danger, ce dont personne n’a encore pris en compte. De plus, les flux de capitaux étrangers aux USA, à l’instar de ce qui c’est passé du temps de Volcker-Reagan, vont dans la spéculation plutôt que dans les investissements productifs que la spéculation légalement hégémonique phagocyte. Même M de Laroisère, ancien directeur général du FMI, le souligna récemment. (5) 

Là aussi le niveau du salaire différé – marginalement soutenu par les douanes – ne doit pas excéder le niveau au-delà duquel il pénaliserait le taux de compétitivité macroéconomique de la FS car aucune FS ne peut vivre au-delà de ses moyens pendant très longtemps. Mais les marges sont connues, en particulier en recourant à la planification et donc à l’intervention correctrice de l’Etat dans la sphère économique. Ainsi la PAC à ses débuts – disons gaullienne -, donc avant son démantèlement au nom de l’ineptie criminelle du Rapport Meadows et du Club de Rome qui informa le ruineux Plan Mansholt. Pourtant elle avait permis la production d’excédents  de production grâce à la régulation des prix et donc aussi des revenus des agriculteurs – mécanismes de régulation et de stabilisation de la production ou offre par les quotas et les friches propres à préserver les sols, et mécanismes de régulation et de stabilisation de la demande etc. Ces mécanismes vertueux privilégiaient la souveraineté alimentaire – que j’oppose à la sécurité alimentaire criminelle que l’on propose d’assurer par les futures et les CDS sur la nourriture. (6) La souveraineté alimentaire prévoyait simplement de produire de manière interne lorsque ceci était faisable et susceptible d’assurer l’approvisionnement national et les revenus des agriculteurs grâce aux douanes imposées sur les importations. Le système s’équilibrait donc facilement. Par exemple, De Gaulle développa la culture de la betterave – production duale exemplaire : sucre mais aussi tourteaux pour l’élevage. Le système était donc éminemment soutenable et allait de pair avec la préservation des sols – rotations, mise en friche etc. Ce mécanisme de régulation et de stabilisation est transposable. Il ne crée pas de distorsion – prix relatifs, capacités de production, effets intersectoriels – puisque, comme c’était le cas à l’origine, il serait encadré par la planification à la française appuyée par le crédit public. On sait que les crises conjoncturelles – Trade cycles – proviennent de la distribution intersectorielle aveugle du crédit privé qui crée des expansions sectorielles spécifiques accompagnées de contractions ailleurs, le déséquilibre étant fatalement purgé de manière récurrente par les crises conjoncturelles. En taxant sectoriellement les indéfinissables « surprofits », on produirait des effets semblables.  Tout en ruinant la compétitivité à l’export … Alors que la progressivité fiscale constitutionalisée est simple, élégante et non discriminatoire.

C ) Enfin les inflations organiques qui renvoient à une différence entre prix et valeur sanctionnée par la concurrence – qui étant légale impose brutalement ses mécanismes en l’absence d’une planification nationale. Ex. les oligopoles comme les GAFAM et autres qui peuvent imposer une structure des prix à leurs produits entraînant la modification de l’entière structure des prix relatifs dans la Formation Sociale – FS –et, par voie de conséquence, l’évaluation souvent factice de l’IPC. Le système capitaliste avancé inventa la démagogie de l’Anti-trust pour mieux légitimer le système dominant en proposant un faux retour factice à une concurrence parfaite fantasmée – souvenez-vous des Baby Bells – le boucher et boulanger du coin œuvrant chacun pour soi mais assurant néanmoins ainsi l’intérêt général par la magie de la « main invisible » du marché. Cette stratégie idéologique défensive avait été rendue nécessaire par la consolidation irréversible des « Big corporations » internes dans les années 1920, puis des MNC fer de lance de l’internationalisation du capital productif pour en arriver aux firmes transnationales actuelles. Jean Tirole – à date 4 grandes idées pour 4 grandes catastrophes socio-économiques – est un économiste mathématicien bizarre qui prétend faire de la micro-économie en faveur des transnationales sans référence au cadre macro-économique – donc sans cadre FS et sans souveraineté des peuples interférant avec la propriété des grands actionnaires -, ce qui est la plus totale irrationalité économique jamais proférée à date (7) Il propose sans la moindre gêne de réviser les théories de la concurrence imparfaite en laissant les monopoles et les oligopoles privés imposer leurs propres conditions mais simplement en les incitant à prendre soin eux-mêmes des besoins de leurs clients !!! (à savoir de ceux qui sont solvables, les autres étant libres d’aller voir ailleurs, ce qui est souvent impossible etc. ) En revanche pas un mot sur l’harmonisation fiscale ni sur les tax rulings.

On connaît  la réponse à ces questionnements : les monopoles publics appuyés sur le crédit public et la recherche publique. Ils n’ont pas de clients mais des citoyens usagers sur tout le territoire qu’ils desservent également sans disparité régionale de traitement. Et ils produisent, par définition, au moindre coût vu qu’ils doivent simplement pourvoir à leur coût de roulement tout en assurant – avec l’aide du crédit public à coût zéro ou presque – les réinvestissements nécessaires.

En conclusion : Il y a DES  inflations, pas une inflation qui serait toujours d’origine monétaire. Cette prétention marginaliste bourgeoise ressassée ad nauseum partout est d’ailleurs à se rouler par terre puisqu’elle renvoie à une inflation naissant d’un déséquilibre présumé entre l’offre et la demande alors que le croissement des deux par le marché – et en accéléré dans le cas des « capitaux efficients ou de la spéculation qui ne saurait être que temporaire dans ce paradigme général … – est autrement censé conduire au prix juste assuré par le marché Roi!!! C’est ubuesque, mais bien payé – les conséquences de certains statuts à la Friot !!! (8)

Nous avons donc des inflations avec leurs spirales respectives qui s’entrecroisent et se renforcent. Les infrastructures et services sociaux publics coûtent de loin moins chers que les régimes privés, de sorte que ce niveau macro-économique, négocié (y compris les conditions de travail, la sécurité et l’hygiène, v Lois Auroux ), mutualisé et solidaire, offre aux entreprises – niveau microéconomique – un avantage comparatif interne sans égal qui se reflète à l’exportation. Pensez à GM qui dût être sauvée in extremis en 2009 par les gouvernements, au coût de 50 milliards pour les seuls USA : l’attrition de la force de travail active par la robotique ajoutée à l’automation coula le coûteux système de pension in-house. (Public vs privé ? 3,4 % des séniors de plus de 66 ans vivent dans la pauvreté en France contre 23,4 % aux USA)  Il en va de même pour la santé et les autres branches de la Sécurité sociale. (La Santé publique coûte 12,2 % du PIB en France contre 18 % aux USA, pays guerrier où 40 millions de citoyens ne disposent d’aucune couverture alors que nombre des autres risque la ruine en cas d’opérations simples comme l’appendicite. Or, ce coût entre dans les coûts de production. C’est sans doute pourquoi les dirigeants néolibéraux monétaristes actuels s’acharnent à démanteler les régimes publics plus performants et plus conformes à l’égalité citoyenne constitutionalisée.) Cette perversion comptable est encore aggravée par le PIB marginaliste qui compte la valeur ajoutée capitaliste, de sorte que la ruineuse santé privée est comptée alors que le régime de santé public plus efficace et plus juste compte uniquement comme un coût. (9)

L’avantage comparatif découlant des infrastructures et des régimes publics mutualisés, solidaires et négociés au sein du Conseil économique, social et environnemental constitutionalisé – Article 70 etc. – constitue également un facteur de localisation crucial des investissements productifs, dont les investissements étrangers – ce que même A. Marshall savait, suivi en cela par les meilleurs théoriciens modernes des technopoles. De fait, idéologie à part, la France sous le Premier Ministre socialiste M. Lionel Jospin et sa RTT était parmi les pays qui recevaient le plus d’investissements productifs étrangers – grâce au haut niveau de l’éducation et de la recherche publiques, de l’administration publique fonctionnelle, des infrastructures et des services sociaux très performant et moins chers, sans compter la qualité de vie en général. Ce qui manque d’ailleurs cruellement à l’Italie qui a peu d’investissements étrangers, sauf portefeuille, et peu d’investissements internes sauf par le recours à la dette, y compris le PNRR.

Pour finir le marginalisme, pas plus que toutes les autres versions de l’économie bourgeoise, ne sait pas ce que sont les inflations. Les économistes bourgeois ne voient même pas que la France a moins de «  core inflation » que ses voisins – et moins de pauvreté – du fait de son meilleur « salaire différé », lequel est pourtant férocement remis en cause et sabordé par les gouvernements successifs du président Macron. Sur la base de ces inepties on veut combattre l’inflation – au singulier – en induisant la récession dans la récession causée par le lockdown-covid. Et ceci sans tenir le moindrement compte des genèses spécifiques  des inflations spécifiques pour aller à la source de leurs dérapages. Ce n’est rien d’autre qu’une criminelle méta-magie. Personne – surtout pas les pitres Summers, Blanchard , Akerlov, Stiglits, Krugman et tant d’autres de cette farine – ne peut nous expliquer pourquoi la hausse des taux d’intérêt pourrait faire baisser l’inflation en induisant la récession à dessein !!! On sait ce que ces pitres espèrent de la manœuvre : réduire les salaires. Car pour eux l’inflation au singulier renverrait à une demande salariale plus forte que l’offre. Ceci après 50 ans de déflation salariale néolibérale monétariste !  Et alors qu’à l’évidence les salaires ne sont pour rien dans l’inflation importée ou l’inflation organique. C’est simplement de la folie, socialement dangereuse de surcroît. Ajoutons que les crises détruisent les entreprises et mènent à des fusions – centralisation-concentration du capital – sans jamais retrouver nombre des emplois ainsi détruit. Jusqu’aux années 80s, les économies repartaient grâce à l’introduction de nouveaux secteurs surtout les secteurs intermédiaires – automobile, électroménagers etc. – très largement intensifs en travail. Ce n’est plus le cas. Ce qui entérine une tendance lourde à la contradiction structurelle opposant surproduction et sous-consommation, du moins en l’absence d’une RTT correctrice.

Pour comble, comme ils ont peur de l’inévitable conflagration sociale – qui se souvient encore du procureur cité par AH Taine répondant aux paysans affamés « Si la farine est pourrie, mangez donc du foin » pour finir la tète dans une brouette avec une poignée de foin dans la bouche et une autre sur la tète en chemin vers Paris, pour l’exemple ? (10) Lue aujourd’hui la réplique du procureur fait une certaine impression. Leur manuel leur dit pourtant clairement que pour combattre une « inflation » au singulier de 8 %, il faut des taux d’intérêt de 10-12 % ; il ajoute, en outre, que si l’on a pris du retard dans le déclenchement de la politique monétariste restrictive – lag – il faut alors imposer un taux d’intérêt encore plus élevé, à 16 % et plus !!! mais la peur, la peur – la raison en fait pour Powell et Lagarde qui pour leur part ne sont ni dupes ni aussi simplistes – fait qu’ils s’en tiennent à la « core inflation » épurée de l’importation surtout énergétique. Ce qui ne règle rien mais fait déraper les choses certes plus lentement mais sûrement. Les manuels ne valent pas le papier sur lequel ils sont imprimés. Il faut vite changer de paradigme, en revenir à la science. (11)

Aux USA et en Europe l’inflation structurelle – masses salariales – est déjà bien enclenchée. En payant le « salaire net » avec le « salaire différé » – en plus des 140 milliards d’euros d’exonération déjà versés annuellement au patronat en France sans aucune contrepartie pour le monde du travail (12) – ceci n’ira pas très loin. Dans 3 mois la répercussion automatique des inflations aura déduit prés de 3 mensualités des revenus annuels plus bas, ce qui sera imparable pour les personnes salariées ou pensionnées ou percevant des aides sociales touchant aujourd’hui 1300 euros par mois ou moins.

Si, en outre, la foireuse transition écologique du Giec et al., pousse à imposer des zones de circulation pour accélérer le passage à la voiture électrique, bonjour tristesse ! (13) Notons qu’il n’y a pas de voiture d’occasion électrique puisqu’il faut changer la batterie tous les 8-9 ans, batterie donc le coût augmente en flèche …Ce qui vaut pour les trottinettes, voire les toutounettes parisiennes.  

Paul De Marco

Notes :

1 ) Voir la première Nadef incorporant l’utilisation des fonds du Next Generation EU en Italie jusqu’en 2026, 2027 étant l’année du début du remboursement : « The Italian 2020 draft budget plan : the-road to exclusivist domesticity and serfdom and generalised illegality », October 14, 2020 dans   http://rivincitasociale.altervista.org/the-italian-2020-draft-budget-plan-the-road-to-exclusivist-domesticity-and-serfdom-and-generalised-illegality-october-14-2020/

Il faut tenir compte du nouvel instrument anti-fragmentation – IPT– mis en place au sein de l’Eurozone par la BCE pour lutter contre les écarts de spread trop importants susceptibles de remettre la survie de l’Euro en question  – i.e., QE sans limite mais avec des conditionnalités sans précédents ressemblant à celles déjà prévues par le MES et par les 528 conditions accompagnant le PNRR. En ce qui concerne les problèmes liés au respect du Fiscal compact et sa difficile réforme, voir : « Rapport Arthuis 2021 : vous avez aimé Thatcher-Reagan, vous aimerez Arthuis version italo-Ludwig-Mises », 5 mars 2021, dans http://rivincitasociale.altervista.org/rapport-arthuis-2021-vous-avez-aime-thatcher-reagan-vous-aimerez-arthuis-version-italo-ludwig-mises-5-mars-2021/ 

Pour l’IPT voir : https://www.euractiv.fr/section/economie/news/zone-euro-la-bce-propose-un-nouvel-instrument-anti-fragmentation/

2 ) Sur les Accord de Paris et la Catégorie Ecomarxisme, voir : « Accord de Paris, climat, décarbonisation et problèmes du ETS : le crime climatologique contre les pays émergents et la grande majorité de l’humanité à congeler au niveau inégalitaire de 1990 », dans http://rivincitasociale.altervista.org/accord-de-paris-climat-decarbonisation-et-problemes-du-ets-le-crime-climatologique-contre-les-pays-emergents-et-la-grande-majorite-de-lhumanite-a-congeler-au-niveau-inegalitaire-de-1990/

3 ) Voir « Une autre ineptie sur les circuits du-capital de Marx et sur la réalisation selon G Dumenil et D. Levy », 22 déc, 2019/27 janvier 2020, dans http://rivincitasociale.altervista.org/une-autre-ineptie-sur-les-circuits-du-capital-de-marx-et-sur-la-realisation-selon-g-dumenil-et-d-levy-dec-22-2019-27-janvier-2020/ 

4 ) Voir « Perspectives économiques pour nos petits-enfants, par J.M. Keynes » dans https://www.les-crises.fr/keynes-perspectives-eco/

5 ) Pour «Les  conséquences socio-économiques de MM. Volcker, Reagan et Cie », voir la Section Economie Politique Internationale de mon vieux site expérimental www.la-commune-paraclet.com . Pour les très intéressants commentaires de M. de  Larosière sur l’illusion financière et les conséquences de l’inflation, voir : Jacques de Larosière : “L’inflation est une taxe qui frappe les plus malheureux !”

Boursorama , https://www.youtube.com/watch?v=_qdQHcHtXyI

6 ) En ce qui concerne la « souveraineté alimentaire » voir Introduction et Annexe du Livre-Book 3 librement accessible dans Download Now Section Livres-Books de www.la-commune-paraclet.com . Pour la sécurité alimentaire et les jacqueries par les futures et les CDS etc. voir les articles pertinents dans la section Economie Politique Internationale du même vieux site expérimental.

Dernièrement on a vu l’absurde agenda anti-CO2 du GIEC appliqué dans toute sa splendeur aux Pays-Bas : suite à la diminution des livraisons de gaz russe, les Pays-Bas exportent plus de gaz engrangeant ainsi des profits et des dividendes gigantesques pour les actionnaires. Mais comme ceci mettait à mal la feuille de route de la diminution des gaz à effet de serre dans le cadre du « fit for 55 » européen, le gouvernement décida de sacrifier 20 à 30 % des activités agricoles surtout parmi les éleveurs de bovins. Aucun écolo bon chic bon genre n’a bronché, pas même pour réaliser la catastrophe prévisible pour la lutte contre la faim au niveau mondial puisque les Pays Bas sont parmi les premiers exportateurs agricoles. On préféra ressassé la narration de la viande rouge nuisible pour l’environnement, certains allant même jusqu’à lier les grillades avec la virilité. A croire que l’on cherche là aussi à transformer les citoyennes et les citoyens en castes d’intouchables rendues dociles par la diète et la répression … Ce qui est d’ailleurs bien le projet de régression actuel, voir les Nouvelles Lois de Manu proposées par Nietzsche dans  http://rivincitasociale.altervista.org/nietzsche-et-le-retour-du-cauchemar-eveille/

De la même manière les sanctions unilatérales et suicidaires imposées contre la Russie ont déjà causé la fermeture de 70% des usines européennes produisant des fertilisants alors que, selon le Ministre M. Lavrov, la UE bloquerait dans ses ports quelques 300 000 tonnes de fertilisants russes !!! Cette écologie-là, intellectuellement inepte, tout juste bonne pour des pitres soi-disant « nihilistes éveillés » – voir mon Pour Marx, contre le nihilisme –  et pour leurs victimes « nihilistes militants » transformés en Nouveaux Pastoureaux envoyés en croisades, verse dans le crime.   

7 ) Les théories économiques bourgeoises sont totalement irrationnelles étant des falsifications philosémites nietzschéennes ainsi que démontré dans mon Introduction méthodologique et dans Hi-han !, librement accessibles dans la Section Livres-Books de www.la-commune-paraclet.com. Elles souffrent d’un problème logique létale connu comme problème ex ante-ex post. D’abord au niveau micro-économique pour le croissement des courbes de l’offre et de demande (pour obtenir le juste prix du marché vous cherchez l’offre en donnant les barèmes de la demande en prix ! Puis inversement pour la demande. Vous croissez les deux, miracle ! vous obtenez le juste prix du marché.) Puis au niveau macroéconomique  puisque même Hicks était contraint de le reconnaître lorsqu’il tenta de passer sans succès du schéma à deux facteurs – blé et capital – de Marshall à un schéma à 3 facteurs en espérant passer par la suite à un schéma à « n » facteurs, mais toujours en émulant à sa façon la méthode de résolution simultanée de Tougan-Baranovski qui est une construction quadratique n’ayant plus aucun rapport avec les équations de base de la Reproduction Simple ou Elargie. Joseph Schumpeter savait pertinemment que le problème ex ante/ex post était irrésoluble dans le cadre marginaliste et bourgeois – je fus le seul à le résoudre en déconstruisant le pitre falsificateur de Marx, Böhm-Bawerk, et en intégrant de manière cohérente et scientifique la loi de la productivité microéconomique dans les Equations de Reproduction macroéconomiques de Marx. Schumpeter ajouta donc une falsification de son cru au corpus économique bourgeois : il tenta de sauver les narrations falsifiées bourgeoises en pontifiant du haut de sa position académique sur l’aspect ontologique de la dichotomie. Ontologique, donc « Circulez, il n’y arien à voir » !!! Et payez vos frais de scolarité pour être autorisés à faire partie du sérail. L’ineffable pontife nobélisé Tirole ne craint pas de pousser la plaisanterie falsificatrice plus loin encore en prétendant légitimer une microéconomie sans macroéconomie, donc débarrassée de l’Etat-nation berceau de la souveraineté démocratique des peuples !!! En faveur des transnationales, bien entendu … 

Voir aussi ma brève synthèse critique :  « La pseudo-science économique de la bourgeoisie : voilà pourquoi nous devrions changer rapidement de paradigme économique », dans   http://rivincitasociale.altervista.org/la-pseudo-science-economique-de-la-bourgeoisie-voila-pourquoi-nous-devrions-changer-rapidement-de-paradigme-economique/ 

8 ) Comment vous y prendriez-vous pour tenter de détricoter le système de Sécurité sociale fondé sur le contrat de travail négocié avec le contrepoids syndical au sein d’un Conseil économique, social et environnemental constitutionalisé, menant à un système public hautement performant et mutualisé, donc mois cher et pouvant ainsi se permettre d’organiser une vraie solidarité interprofessionnelle ? Entre autres singeries d’usage pour donner le change aux moins informés, surtout aux jeunes plus crédules, vous attaqueriez le contrat de travail comme un outil légal contraignant en faisant l’apologie du statut lié à la personne, à savoir le contrat de gré à gré sans contrepoids collectifs mais masqué par le statut – ou salaire à vie – et dépendant des qualifications, le tout dans le contexte de la planification de la déqualification générale par la précarité générale aggravée par parcoursup. Statut lié à la personne, individuelle et atomisée dans la production et la division sociale du travail, et donc incapable de peser sur la définition de ce statut et sur les droits-devoirs qui l’accompagnent ; et moins encore le juste niveau de rémunération. En ce qui concerne le poids des qualifications surtout scolaires, voyez les Bac +2 : ils/elles étaient en situation de plein emploi – 5 % de chômage – ce qui n’était plus compatible avec la logique de la Loi travail favorisant la croissance exponentielle de la précarité – dont 1.7 million d’auto-entrepreneurs dont la moitié ne payent pas d’impôts car gagnant trop peu. (Notez en passant que depuis 2019 ils furent intégrés dans le régime de l’assurance-chômage, ce qui explique sans doute pourquoi il faut encore durcir les conditions d’accès des chômeurs en général. On est ici loin des ruineuses balivernes sur les start-ups dont la grande majorité ne subsistent pas au-delà de 1 an malgré les fonds publics dépensés. De plus en août 2022, les faillites parmi les entreprises s’avéraient de 30,7 % supérieurs à celles du même mois en 2021. Avec le chômage induit et les garanties d’Etat non-remboursables, en prime …

En outre, pris dans son enthousiasme paupérisant maquillé de bonnes paroles, Friot se trahit. Voir à 8 :00, dans SANTÉ, RETRAITES : COMMENT LA MACRONIE CASSE LA FRANCE | TOUJOURS DEBOUT #7

Le Média , https://www.youtube.com/watch?v=bA1DKjyAKME . Son problème est que les salariés ayant un contrat de travail négocié collectivement, donc avec un salaire différé, prétendent défendre leur emploi , leur salaire et leur salaire différé – outre l’accès citoyen aux infrastructures publiques payées par leurs impôts directs et indirects. Il faut donc les déconnecter de leur contrat de travail comme salariés pour mettre fin à leur insupportable prétention. A ceci sert donc le passage au statut et au « salaire à vie » lequel est impossible à négocier collectivement en utilisant le droit constitutionnel de former des syndicats pour ce faire – une conquête sociale et citoyenne cruciale. Sur sa lancée, il va plus loin en expliquant que le contrat salarial rend la transition écologique – du GIEC – impossible puisque les salariés vont défendre leur contrat, leur emploi et leurs salaires nets et différés. On pense non seulement à Grandpuits mais aussi à tous les travailleurs dans les secteurs extractifs ainsi qu’aux quelques 350 000 employés dans le nucléaire. Comment les déclassés sans coup férir à défaut de les convaincre ? (v. http://rivincitasociale.altervista.org/commentaire-rapide-sur-la-greve-grandpuits-10-fevrier-2021/

C’est proprement incroyable que des types pareils puissent avoir une audience, surtout parmi les jeunes, les agneaux sacrificiels par excellence de cette transition sous dominance du capital financier hégémonique ou Green New Deal. Dès que j’en aurais l’opportunité, je commenterai plus à fond cette entrevue du Le Média avec Friot, en particulier sa falsification du projet communiste que A. Croizat initia à mettre en œuvre en 1946. Comme si le communiste Croizat aurait jamais souhaité abolir le contrat de travail, les syndicats et la négociation collective constitutionnalisée !  Tout au plus aurait-il argumenté en faveur de Fonds Ouvriers entièrement gérés pour les travailleurs eux-mêmes pusique aussi bien les cotisations patronales sont passées sur les prix et payées in fine par les travailleurs eux-mêmes en tant que consommateurs. A l’époque de Croizat il y eut des batailles épiques, tant en Europe qu’en Amérique du Nord, justement autour de ce grand enjeu des luttes de classes. Un enjeu encore d’actualité comme j’essaie de le montrer dans mon Tous ensemble, puisque les Fonds Ouvriers permettraient de socialiser pacifiquement les moyens de producion stratégiques ou coopératifs. Pour l’heure vous pourrez facilement vérifier la monstrueuse supercherie du soi-disant « revenu citoyen » (minimum ) en Italie, ou RDC, une forme de workfare reaganien péninsulaire mise en place pour masquer à rabais l’absence de facto de l’assistance sociale à tous les ayants droits pourtant garantie et exigée par la Constitution et les traités européens :   http://rivincitasociale.altervista.org/intermittents-du-spectacle-et-precaires-refusez-le-chant-des-sirenes-de-tout-suppose-revenu-citoyen-vie-ou-autrement-veut-tout-simplement-vous-faire-jouer-un-role-imagine-contre-v/  . Les  malheureux bénéficiaires de ce RDC de famine qui préfèreraient de loin un contrat de travail avec tous les droits sociaux afférents sont vulgairement stigmatisés à longueur de journée par le centre-gauche, le centre et la droite et en général par les élites contemporaines plus parasites et corrompues qu’elles ne l’ont jamais été dans notre Péninsule (dizaines et dizaines de milliards de tax expenditures et autant en évasion fiscale, plus les crédits verts déductibles de l’impôt sur le revenu alors que la moitié des travailleurs – idem en France – gagnent trop peu pour en payer  …)

Lorsque le salarié ne peut pas faire valoir ses droits sur son salarie différé, négocié, mutualisé et solidaire, et sur ses conditionsde travail, il devient fatalement la proie d’une assurance sociale et d’une assistance sociale souvent privatisées – voire confessionnelles – ou bien financées par la fiscalité générale par ailleurs évanescente dans le cadre de la précarisation générale de l’emploi, une fiscalité générale dont l’utilisation est fermement dans les mains de parlements bourgeois ou socio-libéristes.

En ce qui concerne la théorie des contrepoids syndicaux en plus du Code du travail aux USA, voir ma synthèse dans la Note 15 sur John Galbraith dans mon Livre-Book 3, librement accessible dans Download Now, section Livres-Books, www.la-commune-paraclet.com  

9 ) Pour la falsification comptable capitaliste entérinée par le PIB voir : http://rivincitasociale.altervista.org/le-pib-outil-de-narration-marginaliste-contre-le-bien-etre-des-peuples-et-la-prosperite-des-etats-nations-24-mai-2020/ 

10 ) L’expression « qu’ils mangent donc de la brioche » est peut-être apocryphe, mais celle rapportée par le burkéen français A.H. Taine repose sur des archives qu’il cite avec un délice tout sadien en pensant ainsi stigmatiser les paysans ! Voir :  Les origines de la France contemporaine, 1881.

11) Pour le nécessaire changement de paradigme économique, voir : http://rivincitasociale.altervista.org/la-pseudo-science-economique-de-la-bourgeoisie-voila-pourquoi-nous-devrions-changer-rapidement-de-paradigme-economique/ 

12 ) La RTT coûta 23 milliards d’euros. Son succès en quelque deux années fut tel que le chômage baissa de plus de 11% à près de 8 %, les employés à temps plein RTT contribuèrent à effacer rapidement le Trou de la Sécu – il restait quelque 3 à 4 milliards, une affaire de quelques mois – alors que la dette publique passa à 59 % du PIB soit un point de moins que le Critère de Maastricht fixé à 60 %. En prime, une sociologie spontanée du loisir et du temps libre émergea alors que le Front populaire de Blum avait créé un ministère du loisir dans une double tentative de faire pièce au temps libre en URSS – alors en avance dans ces domaines – tout en tentant de conserver le contrôle sur le prolétariat, ou classes dangereuses, livrées à elles-mêmes en dehors du processus de production. Voir la citation de Mme Martine Aubry ici :  https://la-commune-paraclet.com/Commentaires%20d’actuConstructionFrame1Source1.htm#Norme%20CDI   

13 ) Voir le prof. Gerondeau, par ex., ici : “La voiture électrique est une absurdité !” – Christian Gerondeau

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